Que lisez vous en Sf et fantasy en novembre ?

		Citation : Pour âmes perdues, bonne chance, je suis en train de le finir et je le classerai sûrement dans les daubes cosmiques (j'attends la fin): il ne s'y passe rien du tout, les vampires sont risibles (même pas en fait: ils sont à chier)

Je ne suis pas du tout d'accord.
Je trouve qu'il s'agit au contraire d'un premier roman étonnant de maitrise. Le passage de l'adolescence humaine à l'âge adulte vampire de Nothing, entre les deux figures de son père et du barman est très bien rendu.
J'aime beaucoup le coté roman d'initiation et roman psychologique (façon Benjamin Constant revu par Led Zep') de ce livre, qui a en outre le mérite de déboulonner une bonne fois pour toute les clichés romantico-gothiques sur les vampires que l'on trouve chez Rice (auteur qui m'irrite au plus haut point).

Sinon, question vampire, le mélange western/uchronie fantastique de Wayne Barrow est fort agréable. L'irruption de personnages réels (Mark Twain) dans le roman n'est pas sans rappeler par certains cotés L'instinct de l'équarrisseur.

		Citation : ce livre, qui a en outre le mérite de déboulonner une bonne fois pour toute les clichés romantico-gothiques sur les vampires que l'on trouve chez Rice (auteur qui m'irrite au plus haut point).

desolé pour toi mais moi je trouve que les romans de Rice son de tres bon livre!
En outre je pense qu'il est vrai que les abituels clichés sur les vampires commences a bien faire! Y'EN A MARRE! MERDE! faitent un effort!(je parle aux auteurs faut pas m'en vouloir)

		Citation : l faut savoir qu'il existe deux versions de cet ouvrage (en VO & VF d'alleurs). Une qui comprend 5 nouvelles et une qui en comporte 6 (Le bateau blanc est ajoutée).

Merci pour cette *précieuse* précision.
Evidemment j'ai lu la plus ancienne version (trouvée chez un bouquiniste).
La nouvelle en question apporte-elle un plus dans l'ensemble du livre ? A quel moment intervient-elle ? (les nouvelles sont chronologiques pour ceux qui n' auraient pas lu le livre). Quels personnages met-elle en scène ?
Dois-je me dégotter la version complète ?

Lacroute :

		Citation : Je plussoie d'enthousiasme..! Pavane est, AMHA, une des meilleures uchronies..! Six nouvelles articulées/imbriguées l'une dans l'autre..!

le seul point qui m'a gênée est la fin (le Coda qui est, si mes souvenirs sont bons la partie rajoutée aux nouvelles initiales), avec l'intrusoin 'forcée' de l'auteur qui intervient pour la première fois dans le livre en mettant en parallèle l'uchronie et notre histoire réelle (avec par exemple une comparaison avec la barbarie nazie). Outre que cela arrive comme un cheveu sur la soupe, c'est un peu trop pédagogique à mon gout , à la fois au plan moral et au plan explicatif.

Toltek (qui a beaucoup de questions ;-)):

		Citation : Evidemment j'ai lu la plus ancienne version (trouvée chez un bouquiniste). La nouvelle en question apporte-elle un plus dans l'ensemble du livre ?

Elle fait partie de la vision qu'avait Roberts (puisqu'elle est contemporaine -1966- des autres textes).

		Citation : A quel moment intervient-elle ?

En troisième position, après The signaller et avant Brother John.

		Citation : Quels personnages met-elle en scène ?

Désolée, mais je ne m'en rappelle plus.

		Citation : Dois-je me dégotter la version complète ?

Oui (;-)), mais c'est en poche, d'occase tu ne devrais pas en avoir pour cher.

Une analyse plus poussée dans :



(BSFA, 1983)

		Citation : J'aime beaucoup le coté roman d'initiation et roman psychologique (façon Benjamin Constant revu par Led Zep') de ce livre, qui a en outre le mérite de déboulonner une bonne fois pour toute les clichés romantico-gothiques sur les vampires que l'on trouve chez Rice (auteur qui m'irrite au plus haut point).

Je ne sais pas pour toi, mais l'inceste, pour moi, c'est malsain et rien d'autre chose. Et ce n'est pas ma conception du roman initiatique.
Un roman à oublier.
Hop poubelle ! (non, en fait, je l'avais emprunté à la bibliothèque)

C'est justement ce passage d'une morale humaine à une morale de vampires qui fait l'un des charmes du roman.

