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RE : La sf, seulement une lecture de détente?
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07/10/2006 à 23h35
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il n'y a pas que la personnalité de l'auteur à prendre en compte, il faut aussi considérer le lecteur (sa culture littéraire, humaniste, son âge, son environnement, etcaetera) et la lecture qu'il peut faire du livre et des références qui s'y trouvent, qu'elles soient conscientes ou sous-jacentes parce que liées à la culture et à l'environnement physique et intellectuel de l'auteur.
Je suis opposée à un jugement binaire, d'un côté une littérature sérieuse, de l'autre une littérature du pur divertissement (rajouter "de l'imaginaire" après littérature ou "sf" à la convenance de chacun). Quant la littérature se prend au sérieux, ou se fait expérimentale, c'est parfois la cata.
Ainsi, Pratchett est clairement un auteur du divertissement, et cependant, ne peut-on pas prendre ses livres comme une perception du monde actuel, une relecture qui peut ne pas être sans critique ? ainsi des Zinzins d'Olive-oued ?
encore ce même Pratchett, en tant que lecteur français, ayant une culture des classiques français et non anglais, il y a quantité de références qui ne trouvent aucun écho à ma lecture.
Pohl n'a pas écrit des livres au ton très sérieux ou grave, et cependant, on peut y trouver une critique acerbe, mais enlevée d'une société consumiériste qui pousse en avant.
alors oui, la sf est seulement une lecture de détente, comme toute littérature, elle ment tout en révélant la vérité. Seulement, quand elle est de qualité, la détente l'est aussi. Y a-t-il autre chose qui importe ?
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RE : La sf, seulement une lecture de détente?
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09/10/2006 à 15h09
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| | | | | | Citation :
ce sont les mêmes qui m'ont fait chier toute ma scolarité parce qu'il ne comprenait pas pourquoi je ne voulais pas expliquer des poèmes .. ces derniers se savourent, se déclament mais ne se dissectent pas |
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Exactement : mort à la théorie !
Toute oeuvre porte en elle-même son droit à l'indépendence. Vis-à-vis du lectorat, et plus encore vis-à-vis de son auteur. Rien n'est figé. L'immobilisme est une forme de mort.
Un roman (nouvelle, poème, film, opéra...) peut-être perçu à différents niveaux de lecture par le public à un instant "T", et à un autre le lendemain ou des lustres plus tard.
Vous avez sans doute tous fait cette expérience en relisant vos bouquins préférés, ou longtemps oubliés au fond d'un placard.
La notion de divertissement est variable d'un individu à l'autre et d'u jour à l'autre. Ne parlons pas de l'intention de l'auteur en l'écrivant.
Dans toute oeuvre de "réflexion" il y a une part de divertissement, et inversement.
Sur ce, je repars en plogée !
Glou glou. ;-)
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