Des mots aux larmes..

Les livres peuvent tout, on le sait.
Bien des rires, sautes d'humeur (allant jusqu'à l'arrachage de pages !!?), sacrilèges, bénédictions peuplent le doux papier.
Vous arrive-t-il d'en pleurer ?
Quelle qu'en soit sa couleur, ici, posons les larmes...

La première fois pour moi c'était dans la nouvelle de Cris Donner :
"Alors j'ai croqué dans la pomme.
Voilà comment j'ai fais fortune."
Un grand moment.

Ensuite le chapître 21 d'Aurélien, mais non pas la fin, sur la passion de l'infini n'a pas poussé le sanglot mais un très long frisson..

Enfin l'inévitable tirade de Bérenice face à Titus a fait sa goutte..


Ame sensible se lâcher...

L'homme tombé du ciel, de Walter TEVIS. Ce roman est empreint d'une profonde mélancolie et certains passages sont vraiment poignants.

Des fleurs pour Algernon ont fait de moi une fontaine...Pire que quandj'ai vu E.T.!

Chronique d'un rêve enclavé Ayerdhal m'a laissé sur le carreau un moment.
Un milliards de tapis de cheveux Eschbach aussi
Des fleurs pour algernon Keyes ( j'étais ado ) un drame...

Bizarre, en lisant ce thread, je me rend compte que l'es livres ne m'ont jamais fait pleuré. Ils m'ont dessiné un sourire amusé ou même carrément déclenché des fou rires, m'ont fasciné, enragé ou frustré, m'ont calmé aussi, mais, non, pas une larme...

Mais un en a été très proche : Les maîtres chanteurs de Card car c'est beau... tout simplement.

M'ont fait verser une larme :
Des fleurs pour algernon,
L'oiseau d'amérique,
Phèdre,
(y'a que ces 3 qui me viennent)

C'est pour des gens comme toi que je l'ai fais ce thread, Cyril !!

(Je te cache pas que j'ai remonté mes exemples d'un lointain passé.. mais ça me manque.. c'est vrai c'est la 'meilleure' façon d'en arriver là...
..la seule ?..)

		Citation : Bizarre, en lisant ce thread, je me rend compte que l'es livres ne m'ont jamais fait pleuré. Ils m'ont dessiné un sourire amusé ou même carrément déclenché des fou rires, m'ont fasciné, enragé ou frustré, m'ont calmé aussi, mais, non, pas une larme...

+1

snif ;)

+1 aussi

Mais "le jongleur interrompu" est un des livres les plus émouvants que j'ai jamais lus.
Dès que j'ai le temps j'en fais la chronique.

Pas de larme non plus mais une forte émotion.
Le besoin de prendre quelques minute dans le silence et l'immobilité avant de pouvoir réintegrer doucement la réalité.
- L'écume des jours lorsque j'étais ado
- Des fleurs pour Algernon la semaine dernière
Désolé, c'est tout ce qui me viens...

Si par pleurer, j'entends de grosses gouttes salées tombant sur le papier, alors, comme tant d'autres, je n'ai pas connu ça.
Si par contre il est possible de verser des larmes sous un crâne, que ce soit comme une petite bruine persistante ou un torrent furieux, alors c'est une autre histoire...

De mes premières lectures, je retiendrai surtout les nouvelles finales des Chroniques martiennes et d'innombrables pages de l'oeuvre de Theodore Sturgeon.

Dernièrement, j'ai connu beaucoup d'émotion à la lecture de la nouvelle Autodafé, de Damon Knight, dont la thématique n'est pas sans rappeler Demain, les chiens.




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