Le mot du mois de mai

LE ROYAUME ENCHANTE VA T IL DISPARAITRE ?

Ayant terrassé la méchante belle-mère BIG BANG, la dragonne Mijo se transforma une dernière fois en grenouille ailée. Elle voulait s’assurer que le Royaume Enchanté était définitivement hors de danger.

Las, las, l’affreuse BB n’était pas venue seule. Elle n’était qu’une diversion ! une compagnie entière de Cri Cri d’Acier, bien décidée à venger leur Maîtresse, s’attaquèrent aux barrières magiques avec entrain.

Bientôt des lambeaux de ciel se mirent à pleuvoir. Les arbres perdirent leurs branches. Les eaux rouillèrent sur place. La terre elle-même, malgré les soins des nains de jardin, se craquela et prit une vilaine teinte désolée. Les uns après les autres, dégoûtés par les odeurs pestilentielles de réalités qui s’étaient répandus et s’insinuaient partout, les êtres magiques quittèrent,sur leurs balais en plumes noires, le Royaume en perdition

Princesse, ma princesse mijolienne, supplia le Crapaud Argenté, reprenez votre forme première, aussi horrible soit- elle, et sauvez votre vie ! Mon vaisseau, le fidèle Nelson Mandela, nous attend et nous emportera vers un monde meilleur fait de diplomatie.

N’y a-t-il donc rien que nous puissions tenter pour sauver le Royaume enchanté ? Avons-nous appelé le célèbre mage Bull, réputé pour ses potions et le grand Spécialiste es Grimoires Maître Ol Ivier ?

« Hélàs encore, ma princesse adorée, nos meilleurs défenseurs, le magicien Lacroute, la grande Prêtresse Zomver, la poétesse Ione et tous ceux dont je n’ai pas le temps de citer le nom, ont luttés vaillamment mais ont été aspirés irrémédiablement, semble t-il, par cette abomination…

Malgré le courage féroce de Léo de la Montagne Fumante, l’imagination tactique du Chevalier E Traym et la ruse malicieuse de Batman le Vert, je crains fort que ce ne soit la fin du royaume de l’imaginaire »

« Non, non, s’écria avec force la Princesse, ses beaux yeux globuleux emplis de larmes : cela ne sera pas ! » Frémissante d’indignation, ses ailes diaphanes battant follement, elle s’agitait vainement, gobant au passage les mouches sans même s’en rendre compte

Cher Crapaud, mon Prince, ce serait trop cruel. Je vous le dis, réunissons nos forces et frappons un grand coup : sus, sus aux Cri cri d’Acier. Ils ont envahi le Royaume certes mais ne tiennent encore ni la Crypte, ni le Bistrot ! Emportez en ces lieux sûrs et le Trésor Royal et la Cassette aux Mots du Mois, les réserves de Pilules séchées et n’oubliez pas surtout quelques bonbonnes d’Apéridick qui nous serons bien utiles pour le moral.
Que la force de KGB le Débonnaire soit avec nous.
Sonnez le rassemblement des braves
Sus sus à l’ennemi !

« La fin du monde, la fin du monde » répétait la Princesse, « ce n’est pas réel, pincez moi, réveillez moi. C’est un cauchemar … »

Discrètement guidé par Cryptoman, La Myrte se glissa en voletant prudemment (il n’avait pas envi de subir le destin des mouches) jusqu’à l’oreille de la Princesse et lui susurra un message :

La langue de la Princesse, qu’elle avait bien pendue, se déroula de surprise. Une sorte de néant dites vous ? un Rien qui cernerait le Royaume ? une absence de Tout ? qu’est -il advenu des monstres virtuels, s’enquit- elle ? Pourfendus par le mystérieux Emil Jesgar à l’aide d’une épée forgée par un géant muet, me dites vous ?

Parlez- vous vrai, monseigneur La Myrte ? quelle preuve m’apportez vous ? Un message en métal, d’un certain Stegg , certifiant la disparition soudaine du monde extérieur ???

« Quel bonheur », s’écria le Crapaud d’Argent soulagé, pensant à part lui qu'Il ne serait plus obligé de mourir de mille morts pour le Royaume et pourrait retourner à ses passionnantes lectures, confortablement installé sur son nénuphar préféré.

Oui, oui, murmura la Princesse, soudain envahie d’une étrange tristesse : mais alors, si le monde réel a bel et bien disparu, qui allons nous enchanter ???

