Lectures : en 2020, pas de livres vains

		Citation : je l avais oublié!

bon mais.... oubliable ??? :D
Je ne suis pas abo au monde, donc je ne peux pas voir l'article online. Je ne suis en tout cas absolument pas étonné, étant donné les prémisses de cette pandémie, qu'elle fut - sinon prévisible - en tout cas envisagée comme très probable, ce virus ayant fait depuis pas mal de temps des "tentatives" dans ce sens...

mais ça, manifestement, seul les lecteurs de SF aurait pu décider de s'y préparer... (faut bien se faire des compliments de temps en temps ^^)

Non , pas oubliable, bien au contraire , mais ce point technique n l’est pas ce qui m’a le plus marqué dans ce roman....

		Citation : ce point technique

ah, j'avais pensé qu'il était central, du coup, j'avais mal compris :)

L’univers est à nous de Barry N. Malzberg, dans l’excellente collection Nébula.
C’est un mélange assez réussi de satire féroce de la conquête spatiale, d’insolence et de désinvolture.

		Olivier : Fini le [Livre d'or de] Spinrad, vraiment bon dans l’ensemble, même si je n’ai pas accroché à tous les textes.

+1

		Olivier : L’univers est à nous de Barry N. Malzberg, dans l’excellente collection Nébula.

Jamais lu Malzberg (hormis quelques nouvelles écrites en collaboration avec Kathe Koja, plutôt hermétiques).

Je me souviens de son nom parce que je voyais, dans mes jeunes années, un de ces bouquins dans le rayon SF de la bibliothèque municipale : c'était La destruction du temple, dont l'illustration, par Caza, montrant un J.F.K. crucifié, m'avait frappé.

Je suis surtout tenté par Apollo, et après ? mais je note ce L'univers est à nous.

Le Malzberg est une amusante démolition de la téléologie cosmique (façon Histoire du futur de Heinlein).
Prologue amusant sur lune conquête fantasmée du système solaire, où les Blimp terriens civilisent les sauvages des autres planètes, à grands coups de rayons lasers.
Puis vient une réalité fragmentaire, où le fix-up fait place au cut-up.
L’espace n’apporte que la folie et la haine, les rivalités minables de bureaucrates, sur fond de désolation, où l’homme est seul face à lui, oscillant entre voyages longs et vains, et le néant de la mort.

C’est aussi désenchanté que Disch, Schopenhauer, Cioran ou Marc-Aurèle.
Résolument désinvolte dans l’écriture, cette série de vignettes sans vrai lien amuse au début mais finit par tourner à vide. Surtout si l’on a lu Ouais, et Gomorrhe de Delany. Aussi désenchanté mais plus court (c’est une nouvelle), donc plus percutant.

Ce livre reste donc une curiosité, à défaut d’être marquant.
En terme de satire, Vonnegut, Disch, Sladek ou Ballard me paraissent bien meilleurs.

Je reprends le Livre d’or de Tiptree, avec Une demi-heure sur une couverture Hudson Bay. Histoire émouvante de paradoxe temporel, qui est loin d’égaler Andrevon sur ce thème.

J’ai l’impression que les meilleures nouvelles sont en fin de recueil, et de lire le remplissage nécessaire au quorum de pages. Ça s’améliore mais pas encore de quoi crier au génie.

		Olivier : En terme de satire, Vonnegut, Disch, Sladek ou Ballard me paraissent bien meilleurs.

J'aime bien les interviews d'auteurs et, ma ligne internet HS, j'en ai relu quelques uns ces derniers jours.Et bien, pour parler d'une certaine SF New Wave/satirique-critique/de qualité, ces noms-là apparaissent souvent groupés (moins Sladek, un peu oublié).
Faut croire qu'ils ont marqués leurs confrères et successeurs...

Terreur de Benoit Becker et re lecture de "Les bras de la nuit"de Frédéric Dard .

Ce bouquin est une tuerie ! (désolé pour le langage d'jeuns).