En novembre la lecture ne peut attendre ...

		Citation : Et un peu moins rock'n'roll, études obligent, L'Origine des espèces de Darwin...

Je plussoie : ouvrage fondamental et passionnant. Ne pas oublier non plus La filiation de l'homme, pour en finir avec des stupidités comme le darwinisme social ou Darwin raciste.

Pour ma part, j'ai lu Les mois d'avril sont meurtriers de Cook. Le monsieur a beau écrire des polars d'une noirceur absolue, comme je les aime, mais je trouve qu'il y manque quelque chose, un je ne sais quoi qui fait que j'ai vraiment du mal avec l'auteur.

J'ai également lu les textes de l'année 1942 du deuxième volume des Essais, articles, lettres de George Orwell, qui couvre la période 1940-1943. Comme pour les années précédentes, ses lettres à Partisian revue donnent un aperçu saisissant de la vie quotidienne en temps de guerre, des espoirs révolutionnaires -hélas malheureux- de son auteur. D'intéressantes polémiques contre les pacifistes également. Et surtout un texte magistral sur la guerre d'Espagne, où s'esquisse très nettement son analyse de la propagande totalitaire, telle qu'il la mettra en scène dans 1984.

Après le très bon " La chambre des curiosités de Preston & Child " je commence Markham ou La Dévoration de Michael Resnick.

Re-lectures : après L'affaire Jane Eyre, je vais attaquer Jack Barron et l'éternité.

Après avoir essayé Julius de parution en parution; enfin un Shepard terminé et apprécié: "Sous des cieux étrangers".

Je joue, shepardaddict devenu, les prolongations réconciliatrices avec la première nouvelle de "Chasseur de jaguar" du même en PDFutur. Courte nouvelle fantastique (un jaguar noir à abattre, la lune, un indien en balance entre civilisation et passé ancestral, une féline indienne câline et griffue) qui possède des bouts de phrases à tomber du bouquin. En voici un, au hasard, de bout; pas la phrase entière s'entend, pas envie de taper sur le clavier jusqu'au bout de la nuit. L'important étant que je suis enfin parvenu à décoder sa manière d'écrire au Shepard.

"...battant de l'aile au ras des flots, un vol de pélicans, en contre-jour, parut écrire sur le ciel une phrase mystérieuse."

Bon, j'ai fini Santiago de Mike Resnick conseillé par Bull. C'est pas mal, c'est même plutôt bien, malgré le côté jeu de l'oie.

Et avoue que cela correspondait a la prescription adequat vu l'etat d'esprit de tes messages a ce moment la...

Personnellement, lorsque je l'ai lu, j'avais encore l'arriere gout du Vaisseau ardent : du coup cela m'avait semble particulierement bien venu...

Bienvenue au Club des Fans de Shepard, Lacroute ! Je savais bien que tu y viendrais ;-)...

Merci Bull mais la cure n'est pas finie...
Quant à Shepard, je trouve aussi qu'il a beaucoup de talent, mais c'est souvent plus des contes fantastiques que de la SF (par exemple the jaguar hunter que lit Lacroute). Je me dis parfois qu'on n'est pas loin de Garcia Marquez... Le souci avec Shepard c'est que sur longue distance ça devient un peu rasoir... R&R, magnifique nouvelle, la vie en temps de guerre qui la reprend dans un roman, un peu ch**...

Lisbei, j'ai mis trop longtemps à comprendre que lire Shepard c'est accepter sa manière: tant en termes de prose qu'en termes de thèmes quand il brasse allègrement dans le même pétrin tous les thèmes de l'Imaginaire (commençant le "Dragon Griaule", fait inattendu c'est apparemment de la Fantasy). Les clefs de son écriture passaient par une attention toute particulière à porter à la ponctuation: la virgule à ressentir point-virgule, le point-virgule s'habillant point final...etc...

Lobo: Je commence Shepard. Nul doute que s'habituant à lui, me promettant de le lire davantage à l'avenir, je ressentirai tôt ou tard cet ennui que tu lui trouves dorénavant. Mais quel auteur y échappe. N'est ce pas un phénomène inévitable, d'autant plus palpable si la bibliographie de l'auteur est conséquente...?
Lucius semble plus axé sur le Fantastique, c'est en cela qu'il se rapproche du mainstream. Cela n'est pas pour me déplaire. Et quand il touche la SF pure (Bernacle Bill le Spatial) il sait y faire, actionnant à merveille les leviers de l'intrigue servis par une prose efficace et belle.

		Lobo a écrit : Je me dis parfois qu'on n'est pas loin de Garcia Marquez...

Toutafé ! En moins déjanté, quand même !

		je trouve Lobo bien sévère, sur ce coup : Le souci avec Shepard c'est que sur longue distance ça devient un peu rasoir... R&R, magnifique nouvelle, la vie en temps de guerre qui la reprend dans un roman, un peu ch**...

Je n'irais certainement pas jusque là ! Mais je plussoie sur le fait que Shepard est à son meilleur dans la forme courte, que ce soit les nouvelles ou des romans pas trop long, comme Kalimantan ou Louisiana breakdown. Quoique, Thanatopolis...