« - Bonjour, monsieur, que désirez vous boire ?
-Mets-moi une pinte de ta bière la plus forte.
-Oui, monsieur. Au fait, vous avez sentie ses tremblements ?
-Ouais, ouais. C'est normal.
-Ah bon ? Tenez votre Bière.
-Merci. Ils sont normal les tremblements. C'est la fin du monde.
-Hein ! Vous êtes voyant ou évadé d'un asile ?
-Ni l'un, ni l'autre; c'est plus compliqué. Je suis l'Elu.
-L'élu ?
-élu pour combattre les force du mal. Il y a une vingtaine d'année un mec est venu me voir pour m'annoncer que j'avais été choisi pour empocher la fin du monde. J'ai pensé que c'était cool, que j'allais être une sorte de super-héros idolâtré par les foules qui dort dans les motel de luxe et a des tas de groupie à ses pieds. On peut dire que ça n'a pas été ça...
-ça été quoi alors ?
-Pour commencer , j'ai du apprendre à combattre à main nue, à l'épée, à la hache et bien sur au pistolet, était la bonne partie. La mauvaise, c'est que j'ai du également apprendre à parler des langues mortes et enterré, a reconnaître les démons et autres créatures belliqueuses, a savoir les priées et exorcisme pour les renvoyer chez eux; Vous n'envisager pas à quelle point c'est ennuyeux! Vous voulez bien me remettre une bière?
-OK! Pas de problème.
-Donc ensuite, il m'envoie en mission. Je trouve un malade en train d'invoquer un espèce de lapin dévoreur de monde. D'habitude, les lapins bouffent des carottes et pas des planètes. Vous imaginez la taille du truc. Bref, je mets l'autre malade totalement chaos et je me dit que c'est fini.
-Et alors ?
-C'est pas du tout fini. Vous n'imaginez le nombre de personne qui veulent invoquer des dieux, monstres ou autres afin d'en finir avec l'humanité. Moi, je me retrouve dans tout les endroit miteux de la terre afin de la sauver. Je voyage sur des vols low cost où l'avion manque de se cracher à chaque décollage. J'arrive à dormir dans un hôtel abandonné ou une pension minable quand il y en a. La plupart du temps, c'est à la belle-étoile sauf que les étoiles, on ne les voit pas à cause de la pluie et de l'orage. En gros: adieux la vie rêvée et bonjour la misère.
-...
-En plus jamais de vacances, jamais de remerciement et aucune gloire au bout du chemin ! Tout a l'heure, mes employeur m'appelle et me dise qu'il y a une nouvelle fin du monde. Je leur dit que j'en ai marre et que je ne ferais rien. Il n'ont qu'a se débrouiller!
-Euh, mais c'est pas vous qui êtes sensé les empêcher ?
-Si mais ce soir, je prend ma soirée et rien à cirer de l'apocalypse qui arrive!
-Oui, mais on va tous mourir! J'ai l'impression que les tremblements sont plus fort !
-Exact, on va tous mourrir. Et alors ? Ce sera bientôt fini. remet moi une dernier tournée.
-OK...Mais je crois que je vais vous encaisser tout de suite »

Je suis l’univers.
Je compte un nombre effarant de galaxies, d’étoiles et de zones sombres.
Je sens en moi tous ces picotements de vie, ici et là.
Tenez, touchez là, plus bas, au niveau de mon genou droit…
Ne sentez-vous pas cette petite boule qui glisse comme une bille de verre sous vos doigts ?
C’est Galoponasia, la plus gigantesque nébuleuse que je possède.
J’en suis très fier vous savez…
J’ai mis 14 milliards d’années à la fabriquer, pièce par pièce.
Je l’ai ajusté au millimètre pour qu’elle soit parfaite.
Vous désirez la voir ?
Passez-moi donc votre opinel…
Attendez… hop, je fais une petite entaille en dessous, hop… une petite entaille sur le côté… Aïe !
Et voilà :
Une belle nébuleuse !
Voyez, approchez…
Observez dans ce coin-ci… Il y a une petite traînée jaune et bleue… C’est là que j’ai semé l’organisme vivant le plus évolué qui soit : ce sont les Numéans. Ils sont parfaits et pétris de qualités.
Mais… mais… que faîtes-vous ?
— Rien ! Je l’écrase.

« - Hé, T'as vu ça ?
-Oui, cette planète est un gigantesque ordinateur !
-A ton avis, ça sert à quoi ce genre de machine ?
-Aucune idée. Mais avec autant de puissance, on doit accomplir des projets gigantesques.
- C'est étrange ! On a l'impression que quelqu'un l'a mis en marche et l'a laissé tourné.
-En effet, mais qu'est ce qui à bien pu fabriquer et lancer une telle machine ?
-Aucune idée
-Hé vient voir !
-Quoi ?
-Il y a un clavier et un écran dans cette salle.
-Ouais, regarde ces données, c'est imconpréhensible ! ça va beaucoup trop vite ! Je ne vois pas à quoi ça correspond ?
-Moi aussi mais on dirait qu'il a un programme en route.
-Exactement, je me demande comment on pourrait trouver à quoi il correspond.
-Attend, je cherche.
-Tu comprend ?
-Rien.
-Attend. Il y une option arrêt du programme.
-Et alors ?
-Si tu l'arrête, on pourra lire les données plus tranquillement et voir à quoi ça correspond !
OK ! J'y vais »
Clic.

Ce monde là avait passé une éternité plongé dans une obscurité constante, bien caché de tous, à l’abri, croyait t-il des convoitises. On aurait pu penser que sa situation isolée le maintiendrait effectivement hors de tout danger.

C’était un monde vaste mais surpeuplé de minuscules êtres noirs ou rouges qui ne s’étaient jamais disputés ni enviés. Ils s’agglutinaient indifféremment ensemble ou par couleur. Ces peuples pacifiques adoraient les géants parmi les leurs et les mettaient aux places d’honneur.

