En 2016, lis à ton aise

Fini Promenades au bord du gouffre de Dorémieux.
Première nouvelle du recueil, Dans la chambre d'hôpital, hum-hum ; deuxième Prisonnier des femmes-insectes, se lit bien et bien que courte la fin en était si prévisible ; troisième, Seul en haut de la tour bientôt prête à crouler, pour moi la meilleure du recueil. Et puis, ...
En fait, je n'ai pas accroché (une écriture trop virile tendance hormonale si je puis dire), des thèmes datés et un schéma répétitif.

Voyagé dans le temps et l'espace^^ avec Un amour insensé de Junichirô Tanizaki, yep.

Chemine avec Marîd Audran, dans le Talion du cheikh de George Alec Effinger après avoir emprunté Gravité à la manque et Privé de désert.

		vda : Et puis, ... En fait, je n'ai pas accroché (une écriture trop virile tendance hormonale si je puis dire), des thèmes datés et un schéma répétitif

Aïe ! … c’est ce que je craignais quand tu as d’abord mentionné ce titre.

(Je pense que tu pourrais rencontrer des problèmes du même genre dans les nouvelles de Daniel Walther)


PS : quand plus jeune, je découvrais Lisa Tuttle dans les Territoires de l’inquiétude (composés par… Alain Dorémieux), je trouvais qu’elle traitait bien trop souvent de sujets typiquement féminins (grossesses, menstruations). J’ai changé d’avis depuis…^^

		Citation : Fini Promenades au bord du gouffre de Dorémieux. Première nouvelle du recueil, Dans la chambre d'hôpital, hum-hum ; deuxième Prisonnier des femmes-insectes, se lit bien et bien que courte la fin en était si prévisible ; troisième, Seul en haut de la tour bientôt prête à crouler, pour moi la meilleure du recueil. Et puis, ... En fait, je n'ai pas accroché (une écriture trop virile tendance hormonale si je puis dire), des thèmes datés et un schéma répétitif.

Pourtant la dernière nouvelle, qui met en scène une ado, est aux antipodes de cette écriture hormonale, que l'on peut effectivement trouver chez Daniel Walter. Sans doute un tic d'époque. Mais on reste quand même loin du machisme des SAS.

		Citation : Je termine Persistance de la vision. Le recueil est très sympas nonobstant un petit arrière goût de théorie du genre.

Je n'avais jamais vu Varley sous cet angle. Pour moi, il reste assez loin des marottes universitaires. Je vois d'avantage cela comme une manifestation de liberté, voire une forme extrême de libre-arbitre, finalement très américaine.

Les mangeurs de viande de Jean - Pierre Garen .

		olivier : Je n'avais jamais vu Varley sous cet angle. Pour moi, il reste assez loin des marottes universitaires. Je vois d'avantage cela comme une manifestation de liberté, voire une forme extrême de libre-arbitre, finalement très américaine.

Je comprend ce point de vue, et y souscrit volontiers, sauf pour "Un été rétrograde".

Message de Frolix 8 de Dick.

Immortalité à vendre de Haldeman.

Providence de Alan Moore et Jacen Burrows, et de fil en aiguille, les nouvelles de Lovecraft correspondantes (Cool Air, The Horror at Red Hook, etc...), ce curieux livre de Robert W Chambers, le Roi en Jaune, Carcosa d'Ambrose Bierce, Là-bas de Huysmans (merveilleux titre)... Bref de correspondances en correspondances j'explore ce fantastique des années 1890-1930, avec un curieux sentiment genre x-files under gaslight...

Lu en VO THE ARK de Patrick S. Tomlinson (auteur jusqu'ici inconnu au bataillon ) et une bien agréable surprise

C'est plutôt bien écrit avec suffisamment de twists intelligemment amenés pour que l'enquête soit intéressante jusqu'au bout, un peu de sciences mais pas trop d'explications, pas non plus de flashback juste des allusions au passé de la Terre qui semblent naturelles dans le déroulement du récit mais intriguent le lecteur, un vaisseau arche bien décrit (on s'y promène au fil des déplacements de Benson) , des personnages imparfaits mais attachants même si un peu clichés parfois (difficile d'éviter totalement l'aspect cliché chez un flic) un poil d'humour (après tout c'est un ancien champion du sport appelé ZERO (pour zéro gravité) qui est policier et surtout des questions évoquées qui pourront être débattues entre amis lecteurs ... le tout bien ficelé et bien emmené jusqu'au bout des 394 pages (pas trop long tout de même !)

Bien entendu, il y aura une suite que j'attends avec impatience de recevoir J'ai hâte de savoir si l'auteur saura maintenir l'intérêt une fois le vaisseau arche arrivé à destination

Pour les amateurs du mixte SF / Policier /arche spatiale, je recommande vivement ce livre