J’ai failli ne pas y penser et c’eût été dommage.
Dans
Structura Maxima ,
Olivier Paquet nous parle d’un monde clos, la Structure, dans lequel vivent des communautés (
comunità). Les deux principales sont celles des Vapeuriers, pragmatiques techniciens dont la charge est de produire l’énergie nécessaire à la vie de la Structure et celle des Poutrelliers préoccupés de mystique et de spiritualité. Les tensions sont grandes entre ces deux communautés.
Jehan est le fils de Victor Mégare, Grand Maître des Vapeuriers. Quand Jehan atteint l’âge de choisir la communauté où il passera sa vie, c’est celle des Poutrelliers qu’il choisit. Refoulant sa honte, Victor accepte le choix de son fils.
Quand l’équilibre social de la Structure se rompra, Jehan et son père suivront chacun leur voie, celle que leur dicteront les valeurs qu’ils ont choisies.
Un bon roman dont le début (
et seulement le début) ressemble de façon assez étonnante à celui de
Le Monde inverti.
Dans les deux romans :
- un monde clos : dans l’un : la Structure, dans l’autre : la Cité.
- une société bâtie sur la notion de corporations : les comunità dans l’un, les guildes dans l’autre.
- une cérémonie où le jeune qui a atteint l’âge
requis (17 ans dans l’un,
mille kilomètres dans l’autre) doit faire le choix de la communauté dans laquelle il va désormais vivre.
Mais ensuite, les thèmes divergent largement.
PS Au cas où la relation père/fille ne s’éloignerait pas trop du sujet initialement orienté sur la relation pére/fils, il serait difficile de ne pas évoquer
Hypérion et l’amour de Sol Weintraub pour sa fille Rachel, victime d’une maladie qui la condamne à rajeunir et régresser.