Et l'Antiquité dans tout ça ?

		Citation : ... je regrette qu’il soit quasi-systématiquement cité comme référence n° 1 du péplum ; parce que ça rejette dans l’ombre d’autres titres tout aussi méritants.

Disons que c'est un film qui a fait date, et pour lequel je garde une affection, notamment parce qu'il a sorti de l'ornière Trumbo et Fast.

Avez-vous vu le Sebastiane de Derek Jarman ?
L'un des rares peplums en latin.

Une librairie spécialisée, avec un fort joli nom :

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/de-natura-rerum-a-arles-une-librairie-dediee-au-monde-antique/89672

Un bien beau nom, en effet.


Ça me fait penser que j’ai croisé le personnage de Lucrèce dans une nouvelle de SF ; c’était Le conférencier fantôme dans le recueil de Ian Watson, Les oiseaux lents.

Extrait de la critique de Jean-Pierre Andrevon : « La troisième nouvelle de très haut niveau (...) : [le] Conférencier fantôme, où l'on voit le poète Lucrèce enlevé à sa latinité par des fouilleurs de temps, et contaminer un Institut de sa « Nature », de sa conception magique de l'univers... Outre que ce texte est bourré jusqu'à la gueule de ce délicieux humour anglais dont l'auteur ne se fait pas faute d'user (Darwin, précédemment arraché à son époque, y a été renvoyé parce qu'il était « barbant », et les scientifiques méditent d'arracher au temps Jésus-Christ lui-même), il rend bien le son global du recueil : « Voir quelque chose en plus, quelque chose de nouveau, dans les interstices du monde » (L'élargissement du monde, p.50). C'est ce quelque chose en plus caché dans la trame du présent (ou se développant dans les strates parallèles du futur) que traque Watson, « dans un univers dont l'existence demeure une énigme formidable et que nous observons par l'intermédiaire d'une conscience dont nous ne comprenons pas la nature » (...). »

Cette librairie devrait vendre Ysabel, de Guy Gavriel Kay : il y est beaucoup question des Romains et de leur arrivée dans la région, et un épisode important se passe en Arles. Dommage que ce soit loin d'être le meilleur roman de l'auteur !

Sans oublier Roma Aeterna de Silverberg.

Mélanie Fazi a choisi la guerrière.

Ça fait un beau tatouage,
et un beau poème.

Je viens d’emprunter : Rome, la fin d’un Empire : De Caracalla à Théodoric (212 - fin du Ve siècle). de Claire Satinel.
Un ouvrage volumineux, fort beau et avec moult illustrations, qui a l’air bougrement intéressant.
J’en profite pour le signaler aux fans de Rome.