France Q again

		morca : Je ne l'y aurais pas classé non plus, mais comme je n'ai pas de définition claire (s'il y en a une)...

Non plus, et non plus.

Dans The Encyclopedia of Science fiction, pas de mention de 2001 et Clarke dans l'article Space Opera, et vice-versa.

		Citation : vda : (...) peut-être parce que ce film m'apparaît stérile, froid (...) morca : le space opera devrait-il être fertile et chaud ??? :D

Je trouve que ça manque de monde(s) pour du space op.
Là, passé la base lunaire, on se retrouve avec seulement deux gus et leur ordinateur de bord...

Pour prolonger la métaphore de l’opéra (dont le film emprunte l'usage de la "grande musique") (et le côté "c'est beau mais on comprends pas tout"? :-D) :
ça suffit pas à faire une troupe.

Deux points que je me dois de rectifier à mon précédent post :

- ma réaction n'était pas, je m'en aperçois, à l'émission mise en avant pas BC (bien qu'assez bonne auditrice de la méthode scientifique, dont je vous conseille cet opus, Hélène Courtois, géographe du cosmos), mais à celle-ci, soit un plan large ;

- ma vision de 2001, froid et stérile n'est pas un jugement esthétique, ou de ce que serait un space opéra, mais mon ressenti d'un film que je goute peu.

Du folklore fantastique dans les archives des Nuits... :

_ Claude Seignolle, ethnologue du monde fantastique ;

_ Histoire du loup-garou entre lycanthropie savante et croyances populaires.

Dick à l’honneur, avec du beau monde :

https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-emission-du-vendredi-15-mai-2020

Une heure avec Robert Charles Wilson :
[url] https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/robert-charles-wilson-1[/url]

_ Propositions de lectures et visionnages SF pour l'été, dans La méthode scientifique.

_ Ce soir, dans Mauvais Genres, rencontre avec la bédéaste Emil Ferris, autrice de Elle, ce qu'elle aime, c'est les monstres.

Dans les archives des Nuits..., de l'astronautique (de la fiction à la science) :

Alexandre Ananoff, l'homme qui inspira Hergé pour "On a marché sur la lune"

Vendredi, ce sera Asimov qui sera au menu de La méthode scientifique.

Asimov, le petit père des robots :

https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-emission-du-vendredi-18-septembre-2020

Catherine Dufour dans le monde diplo :

		Citation : [...] Notre capacité à penser, à imaginer plus vite que notre propre science serait-elle perdue ? C’est un peu plus compliqué à admettre que l’essoufflement d’un genre littéraire… Pour reprendre les termes de Léo Henry, auteur du Casse du continuum (2014), « la science-fiction est en train de se prendre le mur du réel en pleine face ». Il n’est pourtant pas exclu qu’elle ait un avenir. Car des champs entiers ne sont pas maîtrisés par la science, et réclament ses inventions : la pensée, par exemple. Quel que soit leur rayonnement, les sciences neurocognitives, qui semblent aujourd’hui au service de l’ordre, ne rendent pas compte de la fabrique du sens. Ou le vaste enjeu de la politique. En 1954, Jean Rostand (dans ses Pensées d’un biologiste) notait ce qui lui semblait les limites du progrès : « On libérera l’énergie de l’atome, on guérira de la tuberculose et du cancer, on voyagera dans les astres, on prolongera la vie, mais on ne trouvera pas le moyen de se faire gouverner par les moins indignes. » C’est vrai que dans ce domaine il y a de quoi faire des hypothèses. Plus largement, c’est peut-être en interrogeant ce qui fait spécifiquement l’humain que la SF saura rester cette « glu intellectuelle qui lie le désir et la réalité (11) ».

Dépassée, la science-fiction?