The Horror ! The Horror !

Des anthologies horrifiques traduites, on n’en voyait plus si souvent, alors signalons-en deux :

_ Classe tous risques , par Stephen King et Bev Vincent, (actuellement en librairies)
sur le thème de l'aéronautique ;

_ Shining in the dark (à paraître en octobre), anthologie suédoise réalisée à l'occasion
des 20 ans d’un site dédié à Stephen King.

Dans les deux cas, tous les textes sont de fraîcheur variable (de 2018, on remonte respectivement à 1891 et 1843, avec Ambrose Pierce et Edgar Poe), mais c’est déjà
ça de pris, et il y a quand même quelques noms d’auteurs peu diffusés en France.


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Du côté de la v.o., j’espère voir réalisé un projet d’anthologie qui me tente fortement :
The Endless, par Jennifer et Robert S. Wilson.

La thématique horreur/SF, les auteurs annoncés (Barron, Llewellyn, Evenson, Bulkin, Langan : ce sont les cinq premiers noms qui m’attirent dans la vague US actuelle) et même la jolie illustration (quoique j'aurai préféré moins de rose : on sent l'influence du film récent, La couleur tombée du ciel) me donnent l’impression que l’antho a été pensée pour moi : merci, amis américains ! ^^

Bon, c'était hier, mais autant commencer l'année par un anniversaire (et non un avis de décès...), alors bon anniversaire à l'anthologiste Ellen Datlow !

Cette grande dame du genre, que ce soit dans le domaine de l'horreur, de la fantasy ou de la science-fiction, a eu droit récemment à une sorte de Livre d'or :




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Et bonne année à tous les CSFeux et CSFeuses !

Double actualité française pour l'auteur Paul Tremblay :


_ L'adaptation de The cabin at the end of the world est dans les salles sous le titre Knock at the cabin.

La parution du roman (prix Bram Stoker 2018) suivra en février.
L'écrivain révèle que si les deux premiers tiers du film sont assez fidèles au texte, le dernier en diffère considérablement.



_ Son avant-dernier roman Le chant des survivants est en librairie (depuis octobre, en fait, mais je ne le découvre que maintenant).
C'est une histoire d'infectés, par une "super-rage" échappée d'un laboratoire.
(comme le livre est sorti peu après le début de la pandémie de Covid-19, certains imbéciles ont reproché à l'auteur de surfer sur l'actualité tragique alors que le récit a bien entendu était conçu bien avant.)

		Citation : _ L'adaptation de The cabin at the end of the world est dans les salles sous le titre Knock at the cabin.

Quand je vois Shyamalan, je m'attends toujours au pire...

Je n'en attends pas du bien non plus ; c'est pourquoi je passerai mon tour.
(J'aimais pourtant bien les films de Shyamalan, du Sixième sens au Village : ça commence à dater.)

L'intérêt que je vois à cette première adaptation de Tremblay, c'est que ça pourrait relancer la production de celle de A head full of ghosts, annulée en raison de la pandémie.
Le roman (Possession, en v.f.) m'avait beaucoup plu.

Ce n’est pas en anglais, mais c’est au moins aussi scotchant que Tuttle à son meilleur (Compagnon de nuit) pour le malaise féminin, du Rosemary’s baby pour l’empathie étouffante, du Cronenberg pour le corps, et une chute qui n’est rien moins qu’un modèle du genre.
C’est L’immaculée conception de Catherine Dufour, qui lui a valu un GPI plus que mérité.

Un texte inoubliable, de ceux dont on ne se remet pas.

		Olivier : L’immaculée conception de Catherine Dufour

Mince, je n'arrive pas à me rappeler si je l'ai lue ou non
(le fait que si c'est le cas, elle ne m'ait pas marqué ne veut pas dire grand chose : différents lecteurs, différentes humeurs, etc.)

À (re)lire, donc.

Pareil il faudra que je demande à Gracie de me le renvoyer (au bon vieux temps des trocs) :)

		Citation : Mince, je n'arrive pas à me rappeler si je l'ai lue ou non (le fait que si c'est le cas, elle ne m'ait pas marqué ne veut pas dire grand chose : différents lecteurs, différentes humeurs, etc.)

Initialement paru dans Lunatique, et reprise dans L'accroissement mathématique du plaisir.

Info reprise du forum du Bélial :

Erwann : "Ça faisait longtemps : contrat signé pour Things Have Gotten Worse Since We Last Spoke d'Eric LaRocca ! Il s'agit d'une novella très particulière, tenant davantage de l'horreur psychologique que du fantastique. Un coup de cœur pour ma part.
Commentaire du boss après que je la lui ai fait lire : « C’est raide, hein… »
Ouais, c'est raide.
La traduction sera assurée par Mélanie Fazi."

Ce titre avait fait sensation en 2021.
Il bénéficia d'une conjonction d'éléments : le texte en lui-même, bien sûr ; une phrase marquante mise en exergue ("Qu'as-tu fait aujourd'hui pour mériter tes yeux ?"), un regain d'intérêt du lectorat US pour le format novella (publiées à l'unité, en chapbook) et surtout une illustration de couverture (signée Kim Jakobsson et Ira Rat), baconienne, qui devint virale.

Je serais curieux de le lire.