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Il est vrai que la sf a un penchant pour les dystopies, qui sont effectivement des univers intéressants.
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Yes. Il est certain qu'un modèle "fictif" politique ne peut être le centre d'interêt d'une oeuvre de SF qu'à partir du moment où il est dystopique, (
1984,
le meilleur des mondes et
Farenheit 451 en étant de parfaits exemples). Peut être qu'un modèle utopique mis en avant dans une oeuvre ne ferait il passer celle ci pour un doux conte pour adolescent... Ou alors on tombe dans la propagande outrancière, ridicule de manicheisme comme pouvaient l'être les éditions
kesselring ou des auteurs comme
David Maine.
Cela n'empêche pas bien sur un bon nombre d'auteurs d'essayer de faire passer un peu de leur convictions politiques dans leurs bouquins, qu'ils soient d'un coté (je pense à la joyeuse bande de
neocons qui sévit chez
Baen Books par exemple ou de l'autre (genre
Ken McLeod).
Je crois sincérement qu'un paysage politique cohérent, quelque soit sa couleur, est un élément majeur d'une bonne oeuvre de SF. L'exemple ultime étant pour moi le livre univers par excellence:
Dune où les interactions politico-economico-religieuses sont particulièrement fouillées.
Toujours dans le domaine du système politique au coeur de l'oeuvre SF, il me semble qu'un bouquin déclenchant des réactions aussi diverses que variées mérite d'être cité:
Starship Troopers. Ce n'est amha pas une oeuvre militariste ou fascisante (de toute manière, un gaucho = 1 balle ;-D), mais une digression intéressante sur une eventuelle évolution des sociétés libérales déresponsabilisantes vers une sorte de décadence entropique. La solution évoquée par
Heinlein: le concept de citoyenneté non obligatoire mais liée à une période de service (sacrifice?) au bénéfice de la communauté est assez intéressante.