Ces titres oubliés...

Tout le monde connaît pour amour immodéré pour A. E. van Vogt (ahem)... Pourtant à l'ombre des cycles promethéens et autre scientologie et nexialisme, il y a un titre oublié que l'on ne trouve plus guère que sur le marché de l'occasion. Paru initialement en opta double, "Quête sans fin" appartient aux romans tardifs de l'auteur. Épique, fun, écrit simplement, cette histoire me semble condenser toutes les qualités de la SF de l'âge d'or.

		soleilvert : Os de lune de Jonathan Carrol a fait oublier Le pays du fou rire

Je dirais plutôt qu’ils avaient tous deux disparu des radars et que c’est Os de lune qui a eu la chance d’être réédité en premier.

J’aurais pensé que ç’aurait été Le pays du fou rire, que j’imagine bénéficier d’une plus grande réputation. En tout cas, le roman a des admirateurs prestigieux :
Stephen King : "I can't remember when I've been so blown away by a fantasy novel."
Stanislaw Lem : "A great tour de force."

Soleil vert

		Citation : Tant pis pour ceux qui n'ont pas compris

.

C'est ce qui me mine.
Il y a peu, à l'évocation de la longue trilogie, je me suis amusé à réfléchir à mon tiercé préférentiel dans l'ordre, le déterminant comme suit:
_L'hiver
_L'été
_Le printemps
... qui est l'ordre inverse de parution.
Ainsi donc, il m'est apparu que le cycle n'apporte son génie qu'au bout de toutes ses pages. A l'image du premier tome qui ne commence à être prenant que les 150 premières pages bouclées.


Dans le presque même ordre d'idée: "Survol" de Roberts, passé à la trappe du temps qui passe malgré ses qualités.

D'accord avec ton classement.
J'étais fasciné par Grande Roue de Karnabhar. Onfray dit que nous avons placé la religion entre nous et la Nature. Dans Helliconia elle devient une cosmogonie

Etant un inconditionnel du film, Blade Runner2 et 3 de K.W Jeter, ainsi que Madland du même auteur.
L'oeuf du Dragon de Robert Forward.

Je retiens Quête sans fin de van Vogt proposé par LeGaidol. Il est dans ma bibli depuis des décennies mais je ne l'ai jamais lu. Je plussoie à ce que dit soleilvert sur les adieux du soleil de CJ Cherryh, des nouvelles situées dans différentes villes, dont Paris, sur fond de terre mourante. Je me méfie de ce qui se dit sur Helliconia, tout ce que j'ai lu d'Aldiss m'étant tombé des mains. La lecture récente de Dark Matter de Blake Crouch m'a rappelé deux titres, peut-être oubliés, sur le retour aux turning points de l'existence, Replay de Ken Grimwood, et Time and Chance de Alan Brennert (l'échange).

BC

		Citation : Je me méfie de ce qui se dit sur Helliconia

Oubliez ce commentaire, lisez Aldiss: tout semble oublié chez lui...et il ne le mérite pas.

		Citation : Je retiens Quête sans fin de van Vogt proposé par LeGaidol. Il est dans ma bibli depuis des décennies mais je ne l'ai jamais lu. Je plussoie à ce que dit soleilvert sur les adieux du soleil de CJ Cherryh

Pour le coup , je les ai lu, et oublies ! pas de souvenirs ...

Les romans oubliés sont aussi "ceux laissés éditorialement sur le carreau à cause d'un mauvais choix de retraducteur. Ainsi "Quète sans fin" de Van Vogt fut proposé à Rocco Siffredi qui le ré-intitula "Quequette sans fin"*. La maison d'édition n'accepta pas."

*in "Cette SF qui n'a jamais vu le jour" de Jack Groignard.

>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> [Je sors, j'ai honte]

"Les livres oubliés" ce sont ceux aussi dont la suite ne parut jamais. Il fut trouvé postmortem, en 1986, dans les archives encore inexplorées de Simak, une suite à "Demain les chiens" qui relativisait l'idée de confier la Terre à nos chers amis. Il ne parut jamais car l'auteur spécifiait que le titre ne devait pas être modifié. Or il concurrençait une anthologie déjà parue de Patrice Duvic: "Demain les puces", paradoxalement elle-même hommage à Simak.

>>>>> [je ressors]