Croisière sans escale

Hello, girlfromspace.

Je finirai bien par jeter un oeil à ce classique ; Aldiss est un auteur qui m'intrigue, par son côté touche-à-tout.

J’avais bien aimé son premier recueil en VF, L’espace, le temps et Nathanaël (c’était dans un lointain passé : je pense à le relire…) ainsi que les nouvelles, plus récentes et joliment mélancoliques, du cycle Supertoys (base du A.I. de Spielberg, via Kubrick).

Ces dernières te plairaient peut-être, étant donné que tu as apprécié L’homme bicentenaire, aux thématiques proches…

Bonjour à tous,
Voilà je viens de terminer la lecture de ce "classique"...
Je vais le mettre avec les autres, bien rangé sur une étagère et il y restera certainement longtemps....
Classique ? ??
Certe l'idée est bonne, mais pas nouvelle, même en 58.
J'ai trouvé le personnage de Complain difficile à cerner à tel point que je me suis demandé régulierement si Mr Aldiss le cernai bien lui même.
Les personnages sont tous très changeant, trop changeant et trop souvent pour etre crédibles.
Et puis que deviennent certaines pistes ? les rats intelligents, qui enlevent/elevent d'autres animaux qui deviennent télépathes ? ils avaient certainement une destinations dans cette histoire, une raison d'être...
Des personnages qui sont morts et puis qui sont plus morts que l'on veut tuer et puis qu'on veut sauver...
Bref ce livre m'a laissé une impression d'être mal maitrisé au niveau de l'histoire comme au niveau des personnages et la fin confirme ce sentiment : incohérente, abracadabrante
Bon enfin ça y est, ça c'est fait, il est sur l'étagère...

		jeanjean : Classique ? ??

Considéré comme tel, oui ;
ce qui ne n'empêche nullement de lui trouver maints défauts et/ou de ne pas en apprécier la lecture...

Dans la Science fiction encyclopedia de Clute et Nicholls :
"Aldiss's first novel, Non-Stop (1956 Science Fantasy #17; exp 1958; cut vt Starship 1959), is a brilliant treatment of the Generation Starship and also the theme of Conceptual Breakthrough in a kind of spacegoing Ruined-Earth society; it has become a classic of the field and in 2008 was awarded a retrospective British Science Fiction Association Award for best novel of 1958."







PS : je m'aperçois que paraît ce mois-ci, outremanche, un recueil d'articles et réflexions de l'auteur :

L'incipit du roman me plaît bien :

"Une communauté qui ne peut pas ou ne veut pas concevoir à quel point la place qu’elle occupe dans l’univers est insignifiante n’est pas vraiment civilisée."



PS : je remarque que j'ai écorché ton pseudo dans mon précédent message, Jean-jean : mes excuses.

J'apprécie beaucoup Aldiss et cet incippit me parle beaucoup..!

Oh la, Aldiss visu photo, c'est Helliconia, l'hiver..!!

Me too.

Salut Jim, merci du tuyau.
A part celui là, je n'ai rien lu d'autre de cet auteur, mais je vais m'y mettre.

Lu ce roman de Aldiss récemment, bien qu'il y ait des incohérences certaines, il ne faut pas oublier que c'est son premier et pour l'époque il apportait quelque chose au thème (enfin il me semble).

N'étant pas réfractaire à "l'age d'or de la science fiction", j'ai bien aimé la lecture de ce romans, jusqu'à sa conclusion. Sans être un chef d'œuvre, il peut être aussi une bonne entrée en matière pour un lecteur débutant.

Je me suis procuré ce roman d'Aldiss. Les qualités et l'attachement que vous lui prêtez collent parfaitement à mon ressenti d'un autre roman de Blish qui fait partie de mes classiques préférés, il s'agit d'Un cas de conscience qui a été écrit la même année en 1958. Une SF bien écrite.