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ARN

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22/10/2004
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Les diables blancs

Paul J. McAuley


Les diables blancs
Traduction : Bernard Sigaud
Titre original : White Devils
Première parution : 15 septembre 2005

 Pour la présente édition :

Editeur : Robert Laffont
Collection : Ailleurs & Demain
ISBN : 2221103572

La critique du livre
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Bienvenu dans le jardin d’Eden.

Dans peu de temps la planète sera dépeuplée par la grippe noire et la flore, génétiquement modifiée, contaminera les hommes d’une fièvre plastique aux symptômes monstrueux.
L’Afrique, terre de tous les espoirs et de toutes les misères, sera recolonisée par les firmes transnationales sous couvert d’une communication sans faille sur l’aide au développement, à la reconstruction et l’impulsion au commerce équitable et écologique.

Descente aux enfers.

Le Congo. En son cœur la zone morte, source de la fièvre plastique, un corps ravagé par la guerre civile et à sa tête, Obligate, une firme respectueuse de l’environnement et soucieuse d’éthique écologique.
Nicholas Hyde. Membre d’une ONG, qui relève le difficile pari d’identifier les victimes de la guerre civile congolaise, part en mission vers un probable charnier. Sur les lieux, et malgré une protection rapprochée de soldats brésiliens, il assiste au massacre en règle de l’équipe par de redoutables singes ( ?) Il réussit l’exploit de sauver un bébé et de s’enfuir avec deux autres membres. De retour, l’armée congolaise, malgré sa déposition, ses descriptions précises des agresseurs et le cadavre d’un ‘diable blanc’, lui signifie, menaces à l’appui, que ce sont en fait les rebelles qui sont responsables du massacre des habitants du village et de son équipe. Le bébé disparaît et l’encombrant cadavre aussi. Le village est ‘décontaminé’ par un traitement en règle au napalm. Nicholas Hyde est prié de quitter le pays et un des survivants meurt dans d’étranges conditions. Quel mystère se cache derrière les diables blancs ? Que cherche à dissimuler l’armée congolaise sous contrôle officieux d’Obligate ?

Kenya. Elspeth Faber, auteure d’une thèse anthropologique majeure sur l’Australopithèque, recherche son père sur lequel pèsent les menaces de son ex-femme, Teryl Meade, directrice chez ... Obligate.



Obligate, Obligate. Le mystère des diables blancs palpite au cœur de cette société mais rien n’est simple dans le roman de

McAuley

. Si, dans ce techno-thriller violent, le lecteur comprend rapidement la nature des diables blancs, si le but de leur création est d’un banal, il sera surprit par l’histoire de ces pauvres diables et des intrigues tortueuses qui se nouent autour d’eux. Il est indéniable que Jurassic Park et Michael Crichton planent sur le roman mais la réflexion est plus profonde et les personnages de

McAuley

sont loin d’archétypes. Même la relation amoureuse, inévitable, entre Nicholas et Elspeth prend un certain relief.

Finalement nous avons l’impression de lire un roman à ficelles dont la narration au présent est pesante mais…mais, de sacrés personnages bien construits, rapidement détruits par l’intrigue (la disparition des personnages est une constante chez

McAuley

) ; d’anciens démons auquel nous échappons difficilement : racisme, colonialisme, oppression ; une base scientifique irréprochable, lisible, épurée des longues tirades que nous trouvions dans Féerie. Et une question, qui ou que sont réellement les diables blancs ?




L'Afrique noire dans trente ans. Les choses ne se sont pas arrangées. Le coeur de la forêt primaire a été dévoré. Échappant à tout contrôle, une manipulation génétique destinée à faire produire du plastique par des arbres a donné naissance à la "Fièvre plastique", qui a contaminé la forêt puis les animaux et enfin les humains. Cette Afrique est recolonisée, sous couvert de développement, par des transnationales dont Obligate, dans l'ancien Congo, est le meilleur exemple. La corruption et la violence sont omniprésentes.
Nicholas Hyde a été le témoin d'une escarmouche au cours de laquelle la plupart de ses compagnons ont été tués par des êtres mystérieux. Des sortes de singes, extraordinairement agressifs et capables de manier une arme : les diables blancs. Hyde a réussi à ramener le corps mutilé d'un des agresseurs. Mais ce corps disparaît tandis que l'armée, la police et Obligate tentent de convaincre Hyde que les diables blancs ne sont que des enfants-soldats.
Qui cherche à cacher la vraie nature des diables blancs ? Est-ce Teryl Meade, une biologiste haut placée dans l'organisation d'Obligate ? Elle a naguère travaillé à un projet de parc zoologique destiné à accueillir des espèces disparues, dont les prédécesseurs de l'Homo sapiens. Hyde résiste et, pour faire éclater la vérité, il est prêt à aller jusqu'au fond de l'enfer, au cœur des ténèbres.

Dans ce thriller haletant, Paul McAuley dresse un tableau sombre et réaliste d'un avenir où le génie génétique a bouleversé sans retour l'écologie de la Terre entière.


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2 réponses y ont été apportées. Dernier message le 03/08/2005 à 13h14 par Lisbei

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Cette critique est signée vda
4 réponses y ont été apportées. Dernier message le 24/11/2012 à 09h17 par Lisbei

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