Le ciné en février

J'ai regardé hier Seuls Two le film de et avec Eric et Ramzy. Pas du tout interessé par le film lors de sa sortie, je l'ai abordé hier sans la moindre idée du sujet du film. Le forme d'humour exagrément ridicule d'Eric et Ramzy me plait assez, et comme je n'avais rien à faire hier soir... Du coup j'ai été surpris - en bien- du coté surréaliste de ce film. L'interaction entre les deux personnages est sans interet (à ne retenir qu'une scène sur les toits de Paris qui est à hurler de rire...). En revanche, Paris vide, c'est magnifique. C'est un peu comme les seuls rares moment interessants de Je suis une légende avec Will Smith, mais dans la durée. A ne voir que pour ces images.

Si je comprends bien, à part L'échine du diable et Le labyrinthe de Pan, tout est à jeter.
Et je suis d'accord.
Entièrement et absolument d'accord.

>> Gutboy

As-tu vu Londres déserte, dans 28 jours plus tard ?
C'est aussi très réussi.

>> Olivier

+0,9
(parce que j'aime, dans Cronos, le naturel avec lequel la petite fille accueille son grand père... après sa mort)

Vu Capitaine Conan de Bertrand Tavernier. Excellent. Une tranche d'Histoire sur l'armée d'Orient, les seules troupes non démobilisées malgré l'armistice et envoyées en Roumanie combattre les Russes.

Bien aimé Cap'taine Conan aussi :)
Vu hier en DVD Das Leben der Anderen (la vie des autres), oscarisé en 2007. Magnifique retour en RDA en 1984 dans les circonvolutions de la Staatsicherheit. Merveilleux, tout simplement.

Ricky, un film assez original et plutôt bien troussé de François Ozon.

Mais ze claque, c'est quand même Eden à l'ouest, le picaresque petit dernier de Costa-Gavras, qui revient en grande forme après quelques films décevants (dont Le couperet).

Sam, je suis Sam, avec Sean Penn : Si son but est de faire chialer, ben c'est réussi. Sinon, c'est quand même très mâché et on voit ses ficelles de manipulation à 15 mégaparsecs. Mais c'est pas grave, on pleure quand même !

Dellamorte Dellamore : Exellent, décalé, une fin géniale, des soubresauts poétiques à guingois entre deux charpies de cervelles zombifiées explosées. Miam.

+1 sur Dellamorte Dellamore

Basé sur une BD italienne, Dylan Dog.
Le choix de l'acteur principal (Rupert Everett) est des plus adéquat : il servit de modèle au dessinateur.

Tideland de Terry Gilliam... malsain, très malsain. Décidément, après L'armée des 12 singes, Brazil ou Le Baron de Munchausen, le réalisateur aime explorer les univers glauques, décalés où folie, rêve et réalité se mêlent. Et la gamine qui joue le personnage principal est ahurissante de justesse dans son jeu ! Un film que j'ai de plus trouvé très proche de l'excellent Arizona dream de Emir Kusturica pour ce qui est de l'ambiance générale.

Bref ! Un très bon Gilliam.

Slumdog Millionaire : Hmmm. A chaud, j'ai beaucoup aimé. On pourrait quand même discuter du côté mystique qui commence à m'agacer chez Boyle. (Belle histoire c'est sûr. Mais bon. ça finit pas comme je le voudrais.)