je dois confesser une certaine famliliarité avec l'oeuvre de Brin (je dois avoir à peu tout et tout lu sauf le dernier).
Mon analyse est assez proche de celle de Franz.
Il y a tout d'abord un Brin brillant sur des courtes longueurs, avec des textes comme
The giving plague, The loom of Thessaly ou
An ever-reddening glow.
Il est de toute façon généralement incisif sur ce format, son dernier texte
Mars opposition dans Analog de janvier/février 2005) témoigne qu'il n' a pas perdu la main.
Ses recueils sont donc des morceaux de choix, le meilleur étant probablement
The river of time et le plus récent étant
Tomorrow happens.
Il y a le Brin romancier au top, avec les trois premiers
Uplift (cités par Franz) et le raté (pour moi mais pas pour la critique)
Earth dont l'ambition et la qualité techniques sont certaines.
Enfin il y a le Brin romancier moins inspiré :
- la fin du cycle
Uplift qui sombre dans une trilogie ridicule
- la prequelle à
Fondation dont l'intérêt semble exclusivement commercial
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The postman, juste moyen, intéressant parce qu'il à été un des premiers à revenir au genre post-apocalyptique
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The practice effect, récit de science-fantasy (très inspiré de De Camp & Pratt), juste amusant
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Glory season, tentative de texte féminsite qui se révèle n'être qu'une suite de clichés sur les femmes
Après un phase où il s'est plutôt politisé (au sens anglo-saxon) en se positionnant sur des problèmes comme le respect des libertés individuelles et des grandes théories sur la différence, il semble amorcer un retour avec les deux Kil'n (
Kil'n people & le récent
Kil'n time) qui malgré leurs qualités ressemblent plus à du Niven ou du Sawyer qu'à du Brin 'pur sucre'.
Quelques recueils :
(NESFA, 2003, couverture de Jim Burns)
(Bantam Spectra, 1987, couverture de Jim Burns)
(Bantam Spectra, 1994, couverture de Donato)