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Gui

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Endymion

Dan Simmons


Endymion
Traduction : Guy Abadia
Titre original : Endymion
Première parution : 1996

 Pour la présente édition :

Editeur : Robert Laffont
Collection : Ailleurs & Demain
Date de parution : mai 1996
ISBN : 2-221-08268-0

La critique du livre
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Si Hypérion reste encore à ce jour le meilleur livre que j’ai lu, et si sa suite, La Chute d’Hypérion, compte parmi ces rares séquelles qui valent la lecture, Endymion de son côté donne en comparaison avec les deux précédents l’assez nette impression de se situer parmi les merdes les plus infâmes de la science-fiction, du moins jusqu’à ce qu’on arrive aux 75 dernières pages à peu prés : là, on comprend que l’auteur a bien mené le lecteur en bateau pendant environ 500 pages et que cette fois l’histoire ne se scinde pas en deux parties mais ne compte en fait qu’un seul bouquin dont celui-ci constitue un bien trop vaste prologue, car dilué à outrance et jusqu’au foutage de gueule le plus complet du lecteur, du fan et du consommateur – les trois à la fois : rien que ça.

Au moins, le concept du fleuve Thétys, qui circule de planète en planète par l’intermédiaire de portails distrans, présente un charme certain. Mais si accessoirement Dan

Simmons

daignait nous pondre une intrigue digne de ce nom ou au moins mettre un minimum de sentiments et d’émotions dans son truc, au moins on n’aurait pas l’impression d’avoir perdu de trop nombreuses heures de notre vie à lire les aventures d’un trio de héros qui compte parmi les plus cruches de la création, et sur un radeau dont on espère tout au long du « récit » qu’il finisse au moins comme celui de la méduse. Mais non : ça se termine bien… Et bien sûr de manière à ce qu’on veuille acheter la suite puisqu’il ne s’est rien – mais alors rien – passé pendant les 500 pages du pavé, sauf pour les fameuses 75 dernières où on trouve enfin un peu d’action et de suspense ainsi qu’une ouverture vers – ce qui semble – la véritable essence de l’histoire. Quand je vous parlais d’arnaque…

Bref, le début se montre sympa et assez original avec un pseudo suspense doublé d’un effet de surprise efficace et bien mené. Et ça fait toujours plaisir de revoir ce vieux forban de Silenus qui pète toujours autant le feu – d’ailleurs s’il faut y voir un avatar de l’auteur, c’est une réussite : son argumentaire pour convaincre cette caricature de marines de l’espace d’Endymion de se jeter dans cette mission pour aventurier dégénéré m’a cueilli comme une mariée… Mais sitôt récupérée la petite Énée à sa sortie des Tombeaux du Temps, le récit sombre dans les abysses de la nullité et des clichés les plus éculés de la science-fiction à la E. E. « Doc » Smith ou à la Edmond Hamilton que même le style de l’auteur ne parvient pas à sauver. Heureusement que les « méchants » sont là pour relever le niveau !

Pour entretenir la curiosité du lecteur qui baille de plus en plus en se demandant quand il va enfin se passer quelque chose dans ce mauvais remake de la Rivière sans Retour – et un à la particularité bien particulière de ne pas proposer de sex symbol en premier rôle féminin mais au lieu de ça une héroïne prépubère et, par conséquent, chiante comme la pluie – afin de garder le lecteur éveillé, donc,

Simmons

nous distille ici et là des théories capillo-tractées sur l’essence de l’hyperespace – renommé ici l’« Espace-Qui-Lie », histoire de donner l’impression d’un truc nouveau – et sur la vraie nature de Dieu – rien que ça. On passe son chemin d’autant plus vite qu’on a déjà vu ça quelque part et qu’on a pas vraiment été convaincu la fois précédente non plus… Les méchants, eux, posent déjà beaucoup plus et on ne tarde pas à s’apercevoir qu’on ne poursuit la lecture que pour savoir ce qu’il va arriver à ce malheureux capitaine de Soya et à son trio de gardes suisses, caricatures de marines coloniaux qui deviennent vite très sympathiques – pour dire comme on est tombés bas…

Les fans d’Hypérion et de sa suite ne devraient ouvrir ce livre sous aucun prétexte ou ils le regretteront. Si c’est trop tard pour vous, je veux bien parier que vous avez déjà lu sa suite, L’Éveil d’Endymion, au moins pour obtenir la certitude que ça ne pouvait pas être pire. Si ce n’est pas le cas, je vous le confirme : c’est mieux, en effet, mais en toute franchise il n’y avait aucune difficulté – reste encore à prouver que connaître la fin du cycle vaut vraiment de s’infliger cette torture qu’est la lecture d’Endymion




Endymion est la suite d'Hypérion (Prix Hugo 1991) et de La Chute d'Hypérion. Bien des énigmes demeuraient, qu'Endymion ranime.
La saga d'Hypérion, ainsi augmentée par Dan Simmons, est probablement la seule, dans toute l'histoire de la Science-Fiction, qui puisse rivaliser avec Dune.
Sur Hypérion, 274 ans après la rupture entre la civilisation humaine et les Intelligences Artificielles, une petite fille, Énée, surgit du labyrinthe du Sphinx. Elle est porteuse d'une prophétie qui en fait un enjeu de pouvoir.
Fille de Keats, le cybride issu des Machines, et de l'humaine Brawne Lamia, elle serait, aux yeux de l'Église devenue toute-puissante, une créature des machines, et doit être neutralisée. Mais pour Martin Silenus, le très vieux poète des Cantos et l'un des héros d'Hypérion, Énée doit sauver l'humanité et retrouver la Vieille Terre.
Silenus charge donc Raul Endymion de l'enlever, au nez et à la barbe de la redoutable Garde Vaticane, vers une destination mystérieuse. Contre toute attente, il réussit. Sur l'ancien navire interstellaire du Consul, Énée, Endymion et l'androïde A. Bettik, fuient le père capitaine de Soya lancé à leurs trousses.
Suivant le trajet de l'ancienne rivière Théthys qui, du temps des portes distrans, sillonnait l'hyperespace, ils traversent une série de mondes plus dangereux les uns que les autres.





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