Bien que surpeuplé comme je l’ai déjà dit, ils avaient préservé de vastes étendues vierges et soignaient, avec amour et respect, les rares espaces colorés qui ensoleillaient leur univers et mettaient en valeur son étrange beauté.

Tout insignifiant qu’il paraissait, ce monde fut impitoyablement condamné.

L’attaque, soigneusement préparée, se déroula en trois vagues. La première, la moins spectaculaire, fit pourtant des ravages. Les habitants impuissants, tombaient malades et pâlissaient jusqu’à disparaître totalement.

La deuxième invasion fut aussi sournoise, lente mais inexorable. Des monstres minuscules mais armés jusqu'aux dents atterrirent en des points stratégiques et envahirent des régions entières qui furent balayées, comme digérées, et retournèrent au néant.

Le phénomène s’intensifia. Il n’était plus possible d’ignorer que le monde se mourrait. Les habitants, pacifiques, ne savaient comment se défendre. Personne ne vint à leur secours.

La troisième et fatale attaque eut lieu au grand jour, en pleine lumière. Cette même lumière que les êtres appelèrent de leurs voeux durant des générations et qui causa leur fin brutale.

Par la Barde du Bouc, s’écria, les larmes aux yeux, l'apprenti sorcier, en contemplant ses mains vides. Nom d’un démon en goguette, ajouta t’il, en éternuant à plusieurs reprises dans le nuage de poussières qui l’avait soudain enveloppé.

Comment diable vais-je faire pour expliquer au Grand Maître que le fameux Grimoire Illustré des "recettes de Fin du Monde " qui lui venait de ses ancêtres, s’est désagrégé, bouffé par les vers...

		Citation : Morca, ...tu vas nous en faire une ici sur le Big Crunch?

j'ai vu, mais j'ai pas le temps pour un truc qui ne vient pas tt de suite...

celle là n'est pas de moi (j'espère qu'il n'y a pas de copyright !)

il s'agit d'histoires courtes (six mots maximum) demandés à des auteurs de sf

je vous donne à déguster celle de David Brin qui colle au mot du mois de mai ...
et que j'ai trouvé excellente !

un défi à relever pour Morca toujours pressé :-)

Bang postponed. Not Big enough. Reboot.

		Citation : un défi à relever pour Morca toujours pressé :-)

oh, oké, même devant mon assiette :


OH ! BON SANG ! QU.....................

XD

Je vais faire court moi aussi, parce que ma plume est sèche, mais le stylet un peu moins.

Voilà Zeus qui fait son kéké, en mode bâclé, désolé:

Plan panoramique sur l'orchestre en train de commencer à jouer le générique. Puis, une autre caméra commence à filmé en partant du fond de la salle survolant le publique qui est debout et en train d'applaudir. La caméra s'arrête et film en plan large le plateau redécoré pour l'occasion. Un décors fluo soupoudré de paillette. Enfin, on voit le jeune présentateur vedette descendre l'escalier de droite souriant de toutes ses dents. De l'autre coté descend la jeune présentatrice, celle qui présentait la météo avant.
Une caméra plus proche filme le couple star; Ils sont debout l'un à coté de l'autre; Ils donnent l'impression de regarder les spectateur derrière leur poste. En fait, ils attendent que le prompteur se mettent en marche. Ils vont parler.
« - Bonsoir ! s'écrit la présentatrice
-Bonsoir cher public, lui répond l'animateur »
Plan d'ensemble du public, toujours debout, qui offre un tonnerre d'applaudissement dans la salle. Une autre caméra filme le visage du présentateur qui a pris un air sérieux.
« - vous savez que nous somme la pour une soirée unique? »
Un grand cri affirmatif venu des spectateurs lui répond. Plan américain sur la présentatrice qui s'exclame:
«  Vous êtes prêt à passer cette dernière soirée avec nous ? »
Nouvelle cri affirmatif du public. Nouveau gros plan sur le visage du présentateur.
« Alors regardons avec qui nous allons passé ces prochaines heures »
Travelling vers un grand écran dans le fond. Sans qu'on aperçoive la coupure, les images de l'écran montrant les invités se met en route. Des images se mettent à défilé. On y voit des chanteurs connnus, des humoristes célèbre, et même quelques prestidigitateurs et numéros de cabarets. Puis un plan italien sur l'animatrice vedette.
«N'oubliez pas que ce sont leur dernier show! »
Un mouvement de steadycam sur les premiers rang du public en train de faire une standing ovation au artiste. Le chauffeur de salle à parfaitement fait son boulot. Plan américain sur le jeune présentateur.
« Et n'oublions pas nos duplex vers les premières zones détruites: dans les colonies martiennes et dans les colonies lunaires. »
Plan panoramique sur le publique, toujours debout, qui hurle son plaisir d'assister à tout ça, d'être la pour ce moment important.
A nouveau, il y a un plan sur la présentatrice.
« Et surtout, soyez la pour le clou de la soirée ! »
Plan américain sur le présentateur.
«  le compte à rebours avant la fin du monde ! »