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Olivier

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Territoires de l'inquiétude - 7

Alain Dorémieux


Territoires de l'inquiétude - 7
Traduction : Alain Dorémieux, Hélène Collon, Jacques Chambon, Jean-Daniel Brèque, Nathalie Serval
Illustration : Pascal Moret
Première parution : 1993

 Pour la présente édition :

Editeur : Denoël
Collection : Présence du fantastique

La critique du livre
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Voici un volume particulièrement intéressant des Territoires de l'inquiétude.
Commençons par rappeler brièvement ce dont on cause. Il s'agissait d'une anthologie périodique, destinée à offrir un aperçu au lecteur du fantastique, au sens le plus large, puisque nous allons du fantastique à l’horreur pure, plus ou moins contemporain à travers un choix de nouvelles. Précisons que par plus ou moins contemporain, on peut remonter jusqu'aux 60 voire 50, sans que cela ne soit synonyme de poussière ou de vieillerie. Ces anthologies étaient également l'illustration d'une des grandes théories de leur maître d’œuvre, Alain Dorémieux : si le roman ou la nouvelle sont chacun un art en soi, la nouvelle fantastique est elle aussi une forme d'art. Bijou habilement ciselé, jouant souvent sur l'ambigüité (fantastique oblige), s'aventurant parfois sur des terrains délicats et casse-gueule, comme la folie, l'enfance ou la sexualité.
Ici nous avons un équilibre assez remarquable en termes d'auteurs français et anglo-saxons : la percée des francophones est plus que notoire dans ce volume. Sur 15 textes, nous n'avons pas moins de 5 francophones. Et non des moindres, excusez du peu, puisque d'Andrevon à Dunyach en passant par Milési qui raflera un Rosny pour son texte, sans oublier Richard Canal et... Jacques Chambon !
Coté anglo-saxons, on a aussi des valeurs plus que sûres, telles Lisa Tuttle, Ray Bradbury ou un chef-d’œuvre signé Dean R. Koontz.

