C'est Pépé qui embarque et petit-fiston qui atterrit

Question aux adeptes de SO et de NSO:
A mon sens le Space-Opera est un sous-genre (genre ?) SF teinté hard-science; mais pour ce qui m'intéresse ici mené à très vive allure (à l'image de Stars War). Les Arches me semblent à contrario processus lents, antinomiques du S.O.. Or il apparait que deux d'entre-vous citiez Alastair Reynolds (Grans spécialiste du genre, semble t'il ?) et les Inhibiteurs. Ainsi voisinent la lenteur de l'Arche et la vitesse. Etonnant, non ?

Bongu, je sens que je continue à être clair comme du jus de c******..!

		Citation : Ce n'est pas du voyage temporel, ce n'est pas de l'artéfact à la Rama (je ne me souviens pas du terme anglo-saxon employé par Sandrine, les big-machins-bidules)..etc..!

Big Dumb Object (une expression de Roz Kaverney)

Ma petite contribution : Ben Bova avec La grande dérive.

		Citation : A mon sens le Space-Opera est un sous-genre (genre ?) SF teinté hard-science

à mon sens, non, il suffit de lire Smith, Hamilton, Vance ou de regarder Galactica. Par contre pour le NSO, outre le Cyberpunk, l'emprunt à la Hard-science est un des déterminants du sous-genre. Les oeuvres de NSO ne sont pas non plus des articles de Physics review, mais essaient de prêter une plus grande attention à la véracité scientifique.

Oui, tout à fait, une première vague s'est abstenue de didactisme, une suivante s'est attachée à rationnaliser.
La seconde, teintée de hard science, me rebute quelque peu.

L'Arche est t'elle finalement oeuvre du SO ou du NSO ?

SO : ce concept a bien la cinquantaine (cf. Croisière sans escale, par exemple)

		Citation : Les Arches me semblent à contrario processus lents, antinomiques du S.O.. Or il apparait que deux d'entre-vous citiez Alastair Reynolds (Grans spécialiste du genre, semble t'il ?) et les Inhibiteurs. Ainsi voisinent la lenteur de l'Arche et la vitesse. Etonnant, non ?

Dans les Inhibiteurs, les voyageurs sont en animation suspendue, c'est pas des arches (ah si, peut-être les colons sont-ils arrivés en arches, me rappelle plus). En tout cas faut pas assimiler arches et voyages infra-luminiques. Sinon on va plus rien comprendre. Déjà qu'on a paumé fabieng et fluoxetine qui ne sont pourtant pas tombés de la dernière pluie... Disons le bien net : on peut voyager lentement sans que forcément ce soit "pépé qui embarque et petit-fiston qui atterit"
De vraies arches c'est Aldiss, Croisière sans escale, Heinlein, Orphelins du ciel, Panshin Rite de passage (quoique le vaisseau soit rapide...), Simak, la génération finale, Tubb, le navire-étoile, Bova, la trilogie Exiles, Harrison, l'univers captif, etc.

non ça y est j'ai rebranché tzzz bidibidi mais ça vient de la confusion du mot "arche" il fallait comprendre "de noé" moi j'avais compris arche comme "porte" - il y a bien des romans où on passe sous des portes et zou on est à perpèt non ? (2001 ???) du coup j'avais tout faux. Le roman à "porte stellaire" ça doit bien être un "genre" non ?

cela dit question (de néophyte always), comment ils finissent tous ces romans d'arches stellaires ? dérives éternelles ? atterrissages manqués ? dégénération des tribus ?

Je te répondrai bien par une pirouette.
Je peux..?
La finalité dans ce genre de romans me semble être le lecteur lui-même. C'est un gibier à traquer.
Tout le talent de l'auteur consiste à noyer le poisson le plus longtemps possible, A NE JAMAIS VRAIMENT EMPLOYER LE TERME D'ARCHE, à entretenir le mystère, à toujours laisser croire que le vaisseau est un vrai monde naturel, sphérique mais creux, torique..etc..qu'il faut aller chercher ailleurs la soluce du mystère.
Alors, peu importe que les survivants soient ce qu'ils sont devenus, seul reste un lecteur dupé mais content.

En planchant sur le topo, ces jours, je suis tombé sur un truc qui m'a fait rire. Ces grosses coques et leurs technologies utilisées à charrier une future humanité en redevenir demanderaient énergiquement, semble t'il, toutes les possibilités d'un système entier pour sauver une seule et unique petite planète habitée. Ainsi dond, le concept ne tient pas debout, il me semble.

		Citation : Le roman à "porte stellaire" ça doit bien être un "genre" non ?

Les distrans de Simmons avec Hyperion ? Il existe même un truc AEVVogtien qui porte ce titre, non ?