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Sujet proposé le 14/11/2005 à 13h27 par zomver |
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RE : Utopiales 2005: bilan et impressions
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19/11/2005 à 10h15
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| | | | | | Citation :
Par contre là j'abonde (mais avec des réserve en ce qui concerne la production SF) : <<Le fascisme du XXIème siècle est le politiquement correct, c’est celui des bons sentiments." >> |
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Il y a comme un problème de terminologie avec l'expression "politiquement correct", qui peut prendre des sens très variés. L'article (contestable et contesté, voir la page "discussion") de Wikipédia en français...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Politiquement_correct
... le montre bien, notamment avec la phrase suivante :
| | | | | | Citation :
Avec le temps, chaque groupe prétendant détenir la vérité idéologique, politique, sociale ou religieuse, a fini par considérer qu’utiliser d’autres termes que les siens n’était pas politiquement correct. |
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L'article Wikipédia en anglais (tout aussi discuté) est plus explicite encore :
http://en.wikipedia.org/wiki/Political_correctness
Ce que je veux souligner, c'est que l'expression "politiquement correct" est plutôt employée de nos jours par des gens de "droite" pour désigner des idées ou des habitudes de "gauche", qu'elles méritent ou non ce qualificatif. La dérive du sens avec le temps me semble flagrante. Et je ne parle même pas du retournement qui consiste à le qualifier de "fascisme", sinon Panchard va encore se fâcher pour de mauvaises raisons.
Pouf, pouf. Avant d'accuser quelque chose d'être une forme de fascisme, on définit le quelque chose en question. Nous sommes en plein dans une dialectique qui me rappelle, allez savoir pourquoi, celle de notre ami Sylvain.
On peut aussi se demander ce que veut dire Panchard quand il parle de "bons sentiments", expression elle aussi considérablement galvaudée. ça peut être quasiment synonyme d'humanisme (encore un terme mis à toutes les sauces) et/ou de droits de l'homme, mais aussi de bêtise gnangnan, etc.
En résumé, le sens de cette phrase n'est pas clair du tout. Il dépend totalement des opinions politiques de son auteur. En un sens, elle est suffisamment bateau pour susciter une large adhésion. Mais possède-t-elle un sens ?
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 « Fuck the mundanes of Mainstream, the elitists of Literature. We’re Genre and proud of it. » (Hal Duncan)
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03/11/2005
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RE : Utopiales 2005: bilan et impressions
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19/11/2005 à 11h01
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Tu dis : <<"politiquement correct" est plutôt employée de nos jours par des gens de "droite" pour désigner des idées ou des habitudes de "gauche", >>
Je me demande si ce n'est pas plutôt déconnecté de l'appartenance politique. Les politicards sont les champions du retournement de veste. A tel point qu'on ne sait plus vraiment ce qui est de gauche ou de droite. Le "politiquement correct" tant décrié est ce qu'on veut tourner en dérision chez l'adversaire. Comme disait machin (pas la tête !) : l'ennemi c'est l'autre. (appliqué à la politique)
<<Pouf, pouf. Avant d'accuser quelque chose d'être une forme de fascisme, on définit le quelque chose en question. >> L'ennui c'est "qui" fait la définition.
<<On peut aussi se demander ce que veut dire Panchard quand il parle de "bons sentiments", ...>> Ouais, humanisme, sûrement. Tous ces trucs traditionnellement de gauche et passés à l'ouest pour servir d'alibis.
<<En résumé, le sens de cette phrase n'est pas clair du tout. Il dépend totalement des opinions politiques de son auteur.>> Oui, le sens peut même être méchament extrémiste (de gauche ou de droite)
<< En un sens, elle est suffisamment bateau pour susciter une large adhésion. Mais possède-t-elle un sens ? >> peut-être pas de sens, mais une vocation paradoxale : son auteur gonfle sa bannière personnelle, en utilisant les armes d'un Enarque (Ecole Nationnale d'Arnaque) tant décriées par lui.
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RE : Utopiales 2005: bilan et impressions
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19/11/2005 à 18h49
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Heu..! Sinon, comme çà, entre les guillemets des paranthèses, notre "Karrément Grandiose Bourlingueur", est-il passé du verre virtuel et forumique au verre version "Tournée générale Spéciale Utopiales" arrosant les membres de CSF..? Notre bien-aimé Webmaster est-il homme de paroles..?
Ps: C'est juste pour savoir si je dois les tenir, les miennes de promesses alcoolisées..! Lire ce qui suit..! Non non, ce ne sont pas des pattes de mouches imbibées d'Encre de Chine courrant sur le papier..!
RePs: l'absence de réponse de l'intéressé ou de l'une ou l'un des chanceux utopaliens équivaudra à la présence de hérissons au fond du porte-crédits KGbique..! Ce bienheureux silence me dédouanera de tout arrosage collectif à venir, soulageant des finances douloureuses et incertaines..!
Ce genre d'alinéa en tout petits caractères est, comme de bien entendu, rejeté en bas de page et ne peut, malgré tout, prétendre être passé inaperçu, il est contractuel..!
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dernière édition : 19/11/2005 à 18h56
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RE : Utopiales 2005: bilan et impressions
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19/11/2005 à 19h33
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Perso, plusieurs choses m'ont passablement énervé dans l'intervention sur Dieu et la SF.
Tout d'abord, l'attitude du "modérateur", toujours monsieur G.Royer. Le débat était organisé de la sorte : une question. Réponse de Bordage et Lehman allant sur un versant mystique, sacré etc. Une réponse de Morrow versant athée. Puis l'animateur de revenir au final au prêtre, pour dire, en gros : vous avez entendu ce qu'on dit Bordage et Lehman ? Genre, l'autre, là, il ne fait pas mousser le bain à bon dieu, alors faisons comme si on avait rien entendu...
bon...
