En mai, lis ce qu'il te plait

Et très plaisante comme lecture : Tous ces pas vers l'enfer, un recueil de fantastique signé Andrevon, que je mets sans hésiter tout en haut de son oeuvre, aux cotés du Petit garçon qui voulait être mort ou Le désert du monde.

C'est Lucie Chenu qui va être ravie OLivier... Faudra en faire une critique :-)

Fini la guerre moderne expliquée aux civils et aux militaires de P Servent (l'annexe du livre est la transcription de la séance du gal responsable des opérations en Afghanistan devant une commission parlementaire suite à l'embuscade d'Uzbeen (ortho???), c'est un livre intéressant.

Commencé la trilogie des guerriers de la nuit de Masterton (l'intrigue est en route dès la première page)
Bon c'est vrai, je suis sur un forum sf... Faut pas que je parle de Masterton

Je me tâte un peu à continuer de lire l'épaisse nouvelle Idées de Thomas M.Disch. (Fiction n°323)

Quelqu'un l'a t-il lue?

JG Ballard - Secheresse Je ne sais pas trop quoi en penser... Je n'ai ni aimé, ni detesté. Le style ne m'a pas vraiment plu, et le rythme d'une lenteur qui ne m'a donné envie que d'une chose : finir au plus vite ce livre et passer à autre chose. Mais je dois reconnaître que Ballard sait écrire, c'est incontestable.

Je viens de commencer C.Simak - Demain les chiens Encore un de ces classique que je n'ai pas encore lu ( Non jetez pas de cailloux, ça fait mal ). Ca me rappelle un peu Bradbury et c'est très agréable à lire.

		Jekub : l'épaisse nouvelle Idées de Thomas M.Disch. (Fiction n°323)

Lue il y a longtemps, sous le titre Concepts, dans L'homme sans idées : la seule nouvelle du recueil dont je n'ai aucun souvenir. Mauvais signe.

		Fluoxetine : JG Ballard - Secheresse (...)

Pas lue cette apocalypse-là (elle est dans ma PAL)

		Fluoxetine : (...) le rythme d'une lenteur qui ne m'a donné envie que d'une chose : finir au plus vite ce livre (...)

J'aime beaucoup le style de Ballard... mais ça ne m'empêche pas ressentir ça, parfois.

		Citation : J'aime beaucoup le style de Ballard... mais ça ne m'empêche pas ressentir ça, parfois.

Il semblerait que la version du monde englouti et de secheresse (Denoel - Lune d'encre) soit une nouvelle traduction, et que le style dudit traducteur se ressente énormément. Il faudra peut être que je me trouve les anciennes versions chez un bouquiniste... Quelqu'un ici a t'il lu les deux versions ? Sont elle sensiblement différentes ?

Oui : la nouvelle est meilleure.

ahh... flûte...

Ok merci de ton avis Jim. Je l'ai un peu feuilletée, elle ne m'attire décidément pas.

Du coup, j'entame Mother London, de Moorcock. Et j'en ai bien pour un bon mois en cette période de partiels endiablés. [Putain le pavé.]

D'après Gilles Dumay, la nouvelle traduction fait mieux ressortir l'influence de Julien Gracq.
Et puis Sécheresse est très bien, un peu lent et contemplatif certes, mais c'est justement ce qui fait son charme. L'écriture transcende une histoire a priori assez banale.

J'ai lu Reflets changeants dans mare de sang de Siniac, un recueil qui lui avait valu un Grand prix de la littérature policière fort méritée. A chaque fois des histoires tordues d'arnaqueurs et d'arnaqués, vraiment vicieuses et retorses.

L'Horreur économique, Viviane Forrester

		Citation : " Quelle corrélation raisonnable peut-il y avoir, par exemple, entre perdre un travail et se faire expulser, se retrouver à la rue ? La punition n'a aucune commune mesure avec le motif avancé, donné pour évident. Que soit traité comme un crime le fait de ne pas pouvoir payer, de ne plus pouvoir payer, de ne pas réussir à payer, est déjà en soi surprenant, si l'on y réfléchit. Mais être ainsi châtié, jeté à la rue, pour n'avoir plus été en mesure de régler un loyer parce que l'on n'a plus de travail [...] relève du démentiel ou d'une perversité délibérée. D'autant plus qu'un domicile sera exigé pour conserver ou trouver ce travail qui seul permettrait se retrouver un domicile. [...] Ce n'est pas seulement injuste, c'est d'une atroce absurdité, d'une bêtise consternante, qui rend comiques les allures suffisantes de nos sociétés dites civilisées. "