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j'avais lu que dick avait été dégouté et c'était mis à boire, déprimé par ce qu'il avait vu du film... tu sais pas où j'ai pu lire ça??? |
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Dans un article d'un journaliste (?) qui ne connait surement pas la vie Dick.
Cela est totalement faux car, pour faire court, il n'avait pas aimé le scénario mais lorsqu'il visionna ce film en novembre 1981 il en apprécia la beauté des images et le côté noir. Il meurt 3 mois plus tard avec une quantité d'argent qu'il n'avait jamais espéré avoir. Autant dire qu'il n'eut pas le temps de déprimer. Surtout, pendant ces 3 mois, entre les contrats, les hallucinations, sa vie sentimentale, l'écriture de son éxégèse et les projets qui pleuvent (Total recall).
C'est la période où la gloire lui tombe dessus, l'apothéose de sa carrière : il perçoit 7500 dollars pour la
Transmigration de Timothy Archer, 17500 Dollars pour
The Owl in daylight(qui n'eut pas le temps d'écrire), 3500 dollars pour
Les confessions d'un barjot (enfin un livre non SF, grand jubilation pour cet homme qui souffrait de ne pas être reconnu en tant qu'écrivain de littérature générale) sans compter les qq 20 000 dolars d'avance sur le film BR. Alors parler de déprime me semble étrange.
Il y a bien une sale histoire autour du film mais elle concerne la publication du livre et les salopards de la production. Il était question de noveliser
Les androïdes (écrit par lui) sous le titre BR, avec 50 % sur tout les produits dérivés papier et un à valoir de 50 000 dollars. Le roman serait alors mis au rencart. En cas de refus, les salopards conservaient le droit de publier sans son accord et sans que Dick ne touche un sous. Et tout éditeur décidant de republier
Les androïdes serait contraint de le faire sous son titre original avec interdiction de mentionner qq lien avec le film.
Sous les conseil avisés de son agent, il parvint à un accord : le livre serait publier sous le titre BR moyennant 1% de royalties reversés aux salopards.
Voilà pour la "petite" histoire. J'ai essayé de faire court, mais cela n'est pas simple de résumer.