En septembre, tes lectures feront ta PAL descendre

Destination ténèbres de Frank M. Robinson.
Prenant.
Très.

Du polar, du noir, du très noir, du très très noir : La faux soyeuse d'Eric Maravélias. Un premier roman fort prometteur !

Le barde du futur de Poul Anderson, une antho concoctée par Marc Duveau, qui a le grand mérite de compiler hard-sf, humour et fantasy.

Une lecture qui ne fera pas descendre ma PAL car dématérialisée mais très chouette quand même : The voyage of the Proteus : an eyewitness account of the end of the world, une longue nouvelle de Thomas Disch.

L'auteur s'y met lui-même en scène en voyageur temporel, sur le navire d'Agamemnon après la chute de Troie : il fricote avec Cassandre, rencontre Homère jeune, affronte les terribles harpies, etc.

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Je lirai probablement la suite, The Proteus sails again ; le texte de 4ème de couv' est plutôt tentant :

"In this sequel to The Voyage of the Proteus the action shifts from the wine-dark, action-packed seas of Homeric Greece to the noir and noirer streets of post-Apocalyptic New York, where the Author confronts threats of eviction, of murder, and of the extinction of his very identity. Standing by to help are his old shipmate from the Proteus, Socrates, who has become the post-modern equivalent of the Flying Dutchman, eternally blown about from port to sleazy port, and you, the Gentle Reader, a character sometimes mentioned in other novels but never before shown in the round, warts and all.

A famous aged starlet is murdered, radical vegans bomb MacDonald's, and a ferocious Irish Wolfhound named Terror savagely attacks the Author and his loyal and steadfast comrade, Harry, a lhasa apso, in the great tradition of canine superstars, a dog who can take his place beside Lassie, Rin Tin Tin, or Asta.

Anyone interested in the future History of Mankind and of our imperiled planet should not miss this shocking and heart-warming adventure."

Commencé hier soir Histoires mécaniques, avec la préface de Jacques Goimard – dont je conseille beaucoup la lecture à Olivier, au passage... ;]

Cinq livres se bousculent sur ma table de nuit.

- Coup de tabac, de Terry Pratchett. 34ème tome des annales du Disque-Monde. Pratchett est toujours amusant et jamais ennuyeux mais je ne retrouve plus vraiment le plaisir que j'avais à lire ses premiers livres.
- L'Affaire Jane Eyre, de Jasper Fforde. Excellente surprise, je ne m'y attendais pas, je regrette d'avoir tant tardé à le commencer.
- Histoire d'Os, d'Howard Waldrop. Trop peu lu pour donner un avis mais les premiers chapitres donnent envie de continuer..
- Vampire Junction, S. P. Somtow. À peine feuilleté.
- Le Chant des Spectres, de Tad Williams. 7ème tome d'Autremonde. Pas encore ouvert.

		Citation : - Histoire d'Os, d'Howard Waldrop. Trop peu lu pour donner un avis mais les premiers chapitres donnent envie de continuer..

il m'a toujours fait penser à Tucker en ce sens que l'idée de base est vieille comme la SF.

		Sandrine : il m'a toujours fait penser à Tucker en ce sens que l'idée de base est vieille comme la SF.

Le voyage dans le temps est un thème que j'ai toujours apprécié. Si l'histoire est bien menée, je suis plutôt bon public (et puis ce livre a un énorme avantage sur mes autres lectures : avec ses 278 pages, il est court et ça fait un bien fou à ma cervelle).

N'est-il pas un peu difficile d'être original dans le domaine du voyage dans le temps ? D'ailleurs, Sandrine, toi qui connais tout dans le domaine de la SF, peux-tu me citer quelques romans écrits ces dix dernières années traitant de voyages dans le temps et étant particulièrement originaux. Je suis toujours preneur d'un bon titre.

Bones of the earth, de Swanwick, qui résonne un peu pareil, mais que j'avais de beaucoup préféré à celui de Waldrop. Mammoth de Varley, qui n'est pas un chef d'oeuvre mais qui se laisse lire. C'est tout ce qui me vient à l'esprit mais je n'ai pas le savoir encyclopédique de sandrine.

		Citation : N'est-il pas un peu difficile d'être original dans le domaine du voyage dans le temps ?

complètement d'accord avec cette position. Même Ted Chiang, pourtant pas le moindre des auteurs n'arrive qu'à un récit plutôt convenu avec The merchant and the alchemist's gate (un texte que l'on retrouve un peu partout). Le genre du time opéra (style Time Patrol ou guerre temporelle) a été sucé jusqu'à la moëlle par gens comme Anderson, Piper ou Laumer dès les années 50-60 (même si des gens comme Turtledove -encore lui- s'y sont récemment essayés). Les jeux avec les paradoxes ont été épuisés même avant cela (Heinlein, Finney, Bester, Barjavel) et n'ont donné lui qu'à des complexifications supplémentaires par la suite (Gerrold). La relative mode de l'Uchronie a été pratiqué d'une façon tellement industrielle (Turtledove mais aussi Conroy) que Birmingham en est réduit à recycler l'intrigue de Nimitz, retour vers l'enfer avec sa tri(quadri)logie Axis of time (F35 contre zéro). Il ya parfois quelques espoirs de ce côté avec des uchronies plus audacieuses qu'une centième redite de la deuxième GM, que cela soit avec des civilisations différentes (De Bodard, Roberson, Harlan) ou des mélanges originaux (Elizabeth Bear) ou des Jombar Points plus éloignés (Baxter avec les Northland). Il ne reste en fait que quelques rares nouvelles qui redonnent ce vertige (on pensera à l'ébouriffant concept de Triceratops summer de Swanwick).

Après une gestation de quatre ans au sein de ma PAL, je viens de faire accoucher Le monde enfin de Jean-Pierre Andrevon.

Et j'en vois poindre d'autres à maturation plus lente encore...


edit : concernant le thème du temps que vous évoquez, pour moi, le texte ultime, c'est L'herbe du temps de Spinrad (même s'il s'agit d'un voyage immobile)

Alien, le huitième passager de Allan dean Martin,
Bien écrit, une deuxième lecture du film avec quelques petites différences. Je ne savais pas que le film était tiré d'un livre et du coup c'est plutôt réjouissant, étant fan du film...