La SF est-elle relisible ?

Bonjour à tous,

J'aurais une question à soumettre à la collectivité :

Vous arrive-t-il de parfois relire des ouvrages de SF ou fantastiques ?
Tout au moins des fragments, certaines pages, des paragraphes ?
Notez-vous des références de parties à relire ?

Zigoura

La relecture me semble plus être propre au lecteur lui-même qu'au genre. Certains lisent et relisent (j'en suis), d'autres lisent, lisent et lisent. Cela vient peut-être d'une conception personnelle du temps ; du style : tellement de livres à lire et une seule vie contre, tellement de livres à lire dont tant de mauvais et une seule vie.

La relecture me semble d'origines diverses:
_Le bouquin dont il semble que, si complexe, on est pas parvenu à faire le tour d'une seule foulée.
_Celui qui, coquin, semble cacher sa vraie nature, son vrai message dans le non-dit délibéré. A relire pour être certain d'avoir bien compris, pour flairer de ci de là tous les indices/témoins abandonnés sans y paraitre mais essentiels au tout.
_Ceux qui, agitateur de rêves, de pleurs, de rires, de bons sentiments, ont marqués et qui en bout d'autres lectures peu enthousiasmantes, pourraient ranimer la flamme, retrouver une magie perdue. Double tranchant que cette attitude: la belle flamme d'antan peut s'avérer pauvre lueur près de l'extinction.
_Ceux qu'inexplicablement on a le sentiment d'être passé à côté par inéquation de temps, par échos ultérieurs opposés de la part d'autres lecteurs.

Mon avis est entre celui de vda et celui de Lacroute : par manque de temps, je relis peu, et essentiellement des nouvelles le cas échéant, mais uniquement ce qui m'a marqué ou bien ce qui ne m'a pas marqué alors que c'est unanimement considéré comme un chef-d'oeuvre

Faudrait qu'elle soit lisible, à la base.

		lacroute : La relecture me semble d'origines diverses: _Le bouquin dont il semble que, si complexe, on est pas parvenu à faire le tour d'une seule foulée. _Celui qui, coquin, semble cacher sa vraie nature, son vrai message dans le non-dit délibéré. A relire pour être certain d'avoir bien compris, pour flairer de ci de là tous les indices/témoins abandonnés sans y paraitre mais essentiels au tout. _Ceux qui, agitateur de rêves, de pleurs, de rires, de bons sentiments, ont marqués et qui en bout d'autres lectures peu enthousiasmantes, pourraient ranimer la flamme, retrouver une magie perdue. Double tranchant que cette attitude: la belle flamme d'antan peut s'avérer pauvre lueur près de l'extinction. _Ceux qu'inexplicablement on a le sentiment d'être passé à côté par inéquation de temps, par échos ultérieurs opposés de la part d'autres lecteurs.

Voilà quatre bonnes raisons de relire Van Vogt !

Je suis déjà dehors.

Je suis d'accord avec vda : personnellement, je relis beaucoup. Quel que soit le genre.

Gide disait qu'il n'écrivait que pour être relu.
Je relisais extrêmement peu, à part les situationnistes, jusqu'à ce que je lise Qui a peur de la littérature ? de Domecq, un vigoureux pamphlet qui fait l'éloge de la relecture.
Comme le conseille l'auteur, j'attends une bonne dizaine d'années avant de relire. Récemment, j'ai relu presque tout Manchette (je vais finir cette année). C'est assez incroyable de voir tout ce qui m'avait échappé. Même chose pour Marx que je relis peu à peu.
Coté SF, je dois dire que j'ai relu avec grand bonheur Lovecraft, et que je commence à relire King avec un immense plaisir.

Je suis d'accord avec les avis précedent.
La relecture dépend avant tout du lecteur.
Il m'arrive rarement de relire des bouquins, mais ceux que j'ai relu sont ceux qui m'ont marqué.
Mon 1er Stephen King par exemple je l'es relu plusieurs fois (Simetierre pour information)
Ou des nouvelles qui m'ont marqué (celle d'Egan par exemple)

Bien sur qu'il faut relire car : "L'homme que l'on était n'a pas grand chose à voir avec l'homme que l'on devient" (je cite de mémoire)

Question dans la question : d'où est-ce tiré ?

Beh, je ne sais pas d'où c'est tiré, mais ça a un son héraclitéen, en tout cas.