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| | Olivier :
Videodrome de Cronenberg.
(...)
Je ne me souvenais pas que ce film fût si court. |
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Je n'avais pas remarqué non plus...
1 h 27, c'est la durée la plus courte parmi les long-métrages de Cronenberg
(avec son premier, Shivers, au sujet duquel j'écoutais un podcast assez intéressant ce week-end).
Le dernier acte m'avait paru un peu précipité, et la fin, abrupte.
C'est pourquoi je ne trouve pas le film aussi abouti que certaines œuvres ultérieures.
Mais elle reste la plus importante, la plus visionnaire.
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Hier soir, j'ai regardé
Barbie de
Greta Gerwig, pour juger sur pièces du phénomène...
Je trouvai le prologue, en hommage à
2001 l'odyssée de l'espace, très sympa et le premier acte, enlevé.
Mais ensuite le temps m'a semblé bien long, avec une trop grande part donnée au personnage de Ken et son patriarcat, ainsi qu'une narration s'alourdissant par les discours qui se substituent au comique de situation.
Je comprends aisément l'engouement de jeunes spectatrices US pour le film et son message : il est communiqué avec tant de didactisme qu'il ne pouvait leur échapper.
(Quant aux réacs locaux qui y voient un outil de propagande woke, il leur en faut si peu...)
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Sinners de
Ryan Coogler.
Les précédents films du duo Ryan Coogler/Michael B. Jordan que j'ai vus (soient
Black Panther et
Creed) ne m'ayant guère convaincu, je n'attendais pas forcément grand chose de celui-ci ; et ce fut une agréable surprise.
J'avais lu, comme critiques récurrentes, que le récit souffrirait de longueurs et que le réalisateur-scénariste échouerait à canaliser son ambition syncrétique.
Et bien, je ne trouvai pas de longueurs dans ces 2 h 17 et l'écriture comme la mise en scène m'ont semblées plutôt bien tenues.
Si l'ensemble n'est pas parfait (quelques personnages auraient à mon sens mérité plus grand développement et la fin est un peu plombée par ses effets spéciaux – le numérique s'accorde décidemment mal aux effets de chair et de flamme), il m'a paru solide et par moments emballant.
PS : en me renseignant sur l'histoire du film, j'appris
la relation d'entraide unissant les peuples chactas et irlandais, de la Grande Famine au Covid-19.