En 2023, ton portefeuille tu interrogeras

		Citation : Les noms aux sommaires m'attirent (McGrath, Disch, Ellison, Beaumont...) et j'aime particulièrement l'illustration de couverture du second :

Le texte de Beaumont était assez culotté pour l'époque, puisqu'il s'attaquait à l'homophobie dès les années 50.
Son texte sera refusé partout : il sera immédiatement publié par Hugh Hefner dans Playboy.

On a souvent tendance qu'à n'en retenir que le côté sulfureux, alors que c'était aussi un magazine engagé, pour la libération sexuelle, les droits civiques, contre la guerre du Viêt-Nam...
Autant de raisons supplémentaires d'être détesté de l'Amérique conservatrice, qui n'en manquait déjà pas !

De Beaumont, je retiens surtout la nouvelle MIss Gentibelle, dont j'avais déjà dit le plus grand bien.

		Olivier : Le texte de Beaumont était assez culotté pour l'époque, puisqu'il s'attaquait à l'homophobie dès les années 50. Son texte sera refusé partout (...)

Ça me rappelle le cas de Theodore Sturgeon qui disait que ses éditeurs avaient reçu bien plus de lettres de protestation pour sa nouvelle Un monde bien perdu*, qui traite d'homosexualité, pour que sa nouvelle parue dans Dangereuses visions, qui traite d'inceste.

Je n'ai lu que quelques nouvelles de Beaumont, souvent très bonnes (je prévois de me remettre à la lecture de Là-bas et ailleurs ...après avoir renforcé la couverture qui menace de tomber).
J'ai pu apprécié une partie de son œuvre par écran interposé, pour les épisodes qu'il a scénarisés pour La quatrième dimension et l'adaptation cinématographique de son roman The intruder (qui traite du racisme).

		Olivier : (...) il sera immédiatement publié par Hugh Hefner dans Playboy. On a souvent tendance qu'à n'en retenir que le côté sulfureux, alors que c'était aussi un magazine engagé, pour la libération sexuelle, les droits civiques, contre la guerre du Viêt-Nam...

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Sur un sujet similaire, as-tu vu le film de Miloš Forman, Larry Flynt, sur les poursuites judiciaires à l'encontre du patron d'Hustler, magazine concurrent de Playboy ?
J'en garde un bon souvenir.

		Olivier : De Beaumont, je retiens surtout la nouvelle Miss Gentibelle, dont j'avais déjà dit le plus grand bien.

Un texte mémorable !


* pour l'anecdote, ce texte (que j'ai lu dans le recueil Les songes superbes de Theodore Sturgeon) est également au sommaire de la grande anthologie de la science-fiction : Histoires de sexe-fiction. Cette dernière, ça fait plus de dix ans que je la vois traîner sur une étagère du Gibert local... Des lecteurs/lectrices potentiell(e)s hésitèrent-ils/elles à passer en caisse avec un bouquin doté d'une telle couverture ? ^^

		Citation : Sur un sujet similaire, as-tu vu le film de Miloš Forman, Larry Flynt, sur les poursuites judiciaires à l'encontre du patron d'Hustler, magazine concurrent de Playboy ? J'en garde un bon souvenir.

Oui, c'est un film très plaisant.
Je trouve cependant que Flint est plus opportuniste, un amateur de coups et de scandales pour se faire du pognon. Alors que Play boy était, selon moi plus engagé, et plus exigeant sur la ligne éditoriale : il suffit de voir qui a publié dans cette revue !

Fin de ma période manga avec L'homme sans talent de Yoshiharu Tsuge.
J'attaque une biographie de John Von Neumann chez quanto, tout juste parue.

		Jim : Dans le genre, celle qui me tente est composée par Michele Slung* : I shudder at your touch/Shudder again, parue en français sous les titres de 22 histoires de sexe et d'horreur et 21 nouvelles histoires de sexe et d'horreur.

Mouahaha les couillons...

Dans le genre, l'anthologie La petite mort m'était tombé des mains.

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J'ai reçu mes achats, je me suis rappelé un truc, pourquoi je ne m’étais jusque là pas procuré le Fleuve des dieux. Ca y est je me souviens très bien maintenant... il fait 900 pages... ca m'apprendra à commander sur internet :)

		BdN : Dans le genre, l'anthologie La petite mort m'était tombé des mains.

Je n'avais pas accroché non plus aux quelques textes que j'avais lus, dans le désordre,
(à l'exception de l'ultime nouvelle, signée Lucius Shepard, que j'avais trouvée excellente.)

Un remède à la mélancolie de Ray Bradbury.
Le temps des genévriers de Kate Wilhem.
Et des livres d’Histoire hors sf (Thomas Gomart, Brendan McGeever, Gabriel Martinez-Gros).

Immobilité Brian EVENSON
et puis un recueil de de nouvelles de Fante Grosse Faim

		Citation : Un remède à la mélancolie de Ray Bradbury. Le temps des genévriers de Kate Wilhem.

Superbe !

Bon j'attaque Fante

		Citation : Superbe !

Je suis dans Demain le silence, et Kate Wilhelm est clairement l'une des plumes majeures de la sf.