En 2021 quel livre as-tu en main ?

Je suis en train de terminer Zapping, un recueil de nouvelles tout entier consacré à la télé.
Je suis vraiment étonné par la façon dont il traite son sujet, avec une imagination vraiment débordante, tant il arrive à ne pas se répéter, et à faire de la télé tantôt le coeur du récit, tantôt quelque chose de secondaire (quoique fort important, surtout pour la chute de certains textes).
Il y règle ses comptes avec la télé poubelle naissante, et certaines allusions ne parleront peut-être pas forcément à ceux qui n'ont pas connu la télé des 90's.
Mais ça reste très souvent féroce et jubilatoire.
Avec un texte clairement SF, qui évoque un peu Ubik : Triviale poursuite, où il faut répondre à des questions à tout bout de champ (pour calculer le nombre d'heures de sommeil auxquelles ont aura droit, pour faire marcher le grille-pain ou la machine à laver, etc). On joue là où l'on paie chez Dick.

		Citation : Il m'a fait penser à L'oreille interne de Silverberg.

Tu n'aimes pas ce roman ?!

		Citation : Je clos le chant de la terre de Coney avec Le roi de l'ile au sceptre.

Curieux d'avoir ton avis sur ce cycle.
Je tourne autour sans vraiment me lancer.

		Citation : - Il m'a fait penser à L'oreille interne de Silverberg. - Tu n'aimes pas ce roman ?!

Parfois on croise des objets, des oeuvres d'art, dont on perçoit les qualités, on comprend ce que l'auteur ou le fabriquant a voulu mettre dans sa création et pourquoi ça marche, pourquoi les gens plébiscitent ce produit et qu'ils ont même bon goût, pour conclure en se disant: "ben c'est pas pour moi".

		Citation : Curieux d'avoir ton avis sur ce cycle. Je tourne autour sans vraiment me lancer.

J'attaque le dernier roman, mais concernant la lecture au fil du cycle, j'ai un peu le même sentiment qu'avec la stratégie Ender.
Starquin est clairement un McGuffin. La grande course de char à voile fut un régal avec un petit quelque chose de Ballard. Les deux suivants étaient aussi très bon.
Enfin, Le gnome et Le roi de l'ile au sceptre constitue un seul roman dans une fantaisie qui s'étire en étant construit autour de la légende Arthurienne, avec en plus Tristan et Yseult.

Des gourous et des douleurs de Patrick Mercado.

		Butch : Parfois on croise des objets, des oeuvres d'art, dont on perçoit les qualités, on comprend ce que l'auteur ou le fabriquant a voulu mettre dans sa création et pourquoi ça marche, pourquoi les gens plébiscitent ce produit et qu'ils ont même bon goût, pour conclure en se disant: "ben c'est pas pour moi".

Voilà qui est bien dit. On a tous ce rapport à certains classiques...

Ouais , c'est bien dit. De mon côté l'oreille interne je trouve que c'est un des meilleurs Silverberg et même un excellent roman en général, et que les monades urbaines, autre classique, c'est très mauvais voire ridicule.

Paris sous la Terreur d'Evelyne Lever.

Le jour où j'ai appris à vivre - Laurent Gounelle .

Mars de Schuiten et Tesson. C'est nul (les textes) et cher, 45 euros !

Les navigateurs de l'infini de Rosny ainé
Attends, on nous vend l'odyssée martienne de Weinbaum comme le premier exemple d'un extra-terrestre sensible et intelligent. Neuf ans avant et des décennies avant Les amants étrangers ou L'étrangère, Rosny évoque les sentiment amoureux réciproques d'un humain et d'une martienne.

Bon je me calme. J'ai fini Les Maitres du vertige. Quelle préface de Lehman !

Après la proto-SF française, j'attaque du proto-Silverberg, Lord Jim … de Conrad