Des mots aux larmes..

>Goussedaille : je me suis rarement autant fait ch****** au cinéma qu'en voyant Dersou Ouzala ! C'est sûr que c'est superbe, mais autant j'apprécie les livres bien faits où l'action n'est pas une priorité, autant je le supporte vraiment mal au cinéma...

Euh, je sens que ce fil dérape...

Sans parler de pleurs, j'ai ressenti beaucoup d'émotion à la lecture de Farenheit 451, Demain une oasis, Demain les chiens, et bien sûr, pour Des fleurs pour Algernon...
En ce qui concerne un suspence insoutenable, Ca de Stephen King m'a procuré quelques sueurs froides lorsque je l'ai lu (il y a quelques années de ça...)

(hors SF : le journal d'Anne Franck m'a retourné)

L'homme tombé du ciel de Walter Tevis
Le jeune homme, la mort et le temps de Richard Matheson

Hors SF, Des souris et des hommes de Steinbeck

Des larmes non .... mais une pointe de tristesse -_- .

L'homme tombé du ciel ( il revient souvent celui-là =) ).
Hypérion ( l'histoire du consul, avec les dauphins seuls, les iles mobiles mortes, et l'humanité trahie par les IAs )

Bienvenu JustAQuark.
Il y a un post où tu pourras nous expliquer l'origine de ton pseudo. Moi ça m'interpelle de le savoir.

JustAQuark, dis donc c'est pas très grand ça.
Pour revenir au sujet, [/color]Les Maîtres Chanteurs[color=blue], ça ne m' a pas tiré une larme (faudrait vraiment être émotif), mais c'est l'univers le plus glacial que j'ai parcouru.
Est ce ma mémoire qui me joue des tours ou d'autres ont plus ou moins ressenti la même chose ?

C'est vrai que l'univers de Card est assez froid, au propre (il y a quand même un personnage qui se laisse mourir de froid) comme au figuré. ne pas oublier que c'est un monde pris dans la glacis d'une tyrannie (celle des empereurs) qui est récente lorsque le bouquin démarre. C'est en fait tout l'opposé de Fondation où la tyrannie est ancienne et décadente. Là elle vient juste de se mettre en place dans le sang et les larmes, et provoque encore quelques remous de résistance.

Donc, un univers froid, oui, mais ça s'explique. Et de plus, d'un point de vue artistique, je trouve que la froideur de cet univers accentue la force et la beauté des chants de l'oiseau chanteur.

Tout à fait d'accord Cyril, d'ailleurs cette ambiance ne m'a pas dérangée, au contraire, et me laissera un souvenir impérissable; je ne vois pas d'équivalent (ma culture sf n'est pas très étendue), et toi ?(association d'un sentiment, d'une sensation plutôt, et d'un livre)
ps: comment colorisé sans afficher ça [color=blue][/color] ?

		Citation : je ne vois pas d'équivalent (ma culture sf n'est pas très étendue), et toi ?

Moi non plus, je ne vois pas d'équivalent. Certains rapprochements, comme celui que j'ai fait avec Fondation.

Mais aussi on peut y voir un certain contrepoint à Dune. Dune se passe en rase campagne, dans un environnement chaud et sec, avec de l'agitation tonitruante que je qualifierais volontier d'orientale ou au moins méditerranéenne. Le livre de Card se passe essentiellement dans des structures urbaines (palais, écoles, etc.), dans des environenments froids et humides, et avec une ambiance générale calme et feutrée, très occidentale ou au moins nordique.

Côté univers plutôt froid -- mais là j'y vois une coincidence, c'est tout -- on retrouve un peu ça dans Des milliards de tapis de cheveux d'Eschbach
qui par sa thématique se situe à mi-chemin entre Card (une tyrannie encore forte) et Asimov (une tyrannie déjà usée). Mais bon, là je reconnais que je vais un poil loin dans l'extrapolation.

		Citation : ps: comment colorisé sans afficher ça [/color] ?

Dans ton message précédent c'est parce que tu as inversé [ color=blue] au lieu de [ color=blue][/color]

		Citation : Des milliards de tapis de cheveux

Ca tombe bien, je viens de l'acheter en voyant l' hunanimité des csfeux sur ce bouquin; merci à vous, je serai surement passé à côté sans ce forum (connais pas du tout la sf allemande, pour moi ils avaient que des philosophes; j'caricature un peu mais c'est presque ça)