Dan Simmons écrit une suite à Hypérion

C'est que tout simplement je ne vois pas, personnellement, un intérêt quelconque, sinon purement alimentaire pour Simmons, à poursuivre un cycle qui, certes, a eu son succès, mais injustifié à mon sens (qui se range à celui qui fut celui de R.C. Wagner ici-même en faisant de l'auteur un simple et bon "faiseur"). Le Simmons SF me lasse, celui fantastique m'enchante.

De mémoire, R. C. Wagner vanta les mérites du première partie du cycle (Hyperion) sur le site generationscience-fiction (j'écorche peut-être le nom...).
C'est la deuxième partie (La chute...) qui le fit déchanter.

Ce fut aussi mon cas.
Si j'ai pris un réel plaisir à écouter les histoires des pèlerins en route vers les Tombeaux du Temps, je me suis vite désintéressé de la suite de leur quête.


PS : rigoler n'est pas troller...

+1 avec cet avis .. .Il y a encore Drood , Ilium et Olympos dans ma PAL , mais pas en priorite haute ...

"Drood" et "Terreur" sont deux pures merveilles même si Simmons cède à en faire deux documentaires via des digressions, mais peut-être est-ce après tout ce que je recherche dans le Simmons versant fantastique.? C'est aussi le cas de "Collines noires" mais à un moindre niveau.
Je serai actuellement dans "L'abominable" si des contingences extérieures..... (le bouquin est épais)
Je n'ai jamais pu par contre m'installer convenablement dans "L'échiquier du mal" qui m'a laissé froid.

J'ai failli acheter le recueil "L'amour, la mort" il y a quelques jours.Je ne me souvenais plus si c'est, dans celui-ci, Jim, que tu avais lu une nouvelle autour de 14-18.

		Citation : le site generationscience-fiction

laboratoire nexialiste de psychohistoire ... nostalgie

Les forbans de cuba pas mal du tout quoiqu'un peu long

Il y a deux aspects bien spécifiques dans l'œuvre de Simmons : une vision pathologique de l'autre comme chez Lovecraft et une célébration de la littérature de langue anglaise.

		Citation : C'est que tout simplement je ne vois pas, personnellement, un intérêt quelconque, sinon purement alimentaire pour Simmons, à poursuivre un cycle qui, certes, a eu son succès, mais injustifié à mon sens (qui se range à celui qui fut celui de R.C. Wagner ici-même en faisant de l'auteur un simple et bon "faiseur"). Le Simmons SF me lasse, celui fantastique m'enchante.

Ben moi, j'aime beaucoup Hypérion !

J'ai rien contre. Sinon, qu'il y a eu une SF avant Hyperion, qu'elle n'a pas commencé à vivre avec le roman en question. Je dis çà, je dis rien. Simmons use de la SF comme il use du fantastique, en utilisant à outrance ce qui a précédé.C'est aussi çà que Wagner reprochait au cycle en affirmant qu'il n'était qu'un "faiseur". Un bon faiseur, mais un faiseur. En Fantastique çà ne me gène pas (?), en SF si.

		lacroute : Je n'ai jamais pu par contre m'installer convenablement dans "L'échiquier du mal" qui m'a laissé froid.

Je peux comprendre : je m’y suis repris à plusieurs fois…

		lacroute : J'ai failli acheter le recueil "L'amour, la mort" il y a quelques jours. Je ne me souvenais plus si c'est, dans celui-ci, Jim, que tu avais lu une nouvelle autour de 14-18.

C’est bien celui-ci.

La nouvelle sur 14-18 est Le grand amant. Elle a été rééditée à part par actuSF mais le recueil Pocket est sensiblement au même prix et comporte quelques textes ayant servi de base à des romans ultérieurs (Dans le lit de l’entropie à minuit pour L’épée de Darwin, Flashback pour le roman éponyme). Et je ne sais pas si Coucher avec de femmes dentues a un rapport avec Collines noires, en tout cas, il traite de mythologie amérindienne.

		soleilvert : Il y a deux aspects bien spécifiques dans l'œuvre de Simmons : une vision pathologique de l'autre comme chez Lovecraft et une célébration de la littérature de langue anglaise.

Bien résumé.

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J’ai beaucoup lu Simmons à une époque (une bonne douzaine de romans et recueils).
J’ai vraiment décroché à l’époque d’Olympos et Flashback quand sa pensée réactionnaire a pris les devants dans ses récits.

Parmi ses romans dits mineurs, j’aime bien, en fantastique, Les feux de l’Eden (parce que la mythologie hawaïenne est rare en littérature et qu’il y a le personnage de Mark Twain) et Les chiens de l’hiver (suite miroir à Nuit d’été : l’âge mûr, la solitude…)
Je songe parfois à les relire.