Lectures : en 2020, pas de livres vains

J'ai celui-ci.
Celui de Denoël semble en deux tomes.

yes en deux volumes
La traduction est tellement bonne qu'elle ne changera pas AMHA au fil des rééditions

		soleilvert : Le seigneur de ténèbres de Robert Silverberg. Le style d'une beauté et d'un classicisme inouïs, magnifié par la traductrice. Je possède deux éditions dont la Denoël absente de la noosfere. Ça c'est culte.

Très belle, cette édition.
J’en ai seulement le premier tome.



Je suis en train de lire l’ensemble en J’ai Lu.
J’ai largement dépassé les 400 pages. Si je considère mes habitudes de lectures, cela reviendrait à ce que j’aie déjà terminé un roman et bien entamé un second ; mais, là, je n’ai pas envie que ça s’arrête : que m’arrive-t-il ? ^^

		soleilvert : La traduction est tellement bonne qu'elle ne changera pas AMHA au fil des rééditions

Pas besoin, en effet.

On en parle peu, de Michel Jeury, et c'est peut-être bien dommage. J'attaque "la Sainte Espagne Programmée" en FNA de 1981 à une époque où la collection se cherchait de nouveaux noms qui étaient pour quelques uns anciens.

De Jeury je ne connais que quelques nouvelles, qui étaient tout à fait correctes, mais pas renversante non plus.

Je suis péniblement arrivé vers la moitié du dernier tome de Ballard.
C'est à l'image de ses derniers romans (après les œuvres biographiques).
Creux, chiant et souvent vain. C'est toujours mieux que du Houellebecq (ce qui est tout sauf un exploit), mais c'est tout de même un effondrement navrant.

Il n'y a pas de sursaut comme chez Silverberg, encore capable de nous surprendre avec des romans comme Le grand silence.

		Olivier : Je suis péniblement arrivé vers la moitié du dernier tome de Ballard. C'est à l'image de ses derniers romans (après les œuvres biographiques). Creux, chiant et souvent vain.

Je suis moins sévère.
Si ses derniers recueils, Mythes d’un futur proche et Fièvre guerrière, sont ceux que j’aime le moins, et que nombre de leurs nouvelles (post-modernes ?) me sont passées
au-dessus de la tête, il y en a que j’ai appréciées (de même que, parmi ses romans, Super-Cannes).

		Jim : il y en a que j’ai appréciées (de même que, parmi ses romans, Super-Cannes).

itou

		Citation : Si ses derniers recueils, Mythes d’un futur proche et Fièvre guerrière, sont ceux que j’aime le moins, et que nombre de leurs nouvelles (post-modernes ?) me sont passées au-dessus de la tête, il y en a que j’ai appréciées (de même que, parmi ses romans, Super-Cannes).

Si je suis aussi sévère, c’est parce que j’essaie d’avoir un regard rétrospectif.
Quand je lis ces nouvelles et que je regarde dans le rétroviseur ce qu’il a écrit auparavant, je trouve ses derniers livres navrants.
Y compris ses derniers romans, quand on les compare à ses post-apo (en particulier Sécheresse ou La forêt de cristal) ou à la trilogie de béton.

Mange tes morts de Jack Heath