En 2021 quel livre as-tu en main ?

Le diable à quatre de Michel Pagel.

		Citation : Il y a pratiquement plus d'horreur après 1990 ? Pour moi non, pas du tout. Il y a l’excellente revue Cemettary dance, et tout un tas d’auteurs qui émergeant autour du splatterpunk (Hodge, Brite, etc.). Steve Rasnic Tem est peut-être un peu plus ancien. Il y a aussi Lisa Tuttle, K.W. Jeter.

Merci Olivier de ta réponse. Mais le splatterpunk, Poppy Z Brite, Lisa Tuttle et l'éditeur Abyss, pour lui, ce sont justement les derniers feux du genre vers le début des années 90's... Il ne parle pas de Cemetery Dance en revanche.

Un best of en est paru chez nous :
https://www.noosfere.org/livres/EditionsLivre.asp?numitem=14451&numauteur=-49450

Et c’est souvent excellent.

		BC : Pourquoi n'est-il pratiquement pas question de Stephen King dans ce livre ?

Ç'a ma interpelé, aussi.

De la façon dont je le comprends, ils le considèrent d'abord comme un auteur de hardbacks.
Publié massivement en grand format depuis le succès de Carrie, la diffusion en paperbacks devient secondaire.

D'autres stars du genre (Straub, Koontz, Barker...) sont peu ou pas citées.

		BC : Merci Olivier de ta réponse. Mais le splatterpunk, Poppy Z Brite, Lisa Tuttle et l'éditeur Abyss, pour lui, ce sont justement les derniers feux du genre vers le début des années 90's... Il ne parle pas de Cemetery Dance en revanche.

C'est que dans cet ouvrage, Olivier, l'horreur est examinée en tant qu'espace éditorial plutôt que genre littéraire.
Avec un focus sur le format de poche.
Abyss, que cite BC, est une collection de poche, dédiée à l'horreur, qui ne durera que quatre ans...

Dans Paperbacks from hell!, ils parlent de l'effacement de l'étiquette "horror" au profit du "thriller", suite surtout au succès de Thomas Harris et du Silence des agneaux.
Ses récits policiers se distinguent dans leur contenu par les éléments horrifiques, baroques, mais évitent en façade une appellation probablement jugée trop peu respectable par les services de marketing.

En France, où avec quelques années de décalage, on voit s'éteindre la collection de poche Pocket Terreur, prolongée pour trois ans seulement par celle du Thriller fantastique, c'est Maxime Chattam qui est vendu sur ce modèle.


PS : j'ai appris que Barnes & Noble, la première chaîne de vente de livres des USA n'a rouvert que depuis l'an dernier des rayons sous label "horror" (depuis combien de temps ce mot n'apparaissait-il plus ? Je ne sais pas ).

		Citation : De la façon dont je le comprends, ils le considèrent d'abord comme un auteur de hardbacks. Publié massivement en grand format depuis le succès de Carrie, la diffusion en paperbacks devient secondaire. D'autres stars du genre (Straub, Koontz, Barker...) sont peu ou pas citées.

Oui, c'est ça. Les seuls que j'ai lus, King, Barker, Koontz ne sont presque pas cités. Je me suis dit moi aussi qu'ils ne devaient pas être des paperback writers. Que les gens qui sont cités pour l'essentiel ne publient qu'en paperback... Ce qui voudrait dire que ces stars, comme King ou Koontz auraient fait leurs tirages de ouf avec des hardbacks, ce qui me parait surprenant aussi.

		BC : Ce qui voudrait dire que ces stars, comme King ou Koontz auraient fait leurs tirages de ouf avec des hardbacks, ce qui me parait surprenant aussi.

En pratique, les mise en place et ventes en poche doivent être d'une grande importante pour ces têtes d'affiches également.
Je pense que cette distinction sert surtout de critère subjectif à Hendrix pour limiter l'embonpoint de son livre tout en mettant l'accent sur des auteurs ou des titres moins connus.

Le diable à quatre de Michel Pagel.
Un roman fantastique qui n’est pas sans évoquer le giallo et le slasher.
C’est assez léger, avec de bien belles pages, en particulier le choix de l’ellipse pour les scènes de violence.
J’ai l’impression que l’auteur visait surtout le divertissement, et c’est réussi.

Je partage donc pleinement la critique signée Eric Sanvoisin.

Je commence Les poteaux de torture d’Abdel Hafed Benotman.

La fabriquer des lendemains de Rich Larson.
J’ai très péniblement lu les deux premières nouvelles et je comprends pourquoi l’auteur est si productif : tout est d’un vide abyssal meublé par une IA qui n’a plus l’air que le lecteur de comprendre à quoi elle sert.
Persos inconsistants, décors torchés à la va-vite et un vague semblant d’intrigue avec un peu de camelote technologique pour faire sf.

Paperbacks ? Hardbacks ?

		Olivier : La fabriquer des lendemains de Rich Larson. J’ai très péniblement lu les deux premières nouvelles et je comprends pourquoi l’auteur est si productif : tout est d’un vide abyssal meublé par une IA qui n’a plus l’air que le lecteur de comprendre à quoi elle sert. Persos inconsistants, décors torchés à la va-vite et un vague semblant d’intrigue avec un peu de camelote technologique pour faire sf.

C'est un hardback-fist ou un paperback-kick ?