En septembre, tes lectures feront ta PAL descendre

		LeGaidol : Ah ! J'attendais la parution du troisième tome pour me lancer. Ce que tu dis me réjouit.

Si je me rappelle bien, tu avais aimé Soil, dans ce cas, n'hésite pas, Wet Moon est tout à fait de la même veine.

As-tu lu le Bambi de Kaneko ? Assez différent de Soil et Wet Moon, mais dans le genre road manga délirant, c'est passionnant. J'ai découvert Atsushi Kaneko avec Bambi et comme tu vois je ne l'ai jamais regretté.

		LeGaidol : De mon côté, j'ai lu Les Derniers jours du paradis de Robert Charles Wilson et alors, déçu, déçu, déçu...

Tu peux développer ? Comme tu n'es pas le genre à t'arrêter à la couverture (ratée si ce que j'ai entendu est vrai), ta déception doit être à chercher ailleurs.

		BC : Ouais, ça fait envie ce que tu dis de Wet Moon.

Je ne te savais pas amateur de mangas, je serai ravi de convertir un nouveau lecteur à l’œuvre d'Atsushi Kaneko.

		BC : je relis encore une fois le cycle de la Patrouille du temps (dont un volume dédicacé par l'auteur, celui-là je le garde)

Note à moi-même : après avoir cambriolé Sandrine, penser à faire un tour chez BC.

		BC : Et dire que dans mon adolescence je ne lisais ni Heinlein, ni Anderson, parce qu'ils avaient une réputation d'auteurs d'extrême droite. J'avais bien tort...

Oui, très.

Comme quoi, ceux qui collent des étiquettes politiques à des auteurs de fiction sur la base de leur oeuvre sont quand même un peu cons.

La machine aux yeux bleus de Harlan Ellison.
Jacques Chambon a demandé au bouillonnant bonhomme de sélectionner et d'introduire ses nouvelles favorites. Du grand, du très grand art.
Ellison est un auteur magistral : il est vraiment dommage qu'il soit si peu connu en francophonie.

Khomeiny, Sade et moi d'Abnousse Shalmani.
L'auteur raconte sa jeunesse dans l'Iran de Khomeiny, et la chape de plomb qui s'est abattue sur les femmes. Elle parle ensuite de son exil en France, et de son éblouissante découverte des libertins français. Un livre passionnant, un plaidoyer magistral pour la liberté, plein d'humour (la scène du saute-mouton dans la mosquée de l'école est splendide). Et une lecture fine et passionnante de la littérature érotique.

Simulacres de Dick : quand c'est trop, bah ça déborde. Dick a mis beaucoup trop d'idées, de détails, d'intuition, et se contente d'un roman mineur alors qu'il y avait largement de quoi faire un excellent roman. Dommage.

Je commence Compagnons en terre étrangère, des nouvelles à 4 mains signées Andrevon et pas mal d'auteurs (certains hélas un peu oubliés, comme Christine Renard).

		Citation : Je ne te savais pas amateur de mangas

Bin si un peu... Quoique j'ai commencé des dizaines de séries en me disant "'tin c'est génial", et au bout de 4-5 numéros, je laisse tomber...

		Citation : Comme quoi, ceux qui collent des étiquettes politiques à des auteurs de fiction sur la base de leur oeuvre sont quand même un peu cons.

C'était l'époque qui voulait ça... Dans les early 70's tout était hyper-politisé...

		Citation : Note à moi-même : après avoir cambriolé Sandrine, penser à faire un tour chez BC.

pense à prendre un camion. Tu devrais pouvoir récupérer un certain nombre d'éditions signées ou de tirages (très) limités. C'est drôle, mais en fait je n'aime pas trop voir les auteurs "gribouiller" sur mes livres, cela doit être mon côté psycho-rigide.

		Citation : As-tu lu le Bambi de Kaneko ? Assez différent de Soil et Wet Moon, mais dans le genre road manga délirant, c'est passionnant. J'ai découvert Atsushi Kaneko avec Bambi et comme tu vois je ne l'ai jamais regretté.

J'ai lu les deux premiers. Les suivants sont difficiles à trouver et assez onéreux. Délirant, le mot est faible.

		Citation : Tu peux développer ? Comme tu n'es pas le genre à t'arrêter à la couverture (ratée si ce que j'ai entendu est vrai), ta déception doit être à chercher ailleurs.

J'ai trouvé l'intrigue convenue et le rythme mollasson. C'est un peu le comble pour un road novel. Quant au SOW, on atteint l'étiage.

		BC : C'était l'époque qui voulait ça... Dans les early 70's tout était hyper-politisé...

Dommage que certains en soient restés à cette époque : un tel passéisme, pour des lecteurs de SF, ça fait quand même un peu tache...

Terminé Virus de G.J Arnaud et je commence La statue de chair de Jean Rollin.

Fini l'Andrevon. C'est globalement sympa, mais pas toujours inoubliable, notamment par rapport aux textes qu'Andrevon pouvait écrire à l'époque. Le tout reste globalement assez politique, et mention spéciale au texte remarquable écrit avec Christine Renard, subtile variation sur le Jeury des cette époque.

Je commence En attendant l'année dernière de Dick.

London Falling de Paul CORNELL (ebook) : un excellent page turner thriller -fantastique se déroulant à Londres de nos jours et surtout sans super héros ou héroïne énamourée, sans histoire de culs ni vampires ou démons stéréotypés ! Au début le langage "vernaculaire" (j'ai appris un nouveau mot !) m'a un peu dérouté dans ma lecture en vo mais une fois maîtrisé, je me suis laissée emportée par les évènements qui s'enchaînent magistralement Cette équipe de quatre policiers, différents mais complémentaires, enquêtent sur des meurtres horribles et découvrent un univers "souterrain" (dans le sens invisible mais réel) où une sorcière tue pour soutenir une équipe de football ... et au fur et à mesure que l'enquête avance mêlant les moyens modernes et les symboles/ formules magiques, on découvre que l'enfer n'est pas les autres mais bien que chacun créée le sien ... Je me suis attachée à leurs failles autant qu'à leurs histoires personnelles, à ce Londres dévoilé, et n'ai pas pu lâché le livre avant le mot fin ! Une excellente découverte Je lirai le deuxième opus (THE SEVERED STREETS) qui, parait il, est encore meilleur...