En 2022, lis tout ce que tu veux

Deux heure-lumière qui se laissent lire, le Serpent de Claire North et La millième nuit de Alaistair Reynolds.

		Butch : J'aborde 2023 avec Sturgeon et le recueil Les talents de Xanadu.

Souvenir de quelques beaux textes (quel recueil de Sturgeon n'en a pas ?) : l'ingénieux Les talents de Xanadu, l'émouvant L'amateur de cimetières, le puissant Mémorial...

Un psaume pour les recyclés de Becky Chambers : désolé, mais quitte à me faire traiter d'affreux réac, l'écriture inclusive (froeur, iel), je ne peux pas.
C'est illisible, ça ne veut rien dire, et cela contrevient aux règles les plus élémentaires de l'accord (masculin, féminin ?).
Cette approche littéraliste de la linguistique contrevient même aux vérités les plus élémentaires. Le persan ou le turc n'ont pas de genre. Les femmes y sont-elles plus égales aux hommes qu'ailleurs ? La très longue histoire de la Perse nous rappelle que non.

Du coup, je repars sur une valeur sûre, Le temps des retrouvailles du regretté Robert Sheckley.

Bouuuu. Affreux réac.


je dis ça dans le meilleur sens du terme.

		Jim : Souvenir de quelques beaux textes (quel recueil de Sturgeon n'en a pas ?) : l'ingénieux Les talents de Xanadu, l'émouvant L'amateur de cimetières, le puissant Mémorial...

En effet, c'est pas mal du tout, j'aime beaucoup ses romans je commence à me demander si je ne le préfère pas dans les nouvelles.

ça doit passer beaucoup, beaucoup moins bien qu ´en VO….

		Citation : En effet, c'est pas mal du tout, j'aime beaucoup ses romans je commence à me demander si je ne le préfère pas dans les nouvelles.

+ 1 (sauf pour les nouvelles des débuts, qui sont sans grand intérêt).
Il est dommage que ce pan majeur, d'une œuvre qui ne l'est pas moins, soit aussi méconnu et peu édité.

		Citation : Il est dommage que ce pan majeur, d'une œuvre qui ne l'est pas moins, soit aussi méconnu et peu édité.

+ 1

Plus rien, du côté des recueils de nouvelles, depuis l'Omnibus paru en 2005.
Et en poche, il faut remonter aux trois recueils du Cabinet noir publiés entre 1998 et 2000.

Ça me désole, d'autant que je pense que ses thématiques parleraient aux jeunes générations actuelles.

Il y aussi eu deux longues nouvelles réunies dans Un peu de ton sang, postfacé par l'excellent Steve Rasnic Tem.

Le statut du texte éponyme est ambigu : longue nouvelle ou court roman ?

Maintenant, on dirait novella ; mais en 1962, pour concourir au prix Hugo, il était classé parmi les romans...


Peu importe, c'est le texte qui compte et il m'avait beaucoup plu

(et puis tu fais bien de me rappeler l'existence de la postface de Steve Rasnic Tem : je la lirai à l'occasion.)

		Citation : (et puis tu fais bien de me rappeler l'existence de la postface de Steve Rasnic Tem : je la lirai à l'occasion.)

Il ne faut jamais louper une occasion de lire Steve Rasnic Tem (avis aux CSFeux).

L'un des deux textes de Sturgeon était au sommaire de l'antho de Dorémieux Territoires de l'inquiétude, parue à l'époque chez Casterman. Une antho particulièrement mémorable, avec Cauchemars au ralenti.
Sans oublier, bien sûr, les deux anthos que Dorémieux consacrera à Sturgeon, ainsi que celles de Marianne Lecomte.
Et puis Rasnic Tem, c'est à Dorémieux (encore lui), que je dois la découverte de cet auteur majeur, dont je ne suis pas étonné qu'il postface ce cher Theodore.

Il est fort dommage que l'on trouve aussi peu d'anthologies de nos jours. Elles étaient un sésame précieux pour découvrir des auteurs, ou casser des préjugés (je me souviens de l'antho de Dorémieux sur le fantastique, où le texte de Simak ruinait son image de cul-terreux bonhomme, avec un texte horrifique splendide : Escarmouche).