Comment vous procurez-vous vos lectures?

		Citation : Je recherchais les numéros 102 à 105 pour la controverse autour du Non-A entre Damon Knight et Jacques Goimard.Pas trouvé le premier avec le texte de Knight

on peut trouver les textes de Knight (dont celui sur AEVV) dans le receuil de critiques In search of wonder, souvent réédité.

		Citation : mais une plus-value inattendue : Livres d'Amérique, des traductions d'articles critiques d'Alfred Bester.

Des infos intéressantes sur cette paranthèse critique assez courte là :

http://www.sfsite.com/fsf/2006/dt0609.htm

Dans un magasin dont je tairais le nom, mais dont je citerais seulement les initiales : F, N, A, C

Auprès des auteurs, quand j'ai un peu de cash. Sinon, quand j'étais brocanteur j'en avais des stocks entiers pour presque rien (0.10€ pièce, au plus !).

		Jess, l'air de rien... : acheter des bouquins en occase tout de même, ca fait crever de faim les auteurs...

C'est une bonne question, ça. Je me suis souvent demandé si les achats de livres d'occasion ne participaient pas également, certes indirectement, au revenu de leurs auteurs ?
En effet, si certains ouvrages d'occasion proviennent de vide-greniers et autres braderies, de nombreux libraires proposent des livres achetés auprès de particuliers. Et ces derniers, ou du moins certains d'entre eux, n'ont-ils pas acheté ces mêmes livres neufs en ayant à l'esprit qu'il leur serait toujours possible de les revendre par la suite ? Les auraient-ils achetés s'ils n'étaient pas assurés de pouvoir les revendre ultérieurement, astuce leur permettant de lire les nouveautés (ou tout simplement des grands formats) à moindres frais ?

Quelqu'un aurait-il sous la main des données ou idées plus précises à ce sujet, histoire que j'étanche ma curiosité ? :)

		Citation : j'aime que les livres soient en très bon état : ces couvertures cornées, ça me rend dingue. Je réserve généralement les achats d'occasion aux livres non réédités et introuvables neufs

Je ne saurais mieux dire. ;-)
Non pas, toutefois, que je répugne à ne pas être le premier possesseur/lecteur de l'objet en question - j'ai toujours un petit pincement au coeur lorsque je découvre un nom et une date depuis longtemps révolue en première page, mais parce qu'il est souvent difficile de dénicher le bouquin voulu d'occasion et en parfait état.
Quant aux bibliothèques publiques, je reconnais également ne plus beaucoup les fréquenter : ma propre bibliothèque est sans doute mon bien le plus précieux, et l'enrichir constitue assurément l'un de mes petits péchés mignons...

Côté sources d'approvisionnement : le Furet du Nord, une petite boutique spécialisée ("Les Quatre Chemins", pour celles et ceux qui connaissent), quelques librairies en ligne, et, vraiment très exceptionnellement, la Fnac.

		Citation : des stocks entiers pour presque rien (0.10€ pièce, au plus !)

Ah oui... Tout de même !

c'est vrai que'il m'est arrivé d'acheter des bouquins d'occasion dans des boutiques et de trouver moche de chez moche, les textes écrits: d'amour, de raison du cadeau, ...sur la page de garde!
Bouquins qui souvent était vierge de toute lecture, aussitôt offert, aussitôt revendu...

Je n'accepte jamais d'emprunter chez mes amis des livres personnalisés, même s'ils me les proposent...on ne prête pas ses cadeaux, na!

J'ai une biblio publique et une autre privée.

Essentiellement: librairie de quartier et livre neuf.
Majoritairement en poche mais pas exclusivement (voici pour rassurer les auteurs)
Deux ou trois fois par an: Scylla, et je repart avec un ou 2 grand format neuf et une poigné d'occase
Quand je galere trop pour trouver un livre précis: internet (et du coup j'en achete 5 ou 6, voir plus)

Au début j'achetais du neuf, je stockais.
Maintenant, bibliothèque ou occase pour la plupart sauf pour de très rares auteurs.
Avec le temps, le plaisir de sentir, toucher et stocker l'objet a diminué.
J'éprouve dans ma biblio locale ( bien pourvue en SF) un sentiment (gratuit ) de liberté, une extase dans la possibilité d'emprunter quasiment sans limite 3 fois plus de bouquins que je ne peux en lire ...
Evidemment pour les nouveautés il faut patienter … et parfois s’autoriser une orgie dans une bonne librairie.

A la réflexion, le livre numérique pourrait être un bon support.
Toute sa biblio en poche pourquoi pas ?
Supposons que ce livre numérique pèse moins de 500 g, qu'il soit lisible avec des tailles de caractères variables ou sonore afin de s'adapter à l'age et au handicap du lecteur, que tous les livres soient numérisés, que l'allumage soit instantané, qu’il puisse projeter l’image ( - au plafond pour lire allongé - sur les lunettes pour lire au boulot - sur les paupières pour lire en dormant – dans le ciel pour lire à la plage …),
qu’il soit écologique, étanche, hypertextuel,
qu’il protège et nourrisse les auteurs,
qu'il coûte X Euros, ( X à définir selon les continents )

Je m’égare, mais …

j'achète de tout, en tout état et tout format, en fonction de la disponibilité.

Ne résidant pas dans la capitale et lisant surtout en anglais, je suis contrainte de faire 99% de mes achats sur le net.

Préférant la commodité à la recherche du meilleur prix, je fais la plus grosse partie de mes emplettes chez amazon (d'autant plus que l'occase en VO est de plus en plus accessible depuis la France avec des frais de port raisonnables et un taux de change attractif).

Je me fournis aussi chez quelques bouquinistes américains ou anglais avec qui je travaille depuis des années ou directement chez les petits éditeurs (small presses).

J'ai toujours un oeil sur e-bay et sur price minister, au cas où des occasions se présenteraient.

En même temps, il y a des titres voire des auteurs, qu'on ne trouve qu'en occas'.