Idées contre verbeux

J'ai commencé Pelot avec La foudre au ralenti, et maintenant que j'ai plusieurs dizaines de lectures vosgiennes à mon actif, ça reste un de mes favoris. Pour cette capacité à créer une ambiance, poisseuses à souhait, ton sur ton idéal avec le soir d'été orageux qui m'a vu puiser ce livre sur l'étagère.

Après, je plussoie vigoureusement que sont les classiques Delirium Circus et Les barreaux de l'Eden, parmi les meilleurs (surtout le second) et une bonne façon d'accrocher à l'univers du bonhomme, tant ses obsessions y sont représentées.
Dans une veine un peu Delirium Circus (l'histoire est différente, mais ceux qui ont lu les deux comprendront où je veux e venir), je garde un bon souvenir de Canyon Apache. Je garde aussi le souvenir d'une certaine lenteur au début qui peut freiner le néophyte.
Quant à Parabellum Tango qu'on semble trouver très facilement chez les bouquinistes, il ne m'a pas plus accroché que ça.

Ah, et je tiens à signaler au sujet des idées très marquées de Pelot que
1/ il est vrai qu'on n'y échappe pas
2/ il est tout aussi vrai qu'on peut adorer le texte sans les partager totalement. C'est là tout son talent.


P.S : me revient à l'esprit La nuit du Sagitairre, pas mal pour qui veut une histoire façon Running man.

Pelot, il y a outre les deux omnibus, La guerre olympique.

		Citation : J'ai essayé de lire Le Veilleur à la lisière du monde de David Walther. ça cause, ça cause, mais il ne se passe rien. J'ai donc abandonné vers la moitié du roman.

Il y a plusieurs Walther romancier. Celui de pdf m'a laissé un bon souvenir, quoi qu'assez expérimental (il aime Borges et Buzzatti).
Pour le découvrir, je pense que les Quatre saisons de la nuit (que j'ai chroniqué dans la section appropriée) est une bonne entrée.

Je vais regarder ça.

Euh... en fait tu as chroniquer La Cité de la Mort lente, mais pas Les Quatre saisons de la nuit.

La fiche est juste ici.

Merci (elle n'est pas encore référencée dans l'index des chroniques).

<HS>

SI, mais elle est référencee à Daniel pas à Walther.

Je crois que le référencement suivant le nom de l'auteur nécessite une intervention de kgb203. Quand cette intervention n'est pas faite, l'oeuvre est référencée via le premier identifiant qu'on donne concernant l'auteur (souvent son prénom). Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre.

C'est tout le charme d'un forum cousu main. ;)

</HS>

Looper a utilisé un bout de phrase qui ma foi colle assez bien à la manière de concevoir le scénario de ses romans:

		Citation : "le soir d'été orageux"

Quelque chose d'un paysage serein, écrasé par la chaleur, en attente d'un énorme orage posé sur l'horzon. Le calme de l'instant face au cataclysme à venir. L'attente est toujours longue.

		Citation : Je crois que le référencement suivant le nom de l'auteur nécessite une intervention de kgb203. Quand cette intervention n'est pas faite, l'oeuvre est référencée via le premier identifiant qu'on donne concernant l'auteur (souvent son prénom). Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre.

Ah Ah ! C'était dans le bon vieux temps, ça. Terminé !
Game is over comme dirait l'autre. :)
Ce ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir. (*)

(*) Parce que les petits malins qui enregistraient leur chronique avec l'auteur "NOM PRENOM" puis l'éditaient pour lui attribuer "PRENOM NOM" croyaient passer inaperçus ? Tout ça pour être correctement référencés du premier coup ? Hmmm ? :D

kgb ! A peine j’explique à Stéphane les sympathiques particularités de l’index des chroniques que tu refais tout le site en moins de 24 heures juste pour le plaisir de me contredire. Tssss. ;D

Pelot est un raconteur, il le dit lui-même. Quand il semble n'avoir plus assez de temps pour nous en faire part:

"Que font les histoires quand elles ne sont pas racontées ? Se racontent-elles à elles-mêmes ? Elles se promènent de par le monde à la recherche de certains épisodes dont elles pourraient se nourir"Paradis Zero. FNA 1355