Le prêtre m'a profondément irrité, dsl zomver :))
Je me souviens du truc : j'ai écrit une lettre à Gagarine, celui qui avait dit qu'il avait été dans l'espace et qu'il n'avait pas vu dieu... et on sait dans quelles circonstances il avait du le dire... ouarf ! (Tu te rappelles zomver de notre supposition : Dieu s'est caché car c'était des communistes). Que je sache, les américains n'ont pas vu Dieu non plus, mais surtout, si, aujourd'hui l'un deux osait dire ça (cad : une certaine vérité), il se ferait lyncher par certains...
beu...
Et aussi, le coup de dieu et des "petits dieux quelque soit le nom qu'on leur donne". Je ne sais plus de quoi il était question, mais ce rapt logique, qui consiste à dire que si tu appelles ça autrement, de toute façon c'est un dieu, perso, ça m'énerve...
en plus, j'ai pas trouvé qu'on parlait de sf plus que ça...
J'aurais d'autres plaintes, mais comme ce n'est pas vraiment de la sf, c'est pas la peine...
Pour revenir à la sf, je ne sais pas si | | | | | | Citation :
le steampunk est une littérature d'images jouissive mais vaine qui rejoint la fantasy. |
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comme dit T.Day.
C'est peut-être le cas, mais je ne vois pas pourquoi cela serait intrinsèque au genre. Ni même à la fantasy d'ailleurs.
Le lendemain, T.Day avançait l'idée que la sf devait s'occuper du présent, pour montrer où les logiques contemporaines peuvent nous emmener...
J'ignore si c'est en cela que le steampunk et la fantasy lui paraissait vouée au ludique. Mais je trouve qu'on peut se permettre autre chose, et ça peut parler. Une figure héroïque, peut, amha, être importante à poser, et dire beaucoup de choses. Même si le héros est dans les étoiles, ou au XIXème, voire même dans un monde magique.
Spinrad n'avait pas l'air forcément d'accord, d'ailleurs, lui qui avait commencé "la sf, quels territoires explorer" en parlant des étoiles, les planètes et de ce qu'on apprend sur elles. Il tentait visiblement (hélas son français est incompréhensible) d'appuyer une sf visionnaire, ce qui semblait sonner comme quelque chose qui va au-delà des contingences du moment, et s'opposer, en un sens, à la vision de T.Day...
J'avoue que mon oeuvre favorite reste le TAZ de Brunner, je ne m'oppose donc pas à une sf d'anticipation clairvoyante. Mais je ne trouve pas qu'elle soit la seule possible. Et je me demande même parfois si la catastrophe annoncée n'a pas un effet par trop médusant... pour un pessimiste dans mon genre, c'est un comble :D
edit_____________
tiens, un message de Lacroute... la vache, combien de temps j'ai mis à écrire ça ??? :)
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 C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
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dernière édition : 19/11/2005 à 19h56
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RE : Utopiales 2005: bilan et impressions
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20/11/2005 à 12h47
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| | | | | | morca :
Le prêtre m'a profondément irrité, dsl zomver :)) |
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Rrrooohh ! Menfin ! Tu es d’une grande irritabilté, morca ! ;P
Il était intéressant ce druide. Moi ça m’a fait plaisir d’entendre un religieux accepter la notion de remise en cause. Après avoir dit "Dieu est la référence ultime à autre chose", il a expliqué sa pensée en disant que selon lui, la démarche mystique était de toujours accepter d'" outrepasser" sa croyance. C’est tout de même un témoignage d’ouverture, nan ?
De plus, il a, amha, cité à bon escient Teilhard de Chardin dont il me semblait effectivement opportun d’évoquer dans ce débat, les réflexions sur la noogénèse et la noosphère (tiens phonétiquement, ça me rappelle le nom d’un site, pas à vous ? ;P), qu’on y adhère ou pas, je précise.
Maintenant, c’est sûr, ce soir, je ne vais pas pour autant aller aux vêpres. ;D
| | | | | | morca :
en plus, j'ai pas trouvé qu'on parlait de sf plus que ça... |
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C’est effectivement un des reproches que l’on est en droit de faire à cette table ronde. Les références SF ont été bien maigres. On a plutôt eu droit à des positionnements personnels des auteurs vis-à-vis de la religion et de la démarche mystique, du sacré , de leur relation aux mythes. (Il semblerait que James Morrow soit adepte du Baygon).
C’était intéressant mais cela n’aurait pas dû constituer l’axe majeur du débat.
Aucune tentative de panorama des œuvres où la religion occupe une place centrale n’a été faite.
Quelques œuvres ont cependant été citées au coup par coup mais très peu au regard de la production science-fictive traitant du sujet. James Morrow a parlé de ses romans (et notamment de En remorquant Jehovah que j’ai réellement envie de découvrir) et du SDA, une "célébration païenne" selon ses propres termes. Pierre Bordage a évoqué La trilogie des prophéties.
Peut-être quelques autres oeuvres ont-elles été citées mais aucune vision synthétique du sujet n’a émergé à aucun moment. Dommage ! Mais un tel sujet en seulement une heure et demie…
Ajoutons que la phrase de conclusion de l'animateur était pour le moins expédiée:
"Si Dieu est dans la SF, c'est parce que c'est nécessaire".
Ca sent quand même légèrement la pirouette. Mais la question que je me pose est la suivante: aurais-je fait mieux ?
Assurément non.
Bon, là je dois y aller…
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 "Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent." (Le troupeau aveugle – John Brunner)
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dernière édition : 20/11/2005 à 12h50
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