Cette méthode peut tout de même avoir des effets positifs sur le portefeuille du lecteur...
Si je prends l'exemple de
La chute d'Hyperion (je n'ai pas aimé et me suis arrêté à la moitié) :
Si j'avais pris la version
Pocket actuelle en deux tomes (sans illustrations de
Siudmak, hélas, quand je vois
ceci remplacé par
celà :-( ), j'en aurais eu pour 6,50 € (le seul tome 1)
Si, à la place, il y avait eu un unique pavé de près de 700 pages, j'aurais déboursé, au tarif actuel, dans les 9,50 €...
Par ailleurs, étant de ceux qui regrettent la taille éléphantesque que prennent de nos jours certaines parutions, je suis de parti pris mais je vois assez bien les monstres de plus de 1000 pages du cycle d'
Alastair Reynolds (ou l'
Olympos de
Dan Simmons) être largement motivé par l'envie de "faire du fric" :
-"Dis-moi, coco, pour ton prochain bouquin, n'hésite pas à tirer à la ligne!
On s'en fout d'ces aigris qui y trouvent des longueurs, qui disent qu'avec 300 pages de moins (minimum), ce s'rait moins pire, p'têt même bon...
Le lecteur, il en veut pour son argent; alors tu lésines pas sur la quantité!
Pi surtout, produire un bouquin avec 300 pages de plus, ça m'fait pas une grosse différence de coût... T'inquiètes qu'la différence du prix de vente, j'la fais bien..!"
(c'était le coup de gueule - gratuit - du jour ;-)
PS : pour le cas des
Cantos d'Hyperion, vu l'ancienneté du cycle et, surtout, sa popularité, ils se trouvent sans problème dans n'importe quelle bonne bibliothèque municipale...