Deux thèmes dominent cette anthologie, s’il faut toutefois en trouver. On pourrait parler de mutations et de tabous réduits en miettes.
A tout saigneur tout honneur, commençons donc par Nibards de Suzy McKee Charnas. Une histoire où il est justement question de sang, puisque c'est l'histoire d'une jeune fille qui a ses premières règles. Déjà dotée d'une forte poitrine, elle est régulièrement raillée sous le surnom de Nibards. Aussi, quand à chaque pleine Lune, ses règles lui permettront de se transformer en loup-garou, elle est tout d’abord passablement surprise ! Puis assez vite, des idées commencent à germer, à commencer par la vengeance. Imaginez-vous en loup-garou : qui irait vous soupçonner de quoi que ce soit ? Résumé ainsi, l’histoire pourrait sembler être un simple slasher comme on en a vu 13 à la douzaine.
Heureusement, ce n’est absolument pas le cas. Nous sommes dans une histoire fine et sensible, façon Sturgeon ou Pelot. Ou comment une adolescente découvre puis apprivoise ce don aussi étrange qu'inexpliqué de la nature. Ce qui permet également à l'auteur d'éreinter en douceur quelques clichés tenaces sur la lycanthropie cinématographique. Voilà une bien belle mise en bouche pour ouvrir ce recueil. Dans son introduction, Alain Dorémieux revient sur la longue histoire du texte, et l'on ne peut que remercier Lisa Tuttle pour l'avoir soutenu et publié dans sa version originelle. Chapeau bas donc Suzy et un grand merci à Lisa.
Paranormal activity est petit film sans grands moyens ni d’ailleurs grand intérêt. Il est surtout célèbre pour s’être révélé le plus rentable de l'histoire du cinéma, si l'on en juge par le ratio dépenses/recettes. Il est bien évidemment absurde de penser une nouvelle dans ce ratio. Surtout une nouvelle de Bradbury, qui pourrait être légitiment outré de se voir rabaissé à un tel niveau. Mais il n'en demeure pas moins que sa nouvelle, J'te tiens, rappelle vaguement ledit film, bien qu’elle lui soit largement antérieure. Imaginez un couple fusionnel, heureux comme peu le furent, vivant dans une osmose complète. Jusqu'à ce que mademoiselle propose quelque chose de nouveau à son compagnon. Dorémieux se fait un malin plaisir de rappeler à quel point Bradbury est un auteur injustement méconnu. Si tout le monde a lu Chroniques martiennes ou Farenheit 451, on oublie qu'il a néanmoins publié plusieurs dizaines de livres, dont certains bien meilleurs que les deux que je viens de citer. A commencer par La foire des ténèbres ou L'homme illustré, Les pommes d'or du soleil, Les garçons de l'été, et j'en passe. Avec ce petit texte, Dorémieux nous rappelle que Bradbury est aussi un écrivain d'horreur. S'il ne surprendra pas les braburiens, ce texte ne manquera de surprendre ceux qui n'ont qu'une connaissance superficielle de l'œuvre du grand Ray, et les incitera bien vite à combler cette malheureuse mais si commune lacune.
Petit nouveau dans ces anthologies, et peu connu pour ses textes fantastiques, Dunyach ne dérogera pas à sa réputation d'orfèvre de la nouvelle. Imaginez une petite roulotte dans la verte Erin, dans laquelle un confiseur vous propose un choix pléthorique de bonbons de toutes couleurs et saveurs. Quel plaisir pour cette animatrice d'y emmener les enfants dont elle a la charge. Surtout qu'elle n'est pas insensible au charme du beau et ténébreux Arach, tenancier de la confiserie. Quant aux enfants, ils sont évidemment tout à leur bonheur dans une confiserie. En particulier celui qui se bourre les poches de bonbons tout en raclant la machine à Barbe-à-papa. A la fois goûtu et sensuel, inquiétant et surprenant, relevé d’une petite pointe d’humour, il faut se laisser emporter par ce Sucré filé.
Charles Beaumont n'est pas un auteur des plus connus, mais certainement l’un des plus injustement oubliés. Mort avant 40 ans, il a néanmoins laissé des nouvelles qui peuvent parfois être assez magistrales, telle cette Miss Gentilbelle. Miss Gentilbelle est la mère de Robert. Enfin Roberta, puisqu'elle fait tout pour le convaincre qu'il n'est pas un homme, donc pas une bête. Qu’il est au contraire un humain, donc une femme. Vivant seul avec sa mère dans une maison isolée au milieu des bayous, ses seuls contacts avec l'extérieur sont les conversations –interdites donc clandestines- qu'il a avec le jardinier qui entretient la vaste demeure. A peine Robert déchire-t-il la robe héritée de sa grand-mère que sa mère se sent obligée de le punir. Mais comme elle n'est pas violente, elle ne le bat pas. La maltraitance est psychologique. Elle lui demande en effet de descendre son oiseau. Elle lui coupera d'abord une elle, avant de le mettre à mort. Il ira ainsi rejoindre les autres oiseaux, le chiot et tous ceux que sa mère a déjà tué. En attendant la prochaine fois, la prochaine bêtise… Charles Beaumont s'aventure sur les terres délicates et hautement friables de la folie, thème ô combien fourni en clichés. Et c'est là que le talent joue, car Charles Beaumont en a à revendre. Sans verser dans le gore, son histoire reste néanmoins terriblement marquante, par le crescendo qui monte, jusqu'à ce que la violence se mette à exploser, brève et impitoyable, dans cette ambiance de moiteur et de décomposition.
Il nous est déjà tous arrivé de nous réveiller suite à un cauchemar. Nous voici suffocant et en sueur dans le lit, au milieu de la nuit, où seuls les chiffres du radio-réveil troublent l'obscurité. Hé bien le personnage d'Andrevon n'a pas cette chance, le pauvre homme. Car le voici à nouveau... en plein cauchemar ! Mais heureusement, vient le réveil. A moins qu'il ne soit pire que le cauchemar ?! Imaginez une histoire d'horreur écrite par Priest, avec Fredric Brown qui vous attend à la chute, et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend, avec ces mauvais rêves comme autant de réalités en gigogne. Je n'ignore évidemment point qu'Andrevon est un auteur qui soulève les passions, mais on parle trop souvent de l'Andrevon sf en oubliant qu'Andrevon est aussi un auteur fantastique, aux deux sens du mot. Il suffit de lire par exemple Tous ces pas vers l'enfer pour s'en convaincre sans peine : n'hésitez surtout pas à découvrir l'autre face d'Andrevon ! Celle d’un auteur apolitique, qui sait manier en maître l’angoisse, la suffocation et l’effroi.
