En 2024, devant de bons films tu vas t'ébattre

Section de choc de Massimo Dallamano.
La lutte à mort entre un flic et un truand, en dehors de toute légalité hormis la loi du talion.
Une série b parfaitement anecdotique, bien loin de ses meilleurs films.

Acide (2023)
Un post - apo à la Française , pas si mal que ça , malgré quelques défauts .

I.S.S .: suspense claustrophobe court et intense : tres bon !

I am not a serial killer de Billy O'Brien.

Un film étrange, mélange de thriller psychologique et de fantastique, qui me laisse partagé.
Si le récit, porté par de solides interprètes, m'a souvent pris au dépourvu (ce qui est bien agréable), l'ensemble ne m'a pas véritablement convaincu, la faute à des incohérences et une mise en scène très inégale.
Je préférai le premier film du réalisateur, Isolation (sorte d'"Alien à la ferme").

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En toute innocence d'Alain Jessua,
d'après le roman d'André Lay, Suicide à l'amiable.

Un Jessua de fin de carrière, quand le réalisateur se mettait en mode mineur, passé sa période des grandes fables satiriques (Traitement de choc - Armaguedon - Les chiens - Paradis pour tous).
Entre suspense et humour, c'est un jeu du chat et de la souris plaisant, grâce à un beau casting (Michel Serrault en tête, bien entouré par Nathalie Baye, Suzanne Flon, Bernard Fresson...)

		Citation : Entre suspense et humour, c'est un jeu du chat et de la souris plaisant, grâce à un beau casting (Michel Serrault en tête, bien entouré par Nathalie Baye, Suzanne Flon, Bernard Fresson...)

Un très bon Serrault, en effet.
Il est dommage que Jessua soit à ce point oublié, comme tant de grands réalisateurs de genre des années 70, comme Serge Leroy.

Inside N° 9
9 saisons - 49 épisodes
Synopsis ::
Six histoires sans lien se déroulant à chaque fois dans un lieu différent se trouvant toujours au numéro 9. Ces habitations (maison / appartement / manoir) font face à des événements extraordinaires ou macabres, avec une bonne dose d'humour...
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Voilà une série " so British " qui est vraiment très bonne . Bien sûr tous les épisodes ne se valent pas , mais on y trouve tous les genres réunis dans chaque saison ; dramatique , horrifique , drôle ... On y retrouve les deux acteurs principaux dans tous les épisodes .

Double piège , série tirée d'un roman d'Harlan Coben , ce n'est pas du lourd , mais que c'est lourd ... :/
On peut éviter ...

Côté british, j'ai beaucoup aimé vendredi dernier un téléfilm en rediffusion sur arte.tv :



Une femme de confiance (Appropriate Adult) de Julian Jarrold.

Dans le système judiciaire britannique, un "appropriate adult" est un(e) civil(e) formé(e) pour assister des personnes vulnérables (par ex., celles souffrant de troubles psychiques) lors d'interrogatoires de police.
Basé sur une affaire de meurtres célèbre en Angleterre, le film se concentre sur les rapports entre les personnages et la façon dont les évènements les affectent.
J'ai trouvé ça très prenant. Surtout grâce aux acteurs : je n'avais pu revu Emily Watson dans un premier rôle depuis longtemps et l'ai trouvée formidable (comme son partenaire, Dominic West, dans le rôle de l'accusé).


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Détour d'Edgar G. Ulmer.

Un petit classique du film noir
(d'à peine 1 h 08 : ça m'a fait penser à un version longue – et réussie – d'un épisode d'Alfred Hitchcock présente...)

L'histoire d'un pauvre bougre qui joue de malchance quand il fait du stop, que ce soit comme passager ou conducteur.
Dans le rôle de l'autostoppeuse qu'il embarque, Ann Savage compose une femme fatale atypique, enfant de la rue au caractère bien trempé : son numéro est mémorable.

Black Bird - ( 2022 ) - 1 saison - 6 épisodes .
Cette série tirée de faits réels est vraiment très bonne et bien interprétée ...
L'histoire vraie de James Keene qui se voit offrir une chance de sortir de prison s'il parvient à obtenir les aveux d'un tueur en série présumé avec lequel il purge une peine de prison.

Les tueurs de la lune de miel, de Leonard Kastle,
tiré de l'affaire criminelle du même nom.

Du fait de sa belle réputation, j'attendais pas mal de ce film.
Je craignais juste que sa facture soit un peu cheap (comme des séries B à la Roger Corman auxquelles me faisaient penser ses affiches, racoleuses).

Pour ce dernier point, il n'en en est rien : la mise en scène de Leonard Kastle (dont c'est l'unique réalisation) est très assurée et le budget restreint (ce qui se traduit surtout par moins de jours de tournage) ne se ressent pas tant les cadrages sont soignés.

Pour le reste, je trouve que ce petit film est grand, et je comprends mieux pourquoi François Truffaut le citait comme son film américain préféré.

Le couple a priori mal assorti formé par l'infirmière obèse et le latin lover est formidablement incarné par Shirley Stoler et Tony Lo Bianco.

De cette histoire sordide perce une grande humanité ; les espoirs, les déceptions, les maladresses de ces escrocs, leurs victimes, leurs entourages, sont saisis avec, me semble-t-il, beaucoup de vérité.