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Traduction : Guy Abadia Illustration : Tibor Csernus Titre original : The genocides Première parution : 1965
Pour la présente édition :
Editeur : J'ai lu ISBN : 2-277-21421-3
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L'avis des internautes (23 réponses)
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RE : Génocides
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25/05/2006 à 20h57
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Il faut avoir en tête que Disch est né dans l'Iowa, c'est à dire en plein coeur du Middlewest. Il a aussi eu une éducation très religieuse.
Cela se ressent nettement dans son livre. Pour autant que je sache, d'après Barets, il a longtemps rejeté la religion, à cause -entre autre- de son homosexualité. Il s'est ensuite retourné vers la religion, et a quelque peu adouci sa vision de l'homme. Mais il n'a pas changé sur sa tolérance, en particulier en matière sexuelle ou d'usage des drogues douces.
Je n'ai pour ma part rien vu de religieux dans Génocides, si l'on veut parler des plantes et de l'élimination des humains, qui est un phénomène strictement ET. La vision qu'il donne du vieux patriarche fondamentaliste, hypocrite et autoritaire ne me parait pas un plaidoyer pour la foi et
SPOILER
la parodie de La génèse qui finit le livre
SPOILER
ne me parait pas non plus un plaidoyer religieux, mais plutôt une revanche de l'auteur sur son enfance et son adolescence.
Ce que confirme d'ailleurs
SPOILER
le refus de la lapidation, et donc la violation de la loi biblique (Le lévitique, 20.10), fait que le patriarche se trouve face à un cas de conscience, et qu'il choisit finalement sa conscience humaine plutôt que la révélation divine.
SPOILER
Pour ce qui est ensuite de la vision humaine, elle me parait hélas fort plausible.
Disch n'a jamais été un optimiste, il n'a jamais cru au Grand Soir, mais il a toujours affiché des convictions démocratiques et laïques, et on pourrait plutôt le classer à gauche en France.
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 "Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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dernière édition : 25/05/2006 à 21h28
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RE : Génocides
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09/08/2006 à 13h45
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Pardon à Olivier, mais personnellement je ne suis pas emballée, et mon avis rejoindrait plutôt celui de zomver (donné suite à la chronique d'Oman).
J'aurais bien aimé avoir le fin mot de l'histoire, par exemple savoir qui sont ces ET exterminateurs (outils d'un dieu ? Peut-être, mais ce n'est pas + évident qu'autre chose). Quoi qu'il en soit, ça me fait l'effet que l'auteur a tout simplement esquivé le problème, et ça m'agace un peu, c'est trop facile ! Cela dit, si vous me dites "c'est pour montrer l'absurde ! Et puis ça pourrait aussi bien arriver.", je n'aurai rien à vous répondre. Enfin, tout ce que je dis n'est que mon avis, bien sûr, et je suis peut-être passée à côté, ou je l'ai lu à un mauvais moment...
Sinon, ce que ça m'a évoqué (en plus des romans que vous avez cités), c'est Malevil, de Merle, où l'on ne sait pas non + ce qui s'est passé, mais où je trouve que l'auteur s'en sort mieux, de façon + ambiguë... mais c'est vrai que dans ce roman il ne s'agit pas d'une éradication délibérée, mais d'un accident (pour autant qu'on puisse le savoir). Pour l'ambiance "campagne", difficile aussi de ne pas penser à Hier les oiseaux, de Wilhelm, mais l'ambiance de ce dernier roman est trop différente, puisqu'il est centré sur le clonage et partant sur l'individualité et la créativité humaines.
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RE : Génocides
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29/11/2006 à 14h41
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Lu en 2 jours ! Je rejoins le clan de ceux qui ont adoré.
Je suis du même avis que vda sur ce point : | | | | | | vda a écrit :
Il est plus facile de survivre à la campagne dans toutes les situations de crises car les vivres sont là-bas (elles y sont élevées ou cultivées), cela n'a rien à voir avec un bon sens supérieur des gens du cru (Orville a très bien su organiser sa subsistance en pleine ville). Quand aux valeurs de la campagne, Disch m'a guérie des séjours verts pour un bout de temps, si les gens de la campagne sont ainsi qu'il dépeint la petite communauté d'Anderson ( ^-^). |
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Mais là-dessus, je serais plus nuancée :
| | | | | | vda :
la question que j'en retire est : faut-il perdre son humanité pour survivre ? où la nature de l'humanité ne se révèle-t-elle vraiment que lorsque la survie de l'individu est en jeu ? |
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Je crois que l'opinion de Disch est plus indulgente sur ces comportements brutaux : Dans les cas extrêmes, les nécessités de la survie font fi de la civilisation et de ses lois. D'ailleurs Alice Nemerov, qui est certainement le personnage le plus modéré et le plus sage du roman l'explique p : 49 : "Et puis, il y avait les cannibales, de pauvres êtres écrasés de culpabilité, pas du tout comme on les imagine. Ils étaient toujours seuls. Par bonheur, je n'en ai jamais rencontré un qui soit à jeun, car cela m'aurait peut-être fait changer d'opinion." Et cette réflexion est développée ensuite par l'auteur.
Quant à la "réflexion" sur la religion : elle n'est présentée ici que comme un instrument de pouvoir ou pour expliquer l'inexplicable ou pour trouver un sens à la vie. Ambivalente : la religion a ses bons et ses mauvais côtés
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RE : Génocides
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29/11/2006 à 14h41
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Lu en 2 jours ! Je rejoins le clan de ceux qui ont adoré.
Je suis du même avis que vda sur ce point : | | | | | | vda a écrit :
Il est plus facile de survivre à la campagne dans toutes les situations de crises car les vivres sont là-bas (elles y sont élevées ou cultivées), cela n'a rien à voir avec un bon sens supérieur des gens du cru (Orville a très bien su organiser sa subsistance en pleine ville). Quand aux valeurs de la campagne, Disch m'a guérie des séjours verts pour un bout de temps, si les gens de la campagne sont ainsi qu'il dépeint la petite communauté d'Anderson ( ^-^). |
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Mais là-dessus, je serais plus nuancée :
| | | | | | vda :
la question que j'en retire est : faut-il perdre son humanité pour survivre ? où la nature de l'humanité ne se révèle-t-elle vraiment que lorsque la survie de l'individu est en jeu ? |
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Je crois que l'opinion de Disch est plus indulgente sur ces comportements brutaux : Dans les cas extrêmes, les nécessités de la survie font fi de la civilisation et de ses lois. D'ailleurs Alice Nemerov, qui est certainement le personnage le plus modéré et le plus sage du roman l'explique p : 49 : "Et puis, il y avait les cannibales, de pauvres êtres écrasés de culpabilité, pas du tout comme on les imagine. Ils étaient toujours seuls. Par bonheur, je n'en ai jamais rencontré un qui soit à jeun, car cela m'aurait peut-être fait changer d'opinion." Et cette réflexion est développée ensuite par l'auteur.
Quant à la "réflexion" sur la religion : elle n'est présentée ici que comme un instrument de pouvoir ou pour expliquer l'inexplicable ou pour trouver un sens à la vie. Ambivalente : la religion a ses bons et ses mauvais côtés
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