Lectures : en 2020, pas de livres vains

		Citation : Et "Le chant mortel du soleil" . N'oublions pas les Français.

oui oui Franck Ferric principalement ! Celui-là je ne le lâche pas d'une semelle ! Par contre Jaworsky je ne sais pas où il va.

Outre hexagone chez AMI Terminus renouait aussi avec bonheur avec une thématique classique

Terminé " Extinctions" de Catherine Robert .

Jadis, j'ai lu les deux romans du cycle de "La Guerre des Modifications" parus au Masque SF, n'en gardant qu'un souvenir pour le moins nébuleux. Par voie de conséquence, Leiber est surtout resté pour moi l'auteur du "cycle des Epées".
Mnémos vient de rééditer dans une version inédite et révisée ces romans, ajoutant une ribambelle de nouvelles, une préface, un glossaire et une étude de Timothée Rey en postface. Bref, de quoi réviser mon jugement. Je viens de terminer le premier texte "Quand soufflent les vents uchroniques" et déjà je suis sous le charme. Le ton est poétique, l'écriture (traduction) superbement évocatrice. Il y a un petit air de Chroniques martiennes et du Souffle du temps dans ce texte. Je sens que je vais apprécier.

Le grand jeu du temps m'avait bien plu.

Ainsi que plusieurs des nouvelles contenues dans cet omnibus (que pour certaines je n'avais pas pensé à rattacher au cycle de la Guerre des Modifications).

PS : belle illustration, trouvé-je.

Vampires de Thierry Jonquet, son dernier roman, inachevé.
Cela commence comme un chef-d'oeuvre.

Très frustré par le Jonquet.
Le livre commence superbement puis... l'avc frappe l'auteur, incapable d'écrire, et emporté par un arrêt cardiaque quelques mois après.
C'est vraiment extrêmement dommage, car nous avions un véritable chef-d'oeuvre, dont il ne reste que l'ébauche d'un début.

Je commence Bois mort de James Sallis, premier tome d'une trilogie ancrée dans le sud profond des USA.

Le problème avec Mnémos finalement, plus que les choix éditoriaux, c'est le stockage

Voici venu le temps .. de Jérémie Grima .

Des éons plus tard j'ai répondu à la question de Mélie suite à la critique historique d'Olivier de Madame Bovary. Pardon Mélie

Fini et beaucoup aimé UBO de Steve Rasnic Tem.

Selon ses propres termes, « (...) une méditation sur la violence. Un mélange de science-fiction et d'horreur (...) un voyage dans les ténèbres, mais aussi une exploration de ce qui fait de nous des humains, avec une lueur d'espoir à la fin.»

Je craignais un peu que ça en vienne à se réduire à une succession de saynètes ressuscitant les pires criminels de l'Histoire et ça tourne trop au théâtral, voire au théorique, mais la narration est assez variée pour éviter ce travers.
Certaines plongées dans les psychés violentes sont bien intenses (Jack l'Éventreur ; un GI au Vietnam...), d'autres sont traitées avec une certaine originalité (Jack, encore ; Staline ; Gilles de Rais...).

Tous les derniers chapitres développent pleinement le cadre science-fictif de l'histoire et si quelques révélations n'étonneront guère les habitués du genre, j'ai trouvé que les réflexions sur la condition humaine qui y sont exprimées sonnent justes, pour le meilleur et pour le pire.