bravo, Lacroute... !!! il est vrai que Ione était proche de la solution en posant à la fois flash gordon et le vaisseau en forme de... suppositoire...
Je vous laisse une critique glané sur le net, car je n'ai pas vu ce film...
Flesh Gordon (à ne pas confondre avec Flash Gordon) de Howard Ziehm et Michael Benveniste (Etats-Unis, 1974) concentre les thèmes principaux de la bande dessinée en les poussant à l'extrême de la parodie. Flash Gordon, ce héros au coeur pur, défenseur de l'ordre moral, à mi-chemin entre la science-fiction et les chevaliers de la Table ronde, est devenu Flesh Gordon. L'éclair s'est fait chair et de la chair , il y en a en grande quantité, étalée, débordante, tripotée. Où sommes-nous? Ailleurs. Dans un passé révolu, puisque le film reprend l'époque de la bande dessinée, les années trente; dans un espace qui, lui, appartient au non-vu, de l'ordre de la futurologie délirante. La terre vient d'être précipitée dans une épidémie d'hyper-activisme sexuel. Impuissantes à endiguer le phénoméne, les autorités politiques font appel à Flesh et donc à l'héroïsme, à la vertu, enfin à la puissance sempiternelle des vraies valeurs morales. Flesh part en croisade à l'assaut du Rayon Sexe, localisé sur la planéte Porno. D'épreuves en épreuves, il viendra à bout du Dieu-monstre, "idole colossale de toutes les perversions", sorte de King-Kong du sexe, que le tyran local vénére.
Satirique, ce film est un grand éclat de rire hénaurme et ubuesque qui tente de mettre en question la pornographie dans une parodie interplanétaire hyper-porno. L'escalade dans l'audace a un côté défoulant. Il est beaucoup plus ambigu par contre de faire accepter à la conscience sociale du spectateur que le mal du sexe appartient à la petite histoire d'une époque révolue et que son origine est chimérique et lointaine.
En dehors de son aspect sexuel très marqué, ce film s'inscrit , par ses composantes multiples et hétéroclites, dans la lignée de l'héroïc-fantasy, à cheval entre l'épopée chevaleresque et la science-fiction.
et puisque vous êtes toujours là, encore un photogramme (heu, si vous en avez marre je sors, hein... :) - plus facile, mais bien oldie...