Vos coups de coeur en Masque SF

La collection Le Masque SF, qui apparaît ces derniers temps sur le forum et dans les chroniques, reste pour moi un territoire vierge de toutes lectures.
Le fait que les auteurs les plus courus du genre n'y soient pas représentées par leurs oeuvres les plus emblématiques m'en a éloigné dans un premier et je n'avais, jusqu'alors, pas songé à rattrapper ce retard.

Si vous avez lu des titres de cette collection, merci de me faire partager vos coups de coeur.



PS: concernant Franz, j'ai pris note des oeuvres de Paul Van Herck et James White.

Ah v'là un topic qu'il me plaît! :))))

La collection Masque SF dont je suis un afficionado invertebré, euh invéteré, a ceci comme charme qu'elle mélange sans coup férir âge d'or et SF moderne(on parle à l'époque des 70's), SF anglo saxonne et française donc si je puis y établir une quelconque classification c'est avec un plaisir non dissimulé que je me livrerai à l'exercice.

Tout d'abord un lien pour le site qui fait autorité en la matière:
http://users.info.unicaen.fr/~fournier/masqueSF/masqtab.html
Je conseille de s'y ballader il y a toutes les 4° de couv' des 116 bouquins ainsi qu'un historique de cette trop brève collection

On y trouve quelques Dick originaux pour les inconditionnels avec
le voyageur de l'inconnu
le prisme du néant
les marteaux de Vulcain
l'homme variable
les chaines de l'avenir
les joueurs de Titan
message de Frolix 8
Egalement quelques délicieux cycles:
Skaith par Leigh Brackett
Les loups des étoiles par Edmund Hamilton (réédité chez Lunes d'encre)
Earl Dumarest de EC Tubb

Et puis des inédits de quelques grosses pointures classiques genre Asimov, Van Vogt, Heinlein, Clarke, Herbert, Anderson etc...

La liste de mes chouchous:
Paul Van Herck: Cresudi dernier, Caroline oh Caroline
James White: L'hopital des étoiles , chirurgien galactique
Jack Vance: Les domaines de Koryphon, les balladins de la planète géante
Spider Robinson: le bar du coin des temps
Marion Zimmer Bradley: chasse sur la lune rouge
Robert Silverberg: la semence de la terre
Paul Hanost: Le livre des étoiles
Harry Harrison: l'univers captif
Fritz Leiber: le grand jeu du temps (Hugo 59)
Frederick Pohl: l'ère du satisfacteur

Cette collec' c'est vraiment trop de la balle!
Le seul navet que j'y ai trouvé, c'est le n° 100, le fusillier Cade qui est une bouse infâme.

		Citation : La collection Le Masque SF, qui apparaît ces derniers temps sur le forum et dans les chroniques, reste pour moi un territoire vierge de toutes lectures. Le fait que les auteurs les plus courus du genre n'y soient pas représentées par leurs oeuvres les plus emblématiques m'en a éloigné dans un premier et je n'avais, jusqu'alors, pas songé à rattrapper ce retard Si vous avez lu des titres de cette collection, merci de me faire partager vos coups de coeur.

je suis comme Franz, à savoir que je les ai tous (les 116, bien que l'on puisse discuter ce nombre parce qu'il existe certaines particularités) et presque tous lus.

Dans l'ordre des numéros, il revient en mémoire (excusez-là elle est un peu paresseuse vu le temps écolué) :
Sentinelle de l'espace - E F Russell (thème de l'homo supérieur, un peu Vanvogtien mais plutot sympa, du travail de pro)
La ville sous globe - E Hamilton (déplacement temporel d'une ville, idée originale)
Le pont sur les étoiles - Gunn (qui n'est d'ailleurs pas cité sur la couverture) & Williamson (du space opéra politique de bonne facture)
Lumière cendrée - A C Clarke (fort réaliste)
Les 'Krishna' de L S De Camp (du bon planet opéra dépaysant) : Zei, La main de Zei & Chasse cosmique
Caroline oh Caroline - P Van Herck (complètement déjanté, l'autre Crésudi dernier ? est pas mal malgré une idée connue)
Les anthologies de Lecomte qui présentent des textes forts (Leiber, Van Vogt...) Les pièges de l'espace & Les champs de l'infini
Les deux 'Guerre modificatrice' de Leiber, un des sommets de la collection
Les deux White (mais je suis partiale, j'ai tous les autres)
La vie éternelle - J Vance (du Vance atypique loin des effets depaysants, pour moi le meilleur livre de tous).

Je pourrais en citer d'autres, tellement les souvenirs agréables reviennent.

En résumé, une collection sans beaucoup de chefs d'oeuvre mais avec un niveau assez relevé et plutot homogène.

sandrine

		Citation : je les ai tous (les 116, bien que l'on puisse discuter ce nombre parce qu'il existe certaines particularités)

Il existe en effet des couvertures différentes pour au moins deux ouvrages à ma connaissance:

Les chaines de l'avenir de Dick
Les courants de l'espace de Asimov
Mais ma collectionite ne va quand même pas jusque là :))

		Citation : Il existe en effet des couvertures différentes pour au moins deux ouvrages à ma connaissance: Les chaines de l'avenir de DickLes courants de l'espace de Asimov. Mais ma collectionite ne va quand même pas jusque là :))

il existe aussi un certain de titres qui ont été réédités à l'identique (Barrière Mentale, Le point oméga par exemple), chose que l'on ne peut découvrir qu'en regardant les dernières pages où sont listés les derniers parus (meric de ces infos à mon cher et tendre).

sandrine

Espace vital de Asimov
Est un receuil de nouvelles qui m'a fait découvrir Asimov et il contient a mes yeux une excellente nouvelle sur les robots!

Et L'ère du satisfacteur de Frederick Pohl je l'ai dans ma bibliotheque mais j'ai pas encore eu le temps de le lire!! Mais rien que le titre j'en salive déjà!!

		Citation : Espace vital de Asimov Est un receuil de nouvelles qui m'a fait découvrir Asimov et il contient a mes yeux une excellente nouvelle sur les robots!

Laquelle ?

Effet miroir, mais apres verification il se trouve aussi dans Nous les robots.

...

J’ai lu il y a peu le roman de Vercors : Les animaux dénaturés. Ce qui m’a donné envie de relire un petit roman que j’avais peu apprécié lors d’une première lecture : Les hommes de poche de H. Beam Piper .

Ces deux livres présentent en effet le même thème : comment savoir si une espèce est "sapiens" ou pas ?

Eh bien je reviens sur mon premier jugement.

Abordée de façon certes plus philosophique chez Vercors, la réflexion sur le propre de l’homme et les spécificités de la sapience est traitée de façon beaucoup plus ludique chez H. Beam Piper qui manie finalement fort bien le sense of wonder.

Bref, une SF à papa qui m’avait un peu rebutée mais bien plus distrayante que le roman de Vercors et finalement loin d’être aussi niaise qu’il m’avait paru au premier abord (Un effet de la couverture peut-être ?)

Oups! J'ai fait une "réponse" au lieu d'éditer mon précédent message que du coup j'efface

Edit: Je viens de voir que Franz a signalé une suite à ce bouquin (qu'il n'a d'ailleurs pas trop apprécié): Tinounours sapiens