Je ne crois donc pas que l'on puisse porter un jugement moral, car le but de l'auteur n'est pas, AMHA de choquer, puisque tout cela se fait de façon naturelle. Elle veut au contraire montrer la naissance d'un être à sa condition : celle de vampire, avec tout ce que cela implique, en particulier celui d'être écartelé entre un père qui ne jure que par les plaisirs, et la vie finalement rangée du barman, qui se conduit d'avantage comme un père, au sens au moins humain du terme.
Le corps exquis est peut-être le point culminant de cette partie de l'oeuvre de Brite, pour son art à mettre en scène une relation amoureuse entre deux monstres, si humains finalement.

Petite cuisine du diable est absolument passionnant à cet égard, puisqu'il montre la réussite du tournant de l'oeuvre de Poppy, vers quelque chose de moins provocateur, de beaucoup plus sensible.

		Citation : Je ne crois donc pas que l'on puisse porter un jugement moral, car le but de l'auteur n'est pas, AMHA de choquer, puisque tout cela se fait de façon naturelle.

Peut-être n'est ce pas son intention, il n'empêche que ça heurte ma morale, donc je ne vais pas plus loin. D'ailleurs j'ai passé un certain nombre de passages, à cause de ça.

		Citation : Le corps exquis est peut-être le point culminant de cette partie de l'oeuvre de Brite, pour son art à mettre en scène une relation amoureuse entre deux monstres, si humains finalement.

Des monstres de quel genre ?
Je voudrai peut-être à l'avenir donner une autre chance à cet auteur si le thème est différent.

Le village des damnés de J. Wyndham
un classique du fantastique : il écrit bien le bougre ! Pas de grands effets mais malgré tout c'est terrible et j'en ai le ventre tout noué (p 90 seulement) comme je n'ai pas vu l'adaptation cinématographique (n'étant pas une grande fan du genre) je m'attends au pire... ce n'est pas idéal pour ma tension !
j'ai donc alterné avec le Grand Vaisseau de Reed franchement à mi parcours je trouve qu'il aurait du s'arrêter aux trois premières pages (celles où le vaisseau parle)

donc pour changer d'ambiance, j'ai entrepris le 2e opus des aventures de Cherijo Grey Veil mais je suis également un peu déçue autant Stardoc m'avait plu pour la plongée d'un chirurgien dans un monde d'ET autant Beyond varallan est plus "ordinaire" mais quand même distrayant dans le style Space Opéra
Me voici maintenant avec entre les mains la vénus anatomique de Mauméjean et là VRAIE SURPRISE il y a et du style et une histoire ! donc à plus tard j'ai à lire...

		Citation : Le village des damnés de J. Wyndham un classique du fantastique : il écrit bien le bougre ! Pas de grands effets mais malgré tout c'est terrible et j'en ai le ventre tout noué (p 90 seulement) comme je n'ai pas vu l'adaptation cinématographique (n'étant pas une grande fan du genre) je m'attends au pire... ce n'est pas idéal pour ma tension !

Je le classe plutôt dans la catégorie sf darwinienne, qui s'interroge sur la vie et la place de l'homme, dans le processus contingent de l'évolution.
Si tu parles de l'adaptation, j'espère qu'il s'agit de la toute première, en noir et blanc.

		Citation : Olivier = Je le classe plutôt dans la catégorie sf darwinienne, qui s'interroge sur la vie et la place de l'homme, dans le processus contingent de l'évolution.

tout à fait exact Olivier mais il faut se placer également du côté féminin pour voir l'aspect angoissant de la "chose" car ce sont les hommes qui philosophent (très plaisamment d'ailleurs avec flegme et distinction comme seuls les auteurs anglais savent le rendre) et les femmes qui subissent... l'auteur hélàs ne s'éternise pas sur cet aspect à mes yeux important des rapports mère enfant et c'est dommage. Je suis donc un peu restée sur ma faim sur le sujet mais je réagis sûrement en perdant de vue la date d'édition de l'histoire d'une part et l'évolution de la psychologie d'autre part

En parlant de fin, je l'aurais préférée - pour une fois - plus pessimiste pour l'homo sapiens !