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| | LeGaidol :
PS : Et l'enfouissement sous pression du CO2, vous en pensez quoi ? |
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tj a raison de souligner que tout cela n'est pas simple ! :)
Sans être spécialiste de la question, je dirais que le stockage géologique de CO2 sous pression me paraît
à priori moins risqué d’un point de vue environnemental que le stockage océanique qui
à terme et compte tenu des quantités potentielles de CO2 à stocker risque d’acidifier l’océan (et de modifier l'équilibre C02 océan/atmosphère ?). Reste que la faisabilité des solutions de stockage doit bien sûr être étudiée au cas par cas.
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| | Olivier :
Comme les déchets nucléaires : on planque la poussière sous le tapis, et tant pis pour les générations suivantes : à nous les ressources, à eux nos déchets ! |
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Au-delà de ta réaction épidermique,
Olivier, reconnais que la dangerosité sur l’environnement du stockage du CO2 de décarbonatation est sans commune mesure avec celle de déchets nucléaires.
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| | Galvin :
Ce genre d'exercice n'apporte généralement rien, à part une occasion de se ridiculiser en racontant une connerie. (un peu comme les discussions sur le nucléaire, en fait...) |
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+1 pour l’intérêt tout relatif des interviews d’auteurs. Quant à celui des discussions sur le nucléaire, ça dépend. Tu n’as pas tort à propos de
cette discussion d’anthologie par exemple (A ma droite, on dit que la part du nucléaire dans l’électricité produite en France est de 50 %, à ma gauche, on dit qu’elle est de 17 %. La vérité est ailleurs. :D)
En France, nous vivons aujourd’hui une situation énergétique qui nous contraint à des choix qui sont en partie la conséquence d’options choisies (ou plutôt non choisies) il y a trente ans. D’autres orientations énergétiques étaient – je crois – alors possibles.
Mais à l’époque, personne et surtout pas le monde politique n’était suffisamment mûr pour ces choix.
A la décharge des décideurs d’il y a vingt ou trente ans, le fait qu’une partie du réchauffement climatique pouvait être d’origine anthropique n’était – en toute bonne foi – absolument pas acquis. Bien sûr, la question était déjà posée mais y répondre a nécessité la mise au point de modèles de simulation complexes et
l’affinement des valeurs des paramètres à introduire pour que lesdits modèles fonctionnent. Comme dit dans
un rapport de l’IPCC (Intergovernmental panel on Climate Change) datant de 2007:
“ Much more evidence has accumulated over the past five years to indicate that changes in many physical and biological systems are linked to anthropogenic warming”. Bref, objectiver ce que tout le monde tient aujourd’hui comme évident - mais qui ne l’était pas dans toutes les chapelles scientifiques, il y a seulement dix ans - ne s'est pas fait en un jour.
A ce jour, cela semble acquis et nous sommes un poil "au pied du mur". Alors, voilà, oui, effectivement le nucléaire est une solution aux problèmes énergétiques (ça m’arrache les doigts de taper ça sur mon clavier, croyez-le) mais de grâce qu’on arrête de laisser sous-entendre qu’il est une solution aux problèmes environnementaux en en parlant comme d'une énergie
propre. Le nucléaire permet la limitation de la production de CO2 mais génère tout de même d’autres nuisances, nom d’une pipe !
Gutboy a raison de signaler qu'on ne doit pas se voiler la face !
Sur le moyen terme (dans les décennies qui arrivent), à l’échelle mondiale, ne nous leurrons pas,
les énergies fossiles (dont le charbon) et le nucléaire seront bien présents ensemble.
Les solutions "charbon propre" sont largement étudiées, possibles même si chères. Mais voilà, on ne s’est pas bougé le cul assez vite (Cf. plus haut) et si on se le bouge, ces solutions ne pourront être opérationnelles qu’aux alentours de 2020 (en gros). D’ici là, il en sortira du CO2 par les cheminées ! De plus, reste à savoir si la Chine ou l’Inde joueront le jeu du "charbon propre".
Ama, sauf rupture scientifique ou technologique majeure, en l’état actuel de nos connaissances et de notre savoir faire, il n’y a pas sur le court et moyen terme de solution miracle aux problèmes énergétiques (à titre personnel, je considère que le changement de comportement et de mode de vie évoqué plus haut dans ce thread tiendrait du miracle et le cas échéant, ne pas oublier l’inertie de tels changements), il y a un mix de solutions et son cortège d’inconvénients. Sur le long terme, les solutions sont encore à trouver et les propos de
Roland Lehoucq pointés par le lien d’
Olivier prennent alors un intérêt tout particulier.
A part ça, contente de lire que
Ray Bradbury continue à s'épanouir (comme il le confie au journaliste).