Juillet : le temps du lire

		Citation : Vilain Franz.

Non non
Franz, je t'aime :-)

Je viens de finir le LDE de Bester . Bilan contrasté . L'homme démoli a très mal vieilli , je trouve . Le personnage principal n'est pas crédible pour un sou, les péripéties font grand guignol et les galimatias psychomachinchose de la fin un peu pitoyable . Par contre Terminus les étoiles tiens encore bien la route ( a part la fin un peu trop didactique) .

Et puis je suis dans le Pandorechose d'Hamilton aussi . Toujours des choses intéressantes, pas follement originales , mais là il tire vraiment trop à la ligne et il y a trop d'intrigues secondaires à intérêt nul . Un peu hâte que ça se termine du coup .
Même que j'ai coupé pour entamer les passeurs de millénaire( ce qui m'arrive excessivement rarement avec un bouquin ).

Heads, Higashino et Mase, un manga en 4 tomes sur la transplantation partielle de cerveau.

ça vole pas très haut, mais c'est agréable à lire, bien dessiné, et quelques scènes sont bien chouettes quand même.

		TJ : L'homme démoli a très mal vieilli , je trouve . Le personnage principal n'est pas crédible pour un sou, les péripéties font grand guignol et les galimatias psychomachinchose de la fin un peu pitoyable

Au contraire j'ai trouvé la fin superbe. Au dela des galimatias, l'idée est très forte.
Le bouquin commence effectivement comme de la bonne vieille SF mais progressivement il prend une toute autre dimension, beaucoup plus sérieuse et beaucoup plus ambitieuse. La Démolition elle-même ouvre des questions morales colossales.
C'est un roman que j'ai beaucoup aimé, peut être davantage par la société qu'il décrit que par les aventures des héros, même si le jeu entre les deux protagonistes principaux est assez savoureux. Les telépathes sont vraiment bien construits et donnent un "bruit de fond" très particulier au roman ainsi qu'une grande solidité à l'ensemble.
C'est un détail, mais ça m'a marqué, l'utilisation des "caratères spéciaux" pour les noms, c'est génial. L'utilisation de l'@ en 1952 créée un écho étonnant aujourd'hui.

Cowboy angels de Paul McAuley, terrible deception, un des plus mauvais livre lu ces dernières années en SF;
dejà que j'avais trouvé Une invasion martienne plus que quelconque, ce dernier roman, à partir d'une bonne idée de départ (la CIA s'infiltre dans des Ameriques parrallèles pour y modifier l'histoire politique quand les régimes en place ne correspondent pas à ses "idéaux") arrive à gâcher ces prémisses pour finir en nullissime thriller à faire passer Ludlum pour Chandler
Le fait que cet auteur soit publié en A§D est pour moi une source d'interrogations...

Fini Royaumes d'Ombre et de Lumière de Roger Zelazny.
Rien compris.
Chaque page est magnifique, l'écriture est très belle, on se laisse porter par cette fable étrange avec un vrai plaisir.
Mais si cela raconte quelquechose, je n'ai rien compris.

Terminé Janua Vera, finalement (oui je l'ai fait dans le sens inverse, preuve qu'on peut lire Gagner la Guerre avant et vice versa). Mais le Monsieur est aussi à l'aise en forme longue que courte voir peut-être plus. Avec une écriture véritablement magnifique, il joue sur les registres et jonglent avec les intrigues avec une aisance surprenante. Le tout manque parfois d'originalité pour ce qui est de la chute mais c'est un bien maigre reproche face à tant de talent. J'ai lu sa nouvelle Nuptiale dans la foulée, très drôle.

Également lu Montefellone dans Rois et Capitaines (ma lecture en cours!), et c'est toujours aussi bon, c'est prévisible mais c'est tellement bien conté avec des personnages forts et un style magnifique que ce défaut reste anecdotique.

Jaworski c'est bon, c'est même génial, lisez cet auteur, il le mérite bien.

Je commence Cauchemars d acier de JP Andrevon -

		Gutboy : Fini Royaumes d'Ombre et de Lumière de Roger Zelazny. Rien compris. Chaque page est magnifique, l'écriture est très belle, on se laisse porter par cette fable étrange avec un vrai plaisir. Mais si cela raconte quelquechose, je n'ai rien compris.

Ouaip, il est assez bizarre ce roman. En fait, je dirais presque sans intérêt pour ce qui du scénario, mais il est clair que Zelazny arrive à transporter le lecteur dans des univers superbes.

Lu enfin Ubik de Dick. Super, mais je préfère Substance mort.