Nous avons ensuite droit à deux textes d'Al Sarrantonio, que Dorémieux qualifie à juste titre de contes de fées pervers. Il est vrai que l'auteur sait jouer magnifiquement sur l'enfance et ses peurs. Imaginez que votre vœu soit accordé, et que ce soit tous les jours Noël. Le bonheur pensez-vous ? Pas si sûr, puisque vous êtes obligés de vous barricader du monstre qui n'attend qu'une occasion de vous attaquer. Et quand il se trouve que ce monstre n'est autre que le Père Noël, gare à vous ! La jeune narratrice n'a pas fini de regretter que son vœu de Noël perpétuel ait été exaucé.
Le second texte est un fantastique plus typiquement américain. Il met en scène une bande d'ados dans une de ces villes moyennes, comme on en trouve des centaines aux USA, et que l'on croirait sortie d'un roman de Stephen King. Et que faire quand on s'ennuie ? Quoi de mieux que d'effrayer les autres ? Et quoi de plus effrayant que ce bon vieux croque-mitaine ?
Ces deux textes sont assez étranges. S'ils sont incontestablement l'œuvre d'un auteur ayant une véritable "patte", le choix d'une fin à chaque fois très elliptique pourra déconcerter/agacer. Comme s’il faisait monter la tension et s’arrête juste avant le massacre. Mais l'auteur a incontestablement un style et un univers, comme l'avait également montré son texte dans l'excellente anthologie 999.
Jacques Chambon a très peu écrit. Mais le peu quantitatif est ici un immense gage qualitatif. Son histoire est pour tout dire assez simple. Une jeune fille vient de faire une fête pour ses trente ans, et elle reçoit un bouquet de 30 roses rouges. Rien de bien déconcertant dites-vous. Mais c’est justement là qu’intervient tout l’art de la nouvelle fantastique. Comment créer la peur à partir de quelque chose d’aussi banal qu’un bouquet de roses ? Loin de se cantonner au cliché battu et rebattu de l’objet maléfique, Jacques Chambon se montre beaucoup plus fin. Tout d’abord par la prééminence donnée au personnage. Rarement un homme aura su écrire avec autant de subtilité et de justesse sur une femme. A cela s’ajoute un détournement assez malicieux du thème mille fois rebattu de l’objet maléfique. Un texte que l’on pourrait presque qualifier de tendre, et assurément l’un des tous meilleurs du recueil.
Quelle n’est pas la surprise d’un couple de bobos new-yorkais de trouver une vieille dame assoupie devant leur porte. Surtout qu’elle prétend habiter leur appartement ! C’est ici le fameux grain de sable qui fait voler la réalité en éclat. Mais non pour révéler un complot, bien au contraire, mais pour faire voler en éclat tout ce que la réalité avait de rationnel, et donc de rassurant car prévisible. Quant la raison n’est plus, la terreur peut prendre sa place. Et c’est le cas, avec cette chute magistrale, qui glace les sangs.
Anna et le loup de Karen Joy Fowler est un texte tout en sous-entendu. Il joue sur les non-dits et les ambiguïtés, laissant à chacun le soin d’interpréter la relation entre un père et sa fille. Incestueux ou simplement aimant, à moins que ce ne soit sa fille qui soit une psychopathe, allez savoir ! Là encore, tout se fait par allusions et tout est dans l’ambiguïté. Est-ce vraiment une métaphore, ce loup qui vient voir la jeune fille ? Incarne-t-il sa schizophrénie ? Ou bien est-ce sa manière à elle de fuir une réalité atroce ?
Raymond Milési joue aussi sur le tabou des relations entre adultes et adolescents. Ici c’est un prothésiste assistant à un congrès professionnel qui va se laisser entrainer. Entrainer par une jeune mendiante bossue, dont il perçoit la beauté. Et que ne ferait-on pas, quand on est saisi par le démon de midi ? Y compris quand votre femme vous pose problème. Texte terrifiant au sens propre, dont la fin, métaphorique ou non, hantera longtemps l’esprit du lecteur.
Tabou là encore avec Richard Canal, qui signe certainement le texte le plus dérangeant. Imaginez la réaction des policiers en apprenant qu’un homme a jeté une mère et son enfant mongolien dans la Garonne. Tout cela parce que les trisomiques seraient… les yeux de dieu ! Et subitement, le texte bascule du polar vers une adolescence en pleine vacances d’été. Car c’est à l’adolescence, suite à un évènement traumatisant dont il garde le souvenir gravé au fer rouge, a eu cette révélation sur les trisomiques. Mauvais goût pourront dire certains. Toujours est-il que la littérature a tous les droits et aucun compte moral à rendre. Seul compte le talent. Et Richard Canal en a, pour naviguer ainsi entre le récit pelotien sur l’adolescence et le polar, pour lier les deux sans discontinuité et bien en montrer l’emboitement logique. Ainsi que cette fin, imparable et que le lecteur pourtant n’a pas vu venir.
Histoire ancienne, là encore, chez Etchison, avec son histoire effroyable, qui sait faire exploser l’horreur en quelques lignes.
Je dois bien avouer que je prenais Koontz pour un tâcheron, un pisse-copie. Hé bien tant pis pour moi, car il signe l’un des meilleurs textes du recueil ! Un Mexicain incarnant le rêve américain, qui a accumulé une fortune à la sueur de son front, peut enfin en profiter en s’achetant la villa de ses rêves. Comme toutes les villas des zones sismiques de Californie, elle n’a bien sûr pas de cave, puisqu’elle est construite sur une dalle de bêton. Mais alors où mène cette porte située derrière le frigo ? Une porte d’autant plus intrigante que la femme du héros ne la voit pas ! Hallucination ou bien autre chose ? Noire méditation sur l’ambivalence de la nature humaine, sur la justice et la vengeance, sur les crapuleries quotidiennes en temps de guerre économique ou militaire, bref sur notre quotidien, c’est un récit étonnamment subtil, qui pose la question de l’utilisation des dons et autres « miracles ». Que feriez-vous si vous pouviez avoir cette pseudo-cave, dont les ténèbres n’attendent pas que vous les nourrissiez du faisceau de votre lampe de poche mais de vos ennemis ?
Lisa Tuttle enfin, avec La plaie. C’est un texte que l’on pourrait ranger aux cotés de son roman Compagnon de nuit. Parmi ses œuvres les plus réussies et les plus dérangeantes, où se trouve toujours de façon sous-jacente la relation homme-femme, et certainement le plus radical dans ce sens. Là où Varley y va de la licence joyeuse et hédoniste, chez Tuttle, nous avons un texte inquiétant, qui n’en finit pas d’interroger le lecteur.

