En juillet , tu lis au lit ?

Des nouvelles.
Le livre d'or de Norman Spinrad d'abord, puis j'enchaîne avec Au coeur de l'orage.
Que du bonheur !

Zendegi, le dernier Greg Egan, qui, à mi-parcours, me déçoit un peu. Intéressante la peinture de la société iranienne, mais l'argument science-fictif est peu original jusqu'à présent : cartographie du cerveau humain, plusieurs méthodes. Des idées secondaires intéressantes tout de même.

		LeGaidol : Le livre d'or de Norman Spinrad

Oui, notamment L'herbe du temps, terrible.


Lu Quinzinzinzili de Régis Messac.
Je viens à peine de le terminer et pourtant, je sais déjà que ce bouquin me marquera durablement. Allez zou, dans mon panthéon sf !
A (re)lire : la chronique impec de Gracie.

La poupée assassinée de Nan Hamilton -- Série noire

		Citation : Oui, notamment L'herbe du temps, terrible.

Je viens de la relire. Ouch ! De la nitroglycérine !
Maintenant c'est sûr, je dois à Spinrad mon appétence pour la S-F.

Je finis le Livre d'Or de Priest.
3 nouvelles se sont démarquées :

- Le monde du temps-réel, qui reprend le thème du Monde Inverti. Cette fois-ci, le doute s'installe dans une équipe de scientifiques enfermé dans un observatoire spatial.

- L'été de l'Infini. En 1940, des geleurs venus du futur figent des gens dans leur quotidien. L'idée est artistique mais pas que.

- Et j'erre solitaire et pâle : les mêmes personnages se croisent à des âges différents. Ce jeu de va-et-vient évolue aux rythmes des passages temporels d'un Parc Municipal. Le cache-cache entre un enfant, son double adulte et une mystérieuse femme assise sur un banc donne lieu à une rencontre romantique. La trame du récit dans les dernières pages a eu vite fait de se compliquer, et de me perdre.

Moins à mon goût:

- la première nouvelle (la tête et la main) est macabre et cousue de fil blanc. Et, je ne comprend pas ce qu'elle fait dans un livre d'or de SF.

- Le Regard se déroule dans l'Archipel du rêve. Pas accroché du tout, elle ne me donne pas envi de découvrir plus en avant le recueil d'où elle est tirée.

Je ne peux que confirmer pour Spinrad nouvelliste, dont ce sont, AMHA, les deux meilleurs recueils.
Quant à Priest, il faut vraiment lire son Archipel -qui forme un subtil diptyque avec sa Fontaine pétrifiante- pour la grande variété des ambiances et la profonde cohésion du tout. Une vraie leçon de littérature !

J'ai lu d'une traite ou presque Les mangeurs d'argile, le premier des six tomes de sa saga Les hommes sans futur. Pelot est tout simplement un immense conteur, dans cet étrange western post-apo, où l'humanité se retrouve complètement larguée, n'arrive pas à comprendre qui sont ces Autres, ces Supérieurs, un peu comme des singes dans une réserve naturelle. Sont-ils indifférents, ou bien les paranos ont-ils raison de parler de leur volonté génocidaire ?
Mystérieux à souhait, laissant le lecteur avec une foultitude d'interrogations, j'ai ma foi bien hâte de lire la suite.

En attendant, je vais me faire un polar de l'immense Pouy : La belle de Fontenay.

Je viens de finir la main gauche de la nuit: c'est beau, bien ficelé, c'est bien quoi, aucune déception après les dépossédés qui m'avait bien marqué,les deux livres étant diffèrent mais proches dans la qualité (Si vous avez d'autres bouquins d'elles a me conseiller, n'hésitez pas)
Je me replonge dans les nouvelles de Ballard que j'avais délaissées depuis bien trop longtemps.

Perso, j'aime tout de Le Guin, mais je suis fan donc pas objective pour un sou ! Objectivement, tu as lu les deux meilleurs. Sachant cela, tu peux tenter Le nom du monde est forêt, ou le cycle de Terremer, mais dans ce dernier cas on est plus dans un monde de fantasy. Son livre d'or contient de belles nouvelles, et par ailleurs (pour rester dans le format nouvelles) j'ai bien aimé les Contes de Terremer (peut-être un moyen de tester pour voir si l'univers te plaît, pourquoi pas ?) et L'anniversaire du monde. Mais encore une fois, je suis FAN ;-D !

Saison de rouille - les hommes sans futur 2 de Pelot.
Ca se passe dans le sud de la France, et c'est franchement plus noir, et plus violent également. Et bien sûr, comme toujours, ce conteur...