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Sujet proposé le 02/01/2024 à 11h44 par Jim |
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RE : En 2024, devant de bons films tu vas t'ébattre
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17/09/2024 à 12h05
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Le grand sommeil d' Howard Hawks,
co-scénarisé par William Faulkner, Leigh Brackett et quelques autres
d'après le roman de Raymond Chandler.
Décidément, les classiques du film noir et moi, ça ne matche pas.
J'adorerais adorer mais au final, bien que je les trouve tous bien emballés, ils ne m'emballent pas.
Celui-ci se suit néanmoins agréablement, grâce à ses multiples rebondissements
(je m'étais laissé dire que l'intrigue était à la limite de l'incompréhensible, tant ses fils étaient emberlificotés ; je ne trouve pas du tout que ce soit le cas : il suffit de suivre les découvertes de Marlowe, très compétent dans sa partie).
PS : il est drôle de voir que dans ce récit le moindre personnage féminin, qu'il s'agisse d'une employée de librairie ou d'une chauffeuse de taxi, est une "jolie pépée" à laquelle le héros donne du "mon petit" ou "ma petite". Dans une perspective actuelle, auprès d'un jeune public, j'imagine que ça pourrait être rédhibitoire ; mais ce serait dommage car une fois l'histoire terminée, on se rend compte qu'à leur dépens les hommes y sous-estiment les femmes et que le cliché de la belle écervelée est systématiquement battu en brèche.
PPS : Les nuits de France Culture viennent de ressortir une série d'émissions consacrée au film noir.
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 17/09/2024 à 12h08
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RE : En 2024, devant de bons films tu vas t'ébattre
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17/09/2024 à 16h28
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PS : il est drôle de voir que dans ce récit le moindre personnage féminin, qu'il s'agisse d'une employée de librairie ou d'une chauffeuse de taxi, est une "jolie pépée" à laquelle le héros donne du "mon petit" ou "ma petite". Dans une perspective actuelle, auprès d'un jeune public, j'imagine que ça pourrait être rédhibitoire ; mais ce serait dommage car une fois l'histoire terminée, on se rend compte qu'à leur dépens les hommes y sous-estiment les femmes et que le cliché de la belle écervelée est systématiquement battu en brèche. |
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Immense romancier que Chandler, probablement l'un de mes favoris.
Comme tu le soulignes justement, il est plutôt en avance sur son époque. Dans son roman on trouve même un personnage dont on comprend, à mots couverts, qu'il est homosexuel, et sans pathos, sans préjugés ni caricature. Contrairement au Hammett de La moisson rouge, qui verse dans la caricature franchement méprisante. D'une manière globale, je trouve que l'une des grandes différences entre les deux pères fondateurs, c'est que l'on s'attache franchement à ceux de Chandler. Hammett est encore un peu trop dans le whodunit, avec son détective qui trouve tout et ne doute de rien ou presque.
Comme j'adore Chandler, j'aime beaucoup ses adaptations ciné. The big Lebowski, avec son intrigue emberlificotée, est un hommage à Chandler. Ceci étant dit, comme pour le film, le roman est parfaitement compréhensible, en plus d'être un chef-d’œuvre.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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dernière édition : 17/09/2024 à 16h31
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