Vous l’aurez compris, voici probablement l’un des meilleurs volumes de l’anthologie. C’est bien simple, il n’y a rien à jeter. Et les auteurs français montrent qu’ils n’ont rien à envier aux anglo-saxons. Nous savions déjà qu’en France on savait écrire de la sf, eh bien preuve est faite que l’on sait également faire du fantastique.
Elle montre également plusieurs facettes qui font du fantastique une littérature à part entière et si particulière. Tout d’abord, son insistance sur les tabous. Le fantastique est par excellence le révélateur de nos angoisses (Andrevon) et de nos tabous (Canal), et il est bien loin de ne se cantonner qu’aux zombies, fantômes et autres vampires. Pas plus en tous cas que la sf ne saurait se cantonner aux ET. Ensuite, le fantastique se prête incroyablement bien à la nouvelle. A chute ou non, certains auteurs (Charles Beaumont, Etchison) excellent à créer une ambiance à nulle autre pareille.
Anthologie-manifeste de la nouvelle fantastique près d’un demi-siècle après la mort de Poe, ce volume nous montre qu’elle ne s’est presque jamais aussi bien porté.




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L'anthologiste
Alain Dorémieux fut de nombreuses années le rédacteur en chef de Fiction, la principale revue de science-fiction et de fantastique en France. Il a réalisé aux Editions Casterman une vingtaine d'anthologies mémorables consacrées à ces deux domaines — dont l'une, Territoires de l'inquiétude, fut en quelque sorte le prototype et le numéro zéro de la série qui rythme désormais les saisons de Présence du Fantastique. Black Velvet, son premier roman, est paru début 1993 dans la collection Présences.





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