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| | star6 :
Par contre, comment peut-on aimer la SF sans imaginer ou rêver une vie ailleurs... |
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Imaginer ou rêver une vie ailleurs ne veut pas forcément dire
y croire… n’est-ce pas ?
Je partage ton point de vue,
star6, même si je comprends la réaction de
lacroute qui se réfère à tout un pan de la SF: celle qui, par le biais de métaphores et autres ingrédients, nous fait réfléchir sur notre présent et nous-mêmes. Elle y réussit formidablement bien, c’est vrai mais la littérature générale assure également -
et souvent de façon magistrale - cette fonction de réflexion. Le nier relèverait d’un sectarisme regrettable dont les Culturessefeux sont forcément incapables. Pas vrai ? ;P
Il faut donc probablement chercher une autre explication à notre passion pour la SF. Peut-être le fait qu’ elle offre parfois l’opportunité de réfléchir sur un improbable que notre intime conviction se refuse à qualifier d’impossible. Dans le lot, il y a sans doute cette question sur la vie ET.
Pour ma part, comme je l’ai dit en début de thread, je m’en tiens toujours à l’équation de
Drake qui n’est jamais qu’une mise en forme plutôt rigoureuse des questions que nous nous posons.
Mais la mise en forme d’une question n’en est pas la réponse.
De plus, cette mise en forme n’est-elle pas restrictive ? Probablement puisqu’elle formalise un problème à la seule aune de ce que nous sommes aujourd’hui capables de concevoir or nous serions bien présomptueux de penser que notre aptitude à concevoir est parfaite.
Mais comment faire autrement que
Francis Drake sans rentrer dans un
délire ?
Je ne sais pas, bien sûr.
Il me semble que nier une vie extraterrestre est aussi peu fondé qu'affirmer péremptoirement qu’elle existe. En tout cas, cela me paraît moins fondé que de s’autoriser le doute qui est forcément
quelque part l’ombre du début d’une conviction…
C’était le post pas constructif du jour.