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Traduction : Guy Abadia Illustration : Tibor Csernus Titre original : The genocides Première parution : 1965
Pour la présente édition :
Editeur : J'ai lu ISBN : 2-277-21421-3
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L'avis des internautes (23 réponses)
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RE : Génocides
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10/07/2005 à 01h20
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ah, les gars, je vous trouve chaud, là...
quand je disais "un livre assez sombre, qui, pour finir, se lira plutôt bien." je disais ce que j'en disais... je veux dire, oui, c'est un bon bouquin, mais j'irais pas jusqu'à me rouler par terre en me curant le nez, si vous voyez ce que je veux dire...
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 C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
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RE : Génocides
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24/10/2005 à 10h12
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Morca, permets moi de te donner mon avis ;))
J'avais vu quelques points de comparaison avec d'autres oeuvres, des romans (post) apocalyptiques, entre autres ravage et la guerre des mondes:
- Les points communs avec la guerre des mondes.
Difficile de ne pas faire un rapprochement entre ce roman et la guerre des mondes. Génocides intègre des éléments du roman de Wells : une calamité descend des étoiles et décime les humains, sans qu’ils puissent ni comprendre ni résister à ce fléau. Cette calamité se matérialise sous forme d’un ensemencement, puis à la prolifération de la Plante. Et ce végétal va étouffer le reste de la vie, la faune, la flore et les hommes. De la même manière, les Martiens de la guerre des mondes éliminent la vermine humaine, faire table rase de la vie terrestre pour y installer la vie à la sauce martienne sur Terre.
- Les divergences.
Ce qui différencie Les deux romans se trouve au niveau des causes. Disch choisit la vie à la campagne, de gens attachés à la terre, pour poser les causes d’une telle calamité. La plus probable raison est une colère divine : les hommes ont fauté et c’est dieu qui les punit. C’est aussi cette raison qui les pousse à survivre. La foi semble être à la fois une réponse et une raison de se rassembler et tenir. Même si cette foi est parfois une apparence. Encore une fois comme dans ravage (je ne sais pas si les années d’après guerre consistuent une forte période de rejet de la technologie), l’auteur insiste sur le bien fondé de la vie à la campagne, où les valeurs, le bon sens, permettent de survivre à la catastrophe bien mieux que les gens de la ville. C’est peut-être aussi cette autarcie, en quelque sorte.
Car on apprend que ce village était déjà bien isolé avant la chute des villes. Buddy, le héros, le fils du chef de village avait voulu s’en éloigner en partant à la ville, ce qui fut son plus grand crime aux yeux de son père.
Le père, chef de famille, chef du village, qui a plusieurs fils de femmes différentes entretient ce rôle de patriarche, aiguille le destin de sa progéniture, étant son influence comme une pieuvre.
Ce village garde les enfants qui se marient entre eux, on a parfois l’impression que certaines unions finissent par être consanguines, engendrant des dégénérés.
C’est pourquoi la comparaison avec ravage sur le bon sens rural est nuancée à ce stade.
Enfin, cette plante, dont on ne sait rien sauf qu’elle est quasiment indestructrice est un symbole d’échec de cette civilisation. Qui est derrière tout cela ? Pas ou peu d’indices.
Le rythme, très lent au début du roman s’accélère, l’horreur pointe son nez vers le milieu du roman. L’ambiance est très glauque : rivalités fraternelles et progression de la Plante vont précipiter les événements.
Ce qui m'a frappé c'est cette relation entre les personnages, ce groupe de survivants du même village. C'est assez malsain, je trouve: le patriarche choisit ses belle filles, une des femmes passe de frère en frère...
Un peu comme dans une horde où la consanguinité est inévitable.
Ce roman n’est pas très connu mais mérite d’être lu car son écriture est très efficace. Un bon roman.
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dernière édition : 24/10/2005 à 12h35
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RE : Génocides
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25/05/2006 à 12h18
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il a remonté la pile à la vitesse grand v sur le conseil d'Olivier, et si Génocides se lit très vite, tellement il est scotchant, il est d'une noirceur et d'une mysanthropie qui font que je me demande : est-ce que j'aime ou pas ?
ce n'est pas en tout cas la vision de l'Homme que je souhaite avoir (qu'on me laisse mes lunettes à verre rôse).
C'est un peu comme avec le film de Kubrick, Orange mécanique, je sais que c'est du bon, mais, ce n'est pas beau.
Aucun héros ici, ni Buddy, plus éduqué/civilisé que son père et son frère, ni Orville. Aucun pesonnage ne s'en sort indemne, ils sont tous soit à vomir, soit à honnir. Même les enfants et les femmes !
Entre compromission des hommes (cannibalisme assumé avec plus ou moins d'hypocrisie), et destopisme religieux (Anderson qui se prend pour un patriarche rien moins que biblique).
Une vision noire, noire, noire, de cette pauvre humanité réduite au rang d'insecte, de parasite de la plante.
| | | | | | Oman dans ta chronique, tu analyse comme ça :
Disch choisit la vie à la campagne, de gens attachés à la terre, pour poser les causes d’une telle calamité. La plus probable raison est une colère divine : les hommes ont fauté et c’est dieu qui les punit. C’est aussi cette raison qui les pousse à survivre. La foi semble être à la fois une réponse et une raison de se rassembler et tenir. Même si cette foi est parfois une apparence. Encore une fois comme dans ravage (je ne sais pas si les années d’après guerre consistuent une forte période de rejet de la technologie), l’auteur insiste sur le bien fondé de la vie à la campagne, où les valeurs, le bon sens, permettent de survivre à la catastrophe bien mieux que les gens de la ville. C’est peut-être aussi cette autarcie, en quelque sorte. |
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je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi sur ce point. Il est plus facile de survivre à la campagne dans toutes les situations de crises car les vivres sont là-bas (elles y sont élevées ou cultivées), cela n'a rien à voir avec un bon sens supérieur des gens du cru (Orville a très bien su organiser sa subsistance en pleine ville).
Quand aux valeurs de la campagne, Disch m'a guérie des séjours verts pour un bout de temps, si les gens de la campagne sont ainsi qu'il dépeint la petite communauté d'Anderson ( ^-^). Ama, dans ce livre, ni les gens de la campagne, ni les gens de la ville ne sont traités différemment, ils sont tous ignobles, et la question que j'en retire est :
faut-il perdre son humanité pour survivre ? où la nature de l'humanité ne se révèle-t-elle vraiment que lorsque la survie de l'individu est en jeu ?
dans ce roman, il n'y a pas réellement de groupe, mais des individus qui se soumettent à la loi du plus riche personnage du village, du plus fort, de celui qui à le python !
noir, noir, noir
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