Lectures de janvier pour commencer l'année

		vda : Le livre d'or de Brian Aldiss.

Curieux de ton avis…

D’Aldiss, je garde un bon souvenir, quoique fort lointain, du recueil L’espace, le temps et Nathanaël mais, par la suite, mes autres lectures de ses nouvelles ne m’ont guère marquées. Du coup, ce Livre d’or prend la poussière sur l’étagère.

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Fini Sous le soleil jaguar d’Italo Calvino.

Je suis partagé.
J’ai trouvé ça brillant, par moments (le cœur de la nouvelle sur l’odeur, très immersive ; le début de celle sur l’ouïe, très drôle), mais le goût de l’auteur pour les jeux de langage et de narration – par exemple, le dernier texte est entièrement raconté à la 2ème personne du singulier – m’a trop souvent laissé à distance.
Ces exercices de styles m’ont semblé manquer d’incarnation, ce qui est regrettable compte tenu de la sensualité que le sujet pouvait évoquer.

Après Pestilence de Degüellus , je commence " la femme du monstre" de Jacques Expert .

Du fantastique inspiré par Lovecraft. C'est du très bon, mangez-en.

ps : iä iä iä !

J'ai déjà vu ça sur Facebook...:)

L'Arpenteur de mondes de Jean-Christophe Chaumette.

		LeGaidol, sur Les furies de Borås : Du fantastique [nordique] inspiré par Lovecraft. C'est du très bon, mangez-en.

Vendu ! ^^
(mais pas pour ce mois-ci, il est tant que je resserre les cordeaux de la bourse...)

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Relu Lieux interdits, la nouvelle de Clive Barker à l'origine du film Candyman.

Ce texte ne m'a pas totalement convaincu, la faute à une construction qui m’apparut bancale : longue exposition puis emballement final ; j'ai eu l'impression qu'il manquait l'acte II.

Sinon ça m'a bien plu de voir les points communs et différences avec le scénario du film...
La différence majeure tient à ce que, du fait de la localisation britannique de l'histoire (Liverpool ?) la couleur de peau du croque-mitaine n'est pas noire (mais pas blanche non plus...), ce qui exclut le sous-texte du lynchage.

J’ai beaucoup aimé les tout premiers paragraphes.
Extraits :
"Comme une parfaite tragédie, dont l'élégance de la structure échappe aux yeux de ceux qui en sont les victimes, la géométrie rigoureuse de la Cité de Spector* Street n'était visible que des hauteurs. Lorsqu'on marchait entre ses sinistres falaises, lorsqu'on traversait ses corridors souillés pour aller d'un rectangle de béton gris à un autre, on ne trouvait que peu de choses aptes à séduire l'œil ou à stimuler l'imagination. [...]
Cela ne faisait aucun doute, cette cité et ses deux voisines avait jadis été le rêve de quelque architecte. Cela ne faisait aucun doute, les urbanistes avaient versé des larmes en découvrant ce plan d'aménagement qui permettait de loger trois cent trente-six personnes par hectare tout en laissant encore de la place pour un jardin d'enfants. Sans aucun doute, on avait bâti des fortunes et des réputations sur Spector Street, et lors de son inauguration, on avait prononcé des discours vibrants sur cette réussite en matière d'urbanisme qui servirait de références à tous les travaux futurs. Mais les urbanistes - une fois leurs larmes versées et leurs discours prononcés - avaient abandonné la cité à son sort ; les architectes vivaient dans des maisons de style géorgien restaurées par leurs soins et situées à l'autre bout de la ville, et ne mettaient probablement jamais les pieds par ici."

* clin d'œil à Craig Spector, pape du splatterpunk ?

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Commencé cette nuit la nouvelle Thèbes au cent portes de Robert Silverberg.
Comme toujours quand Silverberg envoie ses voyageurs temporels au cœur des civilisations antiques, j'ai grand plaisir à les suivre.

		Jim : – par exemple, le dernier texte est entièrement raconté à la 2ème personne du singulier –

Ce style de narration m'a détourné de plus d'un texte.

Merci de cet avis, Jim !

		jim : Commencé cette nuit la nouvelle Thèbes au cent portes de Robert Silverberg. Comme toujours quand Silverberg envoie ses voyageurs temporels au cœur des civilisations antiques, j'ai grand plaisir à les suivre.

C'est mon premier Silverberg et l'un de mes premiers livres de SF. Mon père me l'avait prêté, c'était l'un de ses préférés. J'en garde moi-même un excellent souvenir, en particulier de la nouvelle qui donne son titre au recueil.

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J'ai lu le 69ème tome de One Piece, il y a quelques jours. L'arc Punk Hazard se dirige doucement vers sa conclusion. C'est toujours aussi excellent, One Piece est réellement une série qui se bonifie avec le temps. Malgré la multiplication des personnages et la complexité de l'intrigue, Eiichiro Oda réussit toujours à ce que chaque scène soit d'une absolue clarté et prenne parfaitement sa place au sein de l'immense histoire qu'il nous raconte. Voilà un manga que j'avais commencé en traînant les pieds et dont j'attends aujourd'hui chaque nouveau volume avec impatience.

Histoires des temps futurs d'Alain Dorémieux.
Très belle préface, qui se conclue avec ces jolis mots sur la sf : "sa vocation foncière : susciter par les détours de l'ambiguïté les vertiges de l'étonnement."
Le sommaire s'annonce moins décevant que pour les Histoires fantastiques de demain, car nous passons peu à peu de l'Age d'or à la New wave (Farmer, Sturgeon, Budrys, Dick, Del Rey).

fini l'anneau de Moebius de F THILLIEZ, un thriller fantastico sf, je dirai...
Avec boucle temporelle etc...
J'ai été très surpris de découvrir cet ouvrage vendu comme thriller en fin de compte.

En parallèle de Wired for War, je me suis enfin décidé à reprendre ma lecture du manga Venus Wars de Yoshikazu Yasuhiko que j'avais interrompu il y a bien 20 ans pour cause d'arrêt de l'édition US ; une paire de chapitres à peine et c'est plus sophistiqué que dans mon souvenir, ou alors c'est parce que mon anglais est meilleur...