En Mai , lecture et muguet...

L empire invisible de Gérôme Noirez..
La vie des esclaves noirs dans les champs de coton ; la misère, la souffrance, les violences perpétuelles des gardiens, jusqu au jour ou après la mort de son père une gamine fait appel à un homme sorti de l enfer....
Excellent !

Bien aimé Le faiseur d'histoire, de Stephen Fry. Quelqu'un l'a lu ?

Après n'avoir pas vraiment aimé le fils de l'homme de Silverberg (que j'aime vraiment beaucoup, mais la, ce livre m'a parut décousu, peu intéressant et très pompeux... mais c'est mon avis), je me lance dans la séparation de Priest (dont j'ai déjà atteint une bonne moitié), qui s'annonce vraiment comme très bon...

		Citation : Bien aimé Le faiseur d'histoire, de Stephen Fry. Quelqu'un l'a lu ?

oui
sympa .

		Citation : je me lance dans la séparation de Priest (dont j'ai déjà atteint une bonne moitié), qui s'annonce vraiment comme très bon...

Effectivement, c'est un immense roman.

Je commence un nouveau Masterton (j'ai envie de me faire peur en ce moment)
C'est la Nuit des salamandres
En ce qui concerne Apparition que je vient de finir, la filiation avec Lovecraft est étonnante. Un bon roman bien flippant et qui fini moins en portenawak que certains autres. Rien que de repenser à Brown Jenkin...j'en est la chair de poule...

Je suis en train de lire "Dragon Déchu" de Hamilton, un loooong livre.

Oussama de Norman Spinrad.
Et ça commence bien.

C’est marrant : en termes de choix de lectures j’ai plutôt toujours été bêtement monomaniaque, ciblant (œillères chevalines en stéréo optique) souvent SF et Fantastique ; ne m’écartant que rarement de ce qui, de toute évidence, je m’en rencontre fort tard, n’était que sclérose et ostracisme.

Eh ben : dévier, se dégotter un autre territoire à explorer c’est souvent retomber sur ses pattes, comme si les littératures de l’Imaginaire se refusaient, entités vivantes et jalouses, à me lâcher la grappe.

La preuve.. ?

Tenter le polar, m’étais-je dis, c’était s’ouvrir à d’autres formes, à d’autres horizons.
Ben non.. !

Chasser le Fantastique c’est le retrouver ailleurs : tétant au goulot du supposé rationnel polar je trouve, étonné, en bouche un goût d’irrationnel, d’inattendu, typique du vieux cousin de la SF. Inattendu et jubilatoire.

J’aurais du pourtant me méfier, déjà rien qu’au titre, « Les Morsures de l’Aube ». Cà sentait la canine sanguinolente et la chair fraîche, tout autant que la nuit et la peur du jour qui pointe.

Ben non : rien vu venir. On y trouve au déboulé d’une enquète policière, au sein des parasites mondains des soirées branchées parisiennes, deux vampires bien palots, à la canine chercheuse d’hémoglobine bien rouge, deux bien perdus aux marges de la normalité.
Bien sûr le rationnel a le dernier mot, mais l’espace d’une cinquantaine de pages, on a affaire à un héros qui se sent atteint de l’irréparable destin vampirique, qui se cherche des incompatibilités gastriques avec l’ail, se rassure avec sa présence dans le reflet des miroirs, fouille tout l’attirail typique des Dracula et consorts.

J’ai lu plus tard qu’on en avait fait une adaptation cinématographique: moi pas avoir su. Même vu un trailer prometteur http://www.youtube.com/watch?v=IPEhE8FzyK8

Bref. Ici : du Fantastique au Polar, le simple espace des étiquettes imposées, des catalogues dédiés.
Quelque part je me demande si ce n’est pas dommage cette sectorisation .

Polar et Fantastique partagent déjà certaines accointances : goût du noir, de la transgression...

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Pour ma part, si mes habitudes d'achats ne me font jeter qu'un oeil distrait sur les rayons jalonnant mon trajet vers ceux de la SF et du Fantastique, mes habitudes de lecture, elles, m'ont souvent fait passer d'un genre à un autre.
Par la voie des recueils de nouvelles.
Au temps de mes premières lectures (Bradbury, Ballard) comme tout récemment (Gene Wolfe, Peter Straub).

Par exemple, dans le recueil de Straub, Magie de la terreur, paru chez Pocket dans la collection... Terreur, j'ai lu une nouvelle qui louvoye quelque peu entre les genres (Cendrillon), un récit d'espionnage en pays basque français (Isn't it romantic ?) et un superbe texte fantastique sur la condition de fantôme (La Faim, introduction)...

[Côté roman, une de mes dernières lecture, Le seigneur de guêpes de Iain M. Banks, paru au Fleuve noir dans la collection Thriller fantastique comporte son lot de bizarreries mais point